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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 552

  • En livrant des Leclerc à l’Ukraine, la France pourrait entamer ou même sacrifier la crédibilité de sa composante blindée

    Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023

    En livrant des Leclerc à l’Ukraine, la France pourrait entamer ou même sacrifier la crédibilité de sa composante blindée

    Après avoir cédé 18 canons Caesar et réduit de fait de 25% la capacité de l’artillerie française pour de nombreuses années, Emmanuel Macron s’est dit ouvert à faire don de chars Leclerc, seul blindé de l’armée française vraiment destiné au combat de haute intensité. Et le président fait cette annonce le même jour où il annonce une augmentation sans précédent du budget des armées françaises avec 410 milliards pour la période de 2024 à 2030. Le fameux “en même temps…” :

    C’est un véhicule de combat pour les armées modernes, l’un des meilleurs du monde, résume Stéphane Audrand. “Il combine les trois critères d’un char : mobilité, protection et puissance de feu. La conduite de tir est excellente. Le canon ne bouge pas, même en roulant à 50 km/h.” L’équipage n’est composé que de trois hommes, contre quatre pour les Abrams, grâce au chargeur automatique.

    Un escadron (une compagnie) compte trois pelotons de quatre chars et d’un char de commandement, soit 13 blindés. Au-dessus, un bataillon compte lui trois compagnies et d’un char de commandement, soit 40 blindés. Reste à savoir combien de véhicules la France devrait livrer pour espérer soutenir efficacement l’Ukraine. Un escadron de Leclerc est aujourd’hui présent en Roumanie, à des fins de dissuasion. En Ukraine, une telle unité pourrait avoir vocation “à répondre à des objectifs très spécifiques, mais sans aucune capacité d’absorber d’éventuelles pertes”, imagine Stéphane Audrand (…)

    Contrairement aux T-72 soviétiques, les chars occidentaux supposent “une formation de quatre à six mois” pour les effectifs concernés, insiste Stéphane Audrand. “Au vu de la pénurie de personnels ukrainiens, y compris de tankistes, est-ce que ça en vaut la peine ? Pour une quarantaine de chars, peut-être. Mais pour une douzaine ?” Pour être efficaces, les livraisons doivent être pensées à l’échelle du bataillon, selon lui. D’autant qu’un mélange des chars impose de dédoubler le soutien et la maintenance, afin de répondre aux caractéristiques respectives des blindés. Une opération complexe à gérer, voire contre-productive.

    Reste que les chars Leclerc sont rares : 406 exemplaires ont été produits pour la France et 388 pour les Emirats arabes unis. Ce contrat s’était d’ailleurs terminé avec pertes et fracas pour le fabricant, Nexter. Des coups de rabot successifs ont ensuite entraîné une réduction du parc de chars Leclerc, aujourd’hui limité à 220 unités. La France ne produit plus aucun Leclerc depuis 2008. Depuis 1990 et la chute des budgets de la défense, il ne reste à la France que 222 de ces chars, contre 1 500 chars lourds il y a vingt ou trente ans, souligne sur franceinfo l’ancien colonel Peer de Jong, vice-président de l’institut de formation Themiis et spécialiste de géopolitique.

    Par ailleurs, une première cinquantaine d’unités sont en cours de modernisation (de 2021 à 2024), dans le cadre du programme Scorpion des armées. Les 18 premières unités seront livrées en fin d’année, mais cette mise à jour réduit encore le nombre de blindés actuellement disponibles.

    Le plus problématique, c’est qu’aucune solution de repli n’est prévue avant de longues années. Le projet franco-allemand MGCS, dont l’objectif est de remplacer les Leclerc et les Leopard 2, n’aboutira pas avant 2040, dans un scénario optimiste. A court terme, en résumé, les éventuels dons seront synonymes d’abandon (…)

    Les 190 autres Leclerc, placés en “stockage longue durée”, ne sont plus opérationnels en l’état“Ce parc est aujourd’hui à des niveaux divers de décrépitude, commente Stéphane Audrand. Et il est en voie de cannibalisation, pour réutiliser les pièces détachées. Il faudrait un effort industriel coûteux, sur plusieurs années, pour inverser la tendance”.

    Si la France veut conserver une composante blindée, elle ne donne pas ses Leclerc. Si elle veut faire pression sur l’Allemagne et faire un coup politique, elle peut en donner une douzaine et survivre. Mais si la France souhaite privilégier l’Ukraine, elle doit en donner 40 ou 50″, résume Stéphane Audrand.”

     

    Source : lesalonbeige

  • Quand Macron invite à déjeuner des “journalistes” pour leur distiller la bonne parole

    Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023

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    Quand Macron invite à déjeuner des “journalistes” pour leur distiller la bonne parole

    Si cela se passait en Russie et que Poutine convoquait au Kremlin les principaux journalistes des grands médias, ces mêmes journalistes et éditorialistes y consacreraient leurs émissions et crieraient au scandale. Mais ils ne se rendent même plus compte qu’ils sont devenus les porte-paroles de la pensée unique et de la propagande du gouvernement (source):

    Il était censé rester secret, c’est raté. Le déjeuner entre Emmanuel Macron et des journalistes politiques français suscite la polémique chez nos voisins. Le président a invité des éditorialistes réputés pour leur “distiller la bonne parole”, des éléments de langage destinés à traiter la controversée réforme des retraites. Edwy Plenel, à la tête du célèbre média d’investigation Mediapart, dénonce un “journalisme de gouvernement”.

    Un repas compliqué à digérer. Mardi 17 janvier, soit deux jours avant une importante mobilisation contre la réforme des retraites en France, Emmanuel Macron reçoit une dizaine de journalistes politiques influents à l’Élysée. Au menu? Eléments de langage.

    “Une rencontre en toute discrétion. On y retrouve Guillaume Tabard (Figaro), Dominique Seux (France Inter et des Echos) ou encore Nathalie Saint-Cricq (France Télévisions)”, apprend-on sur le plateau de “C médiatique”.

    Conviés 24 heures avant le déjeuner, les journalistes semblent être invités dans un but bien précis. “L’objectif de l’Élysée, c’est qu’Emmanuel Macron distille la bonne parole, donne lui-même les éléments de langage aux dix journalistes les plus influents de la presse parisienne afin que la parole présidentielle infuse dans l’opinion et pourquoi pas l’influence”, poursuit la journaliste Eve Roger, faisant écho à des révélations du média Politico.

    Le résultat de cet échange informel ne tarde pas à perler dans les différents médias. “Macron ne croit pas à ‘la victoire de l’irresponsabilité’”, découvre-t-on en tête d’un article de France Inter. “Idem dans ‘La matinale du Monde’”, poursuit Eve Roger qui relève également un discours de Benjamin Duhamel utilisant un “vocabulaire identique” sur le plateau de BFMTV. “Dans tous les cas, les journalistes prennent des libertés avec la vérité, ce qui ne manque pas de poser des questions éthiques”, commente la journaliste, des propos relayés par Pure Médias.

    “Le déjeuner confidentiel à l’Élysée d’éditorialistes des médias, qui ont tous accepté de taire cette rencontre avec le président tout en reprenant ses éléments de langage, illustre ce ‘journalisme de gouvernement’ contre lequel nous avons créé ‘Mediapart’”, regrette le journaliste Edwy Plenel.

    Et pur comprendre l’influence que peuvent avoir ces 10 journalistes, voici juste un petit exemple de l’influence que peut avoir Nathalie Saint-Cricq quand on connait un peu ses ramifications familiales :

    Source : lesalonbeige

  • Encore un plan de lutte

    Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023

    Encore un plan de lutte

    Elisabeth Borne présentera le 30 janvier un plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations. Il n’est pas certain que la christianophobie soit prise en compte…

    Profitant ignoblement du suicide du jeune Lucas, 13 ans, dont les parents affirment qu’il était harcelé en raison de son homosexualité, Elisabeth Borne a indiqué qu’elle “présenterait la semaine prochaine un plan de lutte contre les discriminations” :

    “Le combat pour l’égalité des chances, c’est briser les inégalités de destins, (…) c’est la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, c’est la lutte contre les discriminations”.

    Ce plan fait suite à celui de mars 2018 présenté par Edouard Philippe, qui mettait notamment l’accent sur la lutte contre les contenus haineux en ligne.

    Elisabeth Borne juge que le sexisme perdure en France, notamment avec des “réflexes masculinistes” (sic) chez les jeunes hommes. Un rapport du Haut conseil à l’égalité

    “renvoie à plusieurs sujets, notamment à la vision de la sexualité chez les jeunes. Et je pense que l’énergie que le ministre de l’Education nationale met à repenser l’éducation sexuelle est la bienvenue dans ce contexte”. “Ensuite il y a certainement encore à agir (…) pour avoir moins de stéréotypes de genre, y compris dans l’orientation”.

     

    Source : lesalonbeige

  • Démolition d’une église en Mayenne

    Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023

    Démolition d’une église en Mayenne

    Le maire de La Baconnière a annoncé que l’église Saint-Corneille-et-Saint-Cyprien va être détruite.

    La commune, propriétaire de l’édifice, fermé au public depuis 2014 pour des raisons de sécurité, n’a pas les moyens de la rénover. Les lieux avaient été très endommagés par une tempête en juin 2019. Une partie de la toiture a été emportée et s’est effondrée dans le chœur. La charpente s’est affaissée.

    Après consultation du conseil presbytéral et accord de l’évêque, le diocèse a donné son feu vert. L’évêque de Laval a pris un décret d’exécration. Sa décision a été motivée par « la dangerosité de l’église, construite au XIXe siècle » et la valeur patrimoniale des lieux.

     

    Source : lesalonbeige

  • Rencontre avec Jean-Claude Rolinat suite à la parution de ses Mémoires : "17 ans dans les tranchées du FN"

    Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023

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    Vous venez de publier aux éditions Dualpha, un ouvrage de 360 pages intitulé « 17 ans dans les tranchées du Front national ». Pouvez-vous nous en dire deux mots ?

    Quand on arrive au soir de sa vie et que l’on aime la lecture et l’écriture, que l’on a « des choses à raconter », on a une irrépressible envie de coucher sur le papier ses souvenirs, de faire appel à sa mémoire  pour témoigner, pour rappeler des faits, préciser des actions ou rectifier des versions, bref, brosser aussi quelques portraits. Et puis, c’est aussi l’occasion  de faire revivre une France évanouie- en ce qui me concerne mon « terroir »  Parisien, « couleur sépia », disparu - comme l’enfance qui est une patrie perdue que l’on ne retrouve jamais.

    En dehors des évènements politiques qui vous ont marqué, comme le soulèvement de Budapest ou la fin de l’Algérie française lorsque vous étiez jeune,  vous nous entrainez dans vos expériences municipales et vos démêlés avec la justice et les communistes, sans oublier la descente aux enfers de l’un de vos camarades.

    Ce livre où forcément, je parle un peu de mon enfance et de mon adolescence, aborde mes engagements politiques successifs, mes rencontres, et les batailles menées au coude à coude avec les militants de ce  grand parti que fut le Front national, même si son leader charismatique, Jean-Marie Le Pen, ne nous conduisait pas sur la route du pouvoir ! Si le « chef » l’avait voulu – il en avait le talent et les capacités – il aurait pu, comme tous les autres leaders politiques français, s’enraciner dans un terroir et faire son trou, gravir un à un tous les échelons qui mènent à la fonction suprême. Il a préféré se rendre infréquentable. Oui, si vraiment il avait voulu le pouvoir, il se serait abstenu de toutes ses provocations inutiles, de toutes ces petites phrases assassines qui, certes, faisaient le bonheur du militant de base, mais qui faisaient surtout le beurre du système. D’où cette tragique scission de la fin 1998. Les Mégret, Le Gallou, Martinez et autre Timmermans, voulaient arriver aux affaires, eux, pour changer les choses, pas uniquement servir de vigie, et crier dans le désert... Et moi avec eux. Nous n’avons pas été entendus. On connait la suite. « Une maison divisée contre elle-même, est une maison perdue »….

    Dans ce livre, vous révélez, vous interrogez, vous soulevez des questions, vous émettez des doutes sur des vérités officielles, vous rappelez des actions d’agitprop oubliées ou méconnues du grand public. Mais surtout vous témoignez.

    Avec moi, le lecteur est au cœur du carré des militants, il ressent la chaleur fraternelle qui liaient des gens de toutes conditions, venus de partout, rassemblés par un aimant plus fort que tout : l’amour du pays, la grandeur de la France, le respect dû à ceux qui sont morts pour elle. On est au cœur de National Hebdo et du groupe FN au Conseil régional d’île de France, nous sommes sur les marchés ou aux « collages », on voir passer de grandes et moins grandes figures qui ont fait ce parti. Si le Rassemblement National peut récolter aujourd’hui une belle moisson, c’est que d’autres que ceux qui siègent dans les assemblées actuelles, ont semé, se sont investis, se sont sacrifiés et, parfois, sont morts ou ont connu la prison. Les « 89 » devraient s’en souvenir.

    17 ans dans les tranchées du Front national, JeanClaude Rolinat, Dualpha, 368 pages, 39,00 € (+ 6,00 € de port). Pour le commander cliquez ici

    Les autres livres de Jean-Claude Rolinat cliquez là