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syrie - Page 6

  • Soutien au Haut Karabach.

    Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2020

    Soutien au Haut Karabach.

    La présence avérée de milices djihadistes en provenance de Syrie venues se joindre aux forces d'Azerbaïdjan dans leur offensive activement soutenue par la Turquie contre le Haut Karabakh montre clairement que l'enjeu pour la république musulmane de Bakou n'est pas seulement territorial mais s'inscrit dans la suite du combat millénaire entre l'Islam et la chrétienté.

    Assez de paroles vaines! Macron qui n'ignore pas que, malheureusement, la France ne compte aujourd'hui pas dans cette region, Trump qui joue, comme l'ont fait tous ses prédécesseurs, de l'appartenance de la Turquie à l'OTAN, et Poutine qui œuvre sur les deux tableaux en vendant des armes aux uns et aux autres, ont, d'une même voix d'apparence, exigé l'arrêt des combats. Ils doivent rapidement sortir de l'ambiguïté et passer à un autre registre.

    C'est un soutien total aux Arméniens du Haut Karabach, comme à ceux d'Erevan qui doit être affirmé. Si nous laissons faire, les positions de l'islam conquérant seront renforcées, un nouveau massacre ethnique et religieux aura lieu, et la Turquie, déjà forte de son influence croissante dans le monde musulman, de son contrôle des routes énergétiques, de ses investissements économiques et politiques au Maghreb, et du double chantage qu'elle exerce sur l'Europe par l'arme migratoire et le levier de sa diaspora aura la voie libre dans la reconstitution de l'empire ottoman, ennemi juré et déterminé de notre civilisation.

    Jean-François Touzé.

    L’image contient peut-être : feu et plein air
  • Le Danemark estime que la situation en Syrie est suffisamment sûre pour que les migrants syriens puissent rentrer chez eux

    Publié par Guy Jovelin le 08 juillet 2020

    Par  le 07/07/2020

    Le gouvernement danois va commencer à réévaluer les permis de séjour accordés aux demandeurs d’asile en provenance de Syrie car il estime qu’il est désormais sûr pour certains d’entre eux de retourner dans leur pays d’origine.

    Dans un communiqué de presse, le gouvernement danois déclare que la situation à Damas est désormais suffisamment sûre pour que les réfugiés puissent rentrer chez eux.

    Le ministre de l’immigration et de l’intégration, Mattias Tesfaye, a décidé de réexaminer les permis de séjour et d’examiner s’il y a lieu de les révoquer.

    « L’année dernière, près de 100 000 réfugiés sont rentrés chez eux en Syrie en provenance des régions voisines. Leurs compatriotes qui ont reçu une protection en Europe, retourneront bien sûr aussi chez eux, lorsque la situation en Syrie le permettra.

    Ces dernières semaines, le Conseil indépendant des réfugiés a décidé que cinq personnes de la province de Damas n’ont plus droit à une protection temporaire, car la situation dans la région s’est améliorée. C’est pourquoi j’ai décidé que nous examinerons rapidement les cas des réfugiés de Damas afin de déterminer qui n’a plus besoin de protection au Danemark », a déclaré Mattias Tesfaye.

    Times of Sweden via fdesouche

  • La France a rapatrié dans la nuit dix enfants de djihadistes français de Syrie

    Publié par Guy Jovelin le 22 juin 2020

    Par  le 22/06/2020

    Dix enfants de djihadistes français, qui étaient retenus dans des camps de déplacés sous contrôle kurde en Syrie, ont été rapatriés en France dans la nuit du dimanche au lundi 22 juin, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères.

    La France a procédé ce jour au retour de dix jeunes enfants français mineurs, orphelins ou cas humanitaires, qui se trouvaient dans des camps du nord-est de la Syrie, a-t-il indiqué dans un communiqué.

  • Accord Poutine/Erdogan sur la Syrie: l'Europe fantôme.

    Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2020

    L’image contient peut-être : 2 personnes, dont Jean-marie Lebraud, costume

    L'accord conclu entre Poutine et Erdogan pour une trêve en Syrie souligne tragiquement l'effacement total de l'Europe dans le règlement d'une crise qui dépasse largement les seuls enjeux régionaux.

    En imposant à la Turquie la tenue d'une conférence à Moscou, la Russie montre qu'elle est maîtresse des forces et ordonnatrice des antagonismes. En refusant la venue de Macron et de Merkel, Poutine témoigne du mépris dans lequel il tient les dirigeants Français et Allemands.

    En politique — et singulièrement en politique internationale — ne compte que ce qui existe et cette existence se mesure à l'aune de la détermination stratégique armée.

    Soumise à une attaque migratoire de grande ampleur déclenchée par Ankara qu'elle est incapable de contrer, l'Union européenne ne saurait aux yeux de Poutine qui n'oublie ni les sanctions économiques dont la Russie est la cible ni les sombres manœuvres de l'OTAN, constituer un partenaire utile et encore moins un allié fiable.

    La grande alliance civilisationnelle que nous appelons de nos vœux entre l'Europe et la Russie ne se fera que le jour où les Etats occidentaux de notre continent auront opéré leur reconquête nationale.

    En attendant, Moscou continuera de ne se fier qu'à elle même, quitte à s'entendre avec un membre de l'Alliance atlantique pour mieux le contraindre, et à laisser le champ libre aux ambitions ottomanes sur des champs d'opérations extérieurs à la sphère d'influence de la Russie.

    C'est l'Europe fantôme.

    Jean-François Touzé
    Délégué général du Parti de la France.

     


     
     
  • Toulouse : peines réduites en appel pour deux djihadistes partis en Syrie, qui posaient avec des kalachnikovs et une tête coupée

    Publié par Guy Jovelin le 08 décembre 2019

    Par  le 06/12/2019

    Deux jeunes Toulousains partis combattre en Syrie dans les rangs djihadistes ont été condamnés en appel jeudi soir à Paris à dix ans de réclusion criminelle, des peines inférieures à celles prononcées en première instance, a appris l’AFP vendredi de source judiciaire.

    (…) En avril 2018, lors de leur premier procès, Mounir Diawara, alors âgé de 23 ans, et Rodrigue Quenum, 22 ans, avaient été condamnés à quinze ans de réclusion. Tous deux venus de quartiers populaires de Toulouse, ils étaient rejugés pour s’être rendus du 28 mai au 12 août 2013 en Syrie où ils avaient rejoint les rangs de groupes djihadistes, d’abord le Jabhat al-Nosra puis l’organisation État islamique (EI).

    Ils apparaissaient sur des photos en tenue de combat, kalachnikov en main et, pour l’un d’eux, brandissant une tête coupée.

    Outre la participation à des actions militaires et à des exactions en Syrie, la justice leur reprochait d’avoir à leur retour en France fait du prosélytisme auprès d’individus fréquentant un appartement toulousain pour les convaincre de partir combattre. Comme en première instance, vingt ans de réclusion criminelle avaient été requis à leur encontre.

    Le Figaro via fdesouche