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Dimanche 13 octobre, l’ensemble des présidents des Loges paloises du Grand Orient de France a cosigné une tribune qui, au nom de la laïcité à l’école, soutient la décision du renvoi du directeur de l’Immaculée Conception Christian Espeso.
« Face à l’effervescence qui entoure actuellement les questions liées à l’enseignement privé sous contrat en Béarn, face à la pression de certaines communautés religieuses conservatrices », les Francs-maçons « fervents défenseurs des valeurs de l’idéal républicain – la fraternité, l’égalité, la liberté – […] tiennent à rappeler leur indéfectible attachement à toutes ces valeurs essentielles au sein de tous les établissements du système éducatif, dans le respect des principes fondamentaux de la laïcité, clé de voûte de notre République. La laïcité à l’école a pour raison d’être d’émanciper les enfants, d’aiguiser leur esprit critique et aussi de les préparer à être des citoyens libres et éclairés ».
Une grande épuration littéraire a eu lieu dans les bibliothèques du Conseil scolaire catholique Providence qui regroupe 30 écoles francophones dans tout le sud-ouest de l’Ontario. Près de 5000 livres jeunesse parlant des Autochtones ont été détruits dans un but de réconciliation avec les Premières Nations, a appris Radio-Canada.
Une cérémonie de purification par la flamme s’était tenue, en 2019, afin de brûler une trentaine de livres bannis, dans un but éducatif. Les cendres ont servi comme engrais pour planter un arbre et ainsi tourner du négatif en positif.
Une vidéo destinée aux élèves explique la démarche : Nous enterrons les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l’espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous puissent vivre en prospérité et en sécurité.
Des cérémonies semblables devaient se tenir dans chacune des écoles, mais la pandémie les a reportées à plus tard. L’idée initiale de brûler tous les livres a aussi été écartée, par crainte de susciter un tollé chez les parents d’élèves et les enseignants.
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L’auteure de la vidéo destinée aux élèves est Suzy Kies, présentée comme une gardienne du savoir autochtone. Elle fait partie de ceux qui ont accompagné le conseil scolaire dans sa démarche, à partir de 2019 dans son cas.
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Selon elle, le simple titre du livre Les Cowboys et les Indiens, publié en 2011, a justifié son retrait des bibliothèques. C’est vraiment atroce, dit-elle.
Suzy Kies se présente comme une chercheuse indépendante. Elle offre des formations aux écoles à travers l’Ontario. Le Conseil scolaire Providence note qu’elle possède des connaissances approfondies sur plusieurs différentes nations autochtones.
Elle est aussi coprésidente de la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada depuis 2016. Le site du parti de Justin Trudeau la présente comme une autochtone urbaine de descendance abénaquise et montagnaise.
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La Conquête de l’Ouest : Les Amérindiens, les pionniers et les colons a été retiré à cause du mot conquête dans le titre. On veut [r]abaisser une population, écrit le comité d’évaluation pour justifier le retrait.
Des livres qui présentaient des bricolages qualifiés d’appropriation culturelle ont aussi été retirés. Un livre a été considéré comme manque de respect envers la culture, car on y proposait une activité baptisée mange, écris, habille-toi comme les Amérindiens.
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L’auteur de bande dessinée québécois Marcel Levasseur est abattu, lorsque nous lui apprenons que son personnage Laflèche a été retiré des bibliothèques scolaires. Il ressent beaucoup de tristesse, beaucoup d’incompréhension.
[…] Ce n’est pas un livre d’Histoire, se défend Marcel Levasseur. On se sert de l’Histoire comme toile de fond et on s’en amuse, un peu comme Astérix. En bande dessinée humoristique, on tourne les coins ronds.
Marcel Levasseur est tellement abattu par la nouvelle du retrait de sa BD qu’il remet en question la production du 4e album, en préparation. De me rendre compte que ça peut-être aussi fragile, que ça peut devenir du jour au lendemain un objet de honte… Est-ce que j’ai le goût de continuer à me battre?
L’auteur raconte qu’il a déjà dû faire face à des critiques, même parmi ses proches, parce qu’un de ses personnages autochtones est alcoolique. D’autres personnages de soldats sont des brutes épaisses, explique l’auteur.
Le livre Trafic chez les Hurons, du journaliste André Noël a aussi été éliminé des tablettes, entre autres, parce que le Conseil scolaire y a remarqué de l’alcoolisme.
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Selon Suzy Kies, un livre sur les Autochtones ne peut pas être écrit par un non-Autochtone, à moins qu’un Autochtone ait révisé ou collaboré à l’œuvre. […]
Une école catholique se trouve à proximité d’une tour HLM peuplée par qui l’on devine. Résultat : les déchets – même lourds – pleuvent dans la cour. Sans parler d’autres nuisances intolérables. Résultat : l’école ferme.
Cette lamentable histoire symbolise bien les deux France en train de s’affronter à mort (elles ne cohabiteront pas éternellement, l’une chassera l’autre : aux Français de choisir) : d’un côté la « France d’avant », catholique, française et civilisée, et la « France d’après » (comme le disait avec fierté Sarközy) : grand-remplacée, tiers-mondisée, ensauvagée, inhumaine.
Notons un point important : la tour HLM a été rénovée il y a peu pour 11 millions d’euros. Contrairement à ce que disent les remplacistes, si la criminalité et la sauvagerie règnent dans certains quartiers (et en rayonnent), ce n’est pas à cause de l’environnement urbain et social dégradé (par qui? …). Des centaines de millions sont déversés en vain sur les « banlieues » chaque année. Le problème est autre et le Régime empêche d’en parler.
« Des bouteilles, des poubelles éventrées, des mégots pas éteints… et même, à l’occasion, une machine à laver ou un frigo. Parce que sa cour de récréation est devenue un dépotoir, que les habitants de l’immeuble qui la surplombe ont pris l’habitude de jeter leurs déchets par les fenêtres, une école primaire va fermer. L’établissement catholique privé Monseigneur Cuminal, situé au bas d’une tour du quartier Étouvie à Amiens, a annoncé jeudi qu’étant « devenu impossible d’assurer la sécurité des élèves et personnels », il quitterait définitivement les lieux à la fin de l’année scolaire.
«Depuis plusieurs années, la sécurité de l’école ne cesse de se dégrader, avec une accélération depuis la rentrée de septembre 2020, écrit Sylvie Seillier, directrice diocésaine de l’enseignement catholique de la Somme, dans un communiqué. Cette annexe de quatre classes de l’école Saint-Jean, ouverte en 1997, subit quotidiennement les jets d’objets et de déchets en tout genre lancés depuis les étages au pied des classes. Des agressions du voisinage, différents trafics à proximité, des intrusions et occupations sauvages de la cour, des rodéos près de l’école participent à l’insécurité et empêchent l’école de fonctionner normalement.»
À la SIP, le bailleur social propriétaire du bloc d’immeubles les Coursives, qui «a investi 11 millions d’euros depuis 2012 pour la rénovation des logements et des parties communes», on confirme que «les équipes de proximité passent beaucoup de temps à nettoyer les abords». «Un jour, j’ai failli me prendre un micro-ondes sur la tête», a raconté un employé de l’entreprise de nettoyage à la journaliste de France Bleu Picardie, qui elle-même manquera, lors de son reportage, d’être «assommée» par une boîte de conserve… [….] » (source et suite Le Figaro)
Y a-t-il des éléments tangibles visant l’école ? En tous cas, la direction de l’institution Sainte-Anne au Bouscat près de Bordeaux a décidé d’aller aux devants des parents de cet établissement catholique pour les prévenir “d’une alerte vigipirate sur Sainte-Anne”.
Ce message a été adressé après la découverte d’une “inscription menaçante à l’extérieur de l’établissement sur le mur d’enceinte” selon les mots de la direction. Le parquet de Bordeaux précise les termes écrits à la peinture ” Vous êtes tous morts.”
Une enquête pénale est diligentée en flagrant délit depuis mardi 10 novembre pour ces faits de menace de mort. La partie du mur en question a depuis été recouverte de peinture blanche.
Le parquet de Bordeaux précise ce jeudi soir que “depuis le vendredi 6 novembre des événements ont été portés à la connaissance des services de police sans pour autant qu’ils constituent une infraction pénale : véhicule repéré aux abords de l’établissement, individus se renseignant sur les lieux. “ La direction de l’institution précise que ce jour-là, “quelqu’un aurait demandé des renseignement sur l’établissement à une jeune fille”.