Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

syrie - Page 5

  • La France a rapatrié dans la nuit dix enfants de djihadistes français de Syrie

    Publié par Guy Jovelin le 22 juin 2020

    Par  le 22/06/2020

    Dix enfants de djihadistes français, qui étaient retenus dans des camps de déplacés sous contrôle kurde en Syrie, ont été rapatriés en France dans la nuit du dimanche au lundi 22 juin, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères.

    La France a procédé ce jour au retour de dix jeunes enfants français mineurs, orphelins ou cas humanitaires, qui se trouvaient dans des camps du nord-est de la Syrie, a-t-il indiqué dans un communiqué.

  • Accord Poutine/Erdogan sur la Syrie: l'Europe fantôme.

    Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2020

    L’image contient peut-être : 2 personnes, dont Jean-marie Lebraud, costume

    L'accord conclu entre Poutine et Erdogan pour une trêve en Syrie souligne tragiquement l'effacement total de l'Europe dans le règlement d'une crise qui dépasse largement les seuls enjeux régionaux.

    En imposant à la Turquie la tenue d'une conférence à Moscou, la Russie montre qu'elle est maîtresse des forces et ordonnatrice des antagonismes. En refusant la venue de Macron et de Merkel, Poutine témoigne du mépris dans lequel il tient les dirigeants Français et Allemands.

    En politique — et singulièrement en politique internationale — ne compte que ce qui existe et cette existence se mesure à l'aune de la détermination stratégique armée.

    Soumise à une attaque migratoire de grande ampleur déclenchée par Ankara qu'elle est incapable de contrer, l'Union européenne ne saurait aux yeux de Poutine qui n'oublie ni les sanctions économiques dont la Russie est la cible ni les sombres manœuvres de l'OTAN, constituer un partenaire utile et encore moins un allié fiable.

    La grande alliance civilisationnelle que nous appelons de nos vœux entre l'Europe et la Russie ne se fera que le jour où les Etats occidentaux de notre continent auront opéré leur reconquête nationale.

    En attendant, Moscou continuera de ne se fier qu'à elle même, quitte à s'entendre avec un membre de l'Alliance atlantique pour mieux le contraindre, et à laisser le champ libre aux ambitions ottomanes sur des champs d'opérations extérieurs à la sphère d'influence de la Russie.

    C'est l'Europe fantôme.

    Jean-François Touzé
    Délégué général du Parti de la France.

     


     
     
  • Toulouse : peines réduites en appel pour deux djihadistes partis en Syrie, qui posaient avec des kalachnikovs et une tête coupée

    Publié par Guy Jovelin le 08 décembre 2019

    Par  le 06/12/2019

    Deux jeunes Toulousains partis combattre en Syrie dans les rangs djihadistes ont été condamnés en appel jeudi soir à Paris à dix ans de réclusion criminelle, des peines inférieures à celles prononcées en première instance, a appris l’AFP vendredi de source judiciaire.

    (…) En avril 2018, lors de leur premier procès, Mounir Diawara, alors âgé de 23 ans, et Rodrigue Quenum, 22 ans, avaient été condamnés à quinze ans de réclusion. Tous deux venus de quartiers populaires de Toulouse, ils étaient rejugés pour s’être rendus du 28 mai au 12 août 2013 en Syrie où ils avaient rejoint les rangs de groupes djihadistes, d’abord le Jabhat al-Nosra puis l’organisation État islamique (EI).

    Ils apparaissaient sur des photos en tenue de combat, kalachnikov en main et, pour l’un d’eux, brandissant une tête coupée.

    Outre la participation à des actions militaires et à des exactions en Syrie, la justice leur reprochait d’avoir à leur retour en France fait du prosélytisme auprès d’individus fréquentant un appartement toulousain pour les convaincre de partir combattre. Comme en première instance, vingt ans de réclusion criminelle avaient été requis à leur encontre.

    Le Figaro via fdesouche

  • Syrie : prise de court par le retrait des troupes américaines, la France est obligée de rapatrier ses commandos

    Publié par Guy Jovelin le 16 octobre 2019

    Par  le 16/10/2019
    […] La France plie aussi bagage. Après que le millier de soldats américains déployés auprès des Kurdes luttant contre les djihadistes dans le nord de la Syrie a reçu lundi l’ordre de quitter immédiatement le pays en raison de l’offensive turque, le maintien des commandos français semble impossible. […]

     

    Les Echos via fdesouche

  • Offensive turque: Erdogan a la voie libre.

    Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2019

    L’image contient peut-être : plein air

    Jean-François Touzé membre du bureau politique du Parti de la France

    L'offensive de la Turquie contre les forces kurdes engagées en Syrie contre l'Etat islamique ammène de notre part trois réflexions.

    1- La politique des États forts est d'abord celle de la continuité et de la ténacité. La Turquie d'Erdogan dont l'objectif principal n'est pas seulement de peser sur le plan régional mais bien la reconstitution de l'Empire Ottoman et le rétablissement de son leadership planétaire sur les musulmans sunnites, sait que ce projet à long terme passe par l'annéantissement de toute velléité de fondation d'un État kurde. Dès lors, tout sera mis en œuvre pour éradiquer cette menace considérée comme majeure par Ankara.

    2- Cette offensive n'a été rendue possible que par la énième fluctuation des positions stratégiques américaines et par le retrait total de tous les soldats US présents sur le terrain d'operation. Une fois de plus, comme ce fut si souvent le cas dans leur pourtant courte histoire, les États Unis ont trahi leurs engagements et abandonné ceux qu'ils étaient sensés soutenir. La sympathie que nous éprouvons souvent, à tort ou à raison, pour Donald Trump ne change rien à l'affaire. Quelle sorte d'alliés avons nous là? Avec de tels amis, pas besoin d'ennemis.

    3- La faiblesse de l'Europe est patente, son impuissance aveuglante, sa décomposition avérée. Par la faute opérationnelle d'Angela Merkel et la complaisance passive de l'ensemble des dirigeants des États de l'UE, l'abandon du contrôle des routes migratoires Centre Europe et balkaniques au dictateur islamique Erdogan a permis à celui ci d'exercer un chantage mortel sur les européens contraints de se coucher au moindre froncement de sourcils du nouveau sultan. La peur, si Erdogan décidait de rouvrir les vannes, de la déferlante migratoire qui s'en suivrait — déferlante qui, comme chacun le sait, n'est pourtant qu'un fantasme de l'extrême droite — ajoutée aux pressions exercées à l'intérieur même de nos territoires par la diaspora, suffit à changer tout responsable politique continental en statue de sel. Dès lors, Erdogan peut avancer ses pions. Et il vise loin...

    Il n'y a pas d'indépendance sans liberté d'agir et pas de liberté d'agir sans force, sans volonté, sans détermination, sans objectif de pyissance. Il n'y aura jamais d'Europe tant que les eunuques la dirigeront.
    JFT