Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

abus de confiance

  • Ex-ministre, Sylvie Goulard quitte son poste à la Banque de France alors qu’elle est visée par une plainte pour corruption passive, trafic d’influence passif, prise illégale d’intérêts et abus de confiance

    Publié par Guy de Laferrière le 05 décembre 2022

    Auteur : 

    Le Parquet national financier a confirmé vendredi qu’une information judiciaire a été ouverte à Paris, sur le rôle de consultante auprès d’un institut américain de Sylvie Goulard, ancienne ministre devenue sous-gouverneure à la Banque de France. L’information judiciaire a été ouverte pour corruption passive, trafic d’influence passif, prise illégale d’intérêts et abus de confiance, à la suite d’une plainte de l’association Anticor déposée en juin dernier.

    Dans la foulée, la Banque de France a annoncé vendredi, dans un communiqué, que Sylvie Goulard quittait ses fonctions de sous-gouverneure, très beau poste rémunéré 24.500 euros par mois. Officiellement, elle a «souhaité rejoindre le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères qui est son administration d’origine, pour y poursuivre son engagement européen et international reconnu».

    Sylvie Goulard avait déjà quitté précipitamment ses fonctions de ministre des Armées après sa mise en cause dans l’affaire des assistants parlementaires européens.

    Dans sa plainte, l’association anticorruption s’interroge sur la réalité du travail effectué par l’ancienne députée européenne pour l’Institut Berggruen, centre de réflexion basé en Californie, et sur les éventuelles contreparties en échange des rémunérations versées dans le cadre de ce contrat.

    Sylvie Goulard avait reconnu avoir travaillé comme « conseillère spéciale » pour plus de 10.000 euros mensuels, entre octobre 2013 et janvier 2016, auprès du Council for the Future of Europe, groupe de réflexion créé par l’Institut Berggruen, et ce alors qu’elle était eurodéputée. Mais ce sont 350.000 euros qui auraient été versés par l’institut américain fondé par le milliardaire Nicolas Berggruen.

    A suivre.

     

    Source : medias-presse.info

  • «Voilà, c’est fini…» : le député LREM Mustapha Laabid, condamné pour abus de confiance, démissionne

    Publié par Guy Jovelin le 06 septembre 2021

    «Voilà, c’est fini...» : le député LREM Mustapha Laabid, condamné pour abus de confiance, démissionne

    Le député LREM Mustapha Laabid, condamné à trois ans d’inéligibilité pour abus de confiance, a démissionné de son mandat de député, a-t-on appris lundi dans un courriel adressé au patron des députés LREM, Christophe Castaner, dont l’AFP a eu copie.

    Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, avait saisi le 21 juillet le Conseil constitutionnel d’une demande de déchéance du mandat du député.

    (…)

    Président de l’association rennaise Intermède, qui oeuvrait pour l’insertion des jeunes sur le marché de l’emploi, cet ancien chef d’entreprise, père de cinq enfants, avait été reconnu coupable d’avoir utilisé 21.545 euros de fonds de l’association à des fins personnelles.

    Il était reproché à Mustapha Laabid d’avoir utilisé la carte bancaire de l’association pour régler des fast-food, des achats en grandes surfaces, des hôtels à Paris -alors qu’il venait d’être élu à l’Assemblée nationale- et Marrakech pour des vacances avec sa famille. Ses frais de téléphonie étaient aussi réglés par l’association. Financée uniquement par des subventions publiques, l’association a depuis été dissoute.

    www.leparisien.fr via fdesouche

  • Mustapha Laabid : l’autre visage de la Macronie

    Publié par Guy Jovelin le 08 août 2019

    Rédigé par notre équipe le 08 août 2019.

    Ce mardi 6 août, un député En Marche a fait parler de lui malgré les vacances parlementaires. Enfin un élu qui a le courage de se démarquer de la clique au pouvoir ? Que nenni ! Mustapha Laabid, député de la 1ère circonscription d’Ille-et-Vilaine a été rattrapé par la justice pour abus de confiance. Celui qui a fait carrière dans le monde associatif aurait piqué dans les caisses… Ce n’est pas beau ni très avouable, alors le député a fait appel de la décision en première instance. Un épisode bien peu glorieux qui dévoile si besoin en était un autre visage de la Macronie.

    Les élections législatives de 2017 ont représenté un jackpot pour des petits malins au nez creux. Venus de tous les horizons, les candidats d’En Marche devaient changer la politique avec de nouvelles pratiques. Les deux dernières années ont prouvé qu’il n’en était rien et la condamnation de Mustapha Laabid fait figure de rappel. Le député macronien a été condamné par le tribunal correctionnel de Rennes pour abus de confiance. Il a été ni plus ni moins reconnu coupable de détournements de fonds publics à hauteur de 21 545 euros. Son abus de confiance et son attrait pour l’argent d’autrui lui a valu une peine de 6 mois de prison avec sursis (évidemment), 3 ans d’inégalité (seulement) et 10 000 euros d’amende.

    Des subventions publiques devenues privées

    La décision du tribunal n’est pas exécutoire puisque Laabid s’est pourvu en appel. Logique, car celui qui se dit innocent (il n’a été relaxé en première instance que pour 385 euros de frais d’essence) ne peut pas traîner comme un boulet une telle condamnation dans les couloirs de l’Assemblée nationale. Non pas que cette maison soit hors de tout reproche, mais ça en fout un coup à l’image que la Macronie souhaiterait parfaite. En attendant le jugement en appel, Mustapha Laabid est donc un député au casier judiciaire vierge et hors de portée du moindre reproche…

    Il est toutefois inquiétant qu’un individu de la sorte soit aux manettes et décide du Budget de la France. En effet, que penser d’un homme qui a plaidé les « erreurs de gestion » et le « manque de temps » pour justifier plus de 20 000 euros d’envolés ? Le tribunal a reconnu l’« intention frauduleuse » de dépenses qui ont servis à payer des repas (pour plus de 15 000 euros) et divers achats difficilement justifiables. Le député se serait ainsi bien rempli la panse sur le dos de subventions publiques. Les Macroniens se reconnaîtraient-ils à leur grand appétit ?

    Avec des Mustapha Laabid au bas de la Macronie, des Castaneret de Rugy en haut, il n’y a vraiment rien à attendre de la soi-disant nouvelle élite qui gouverne les Français. Que tous ces petits marquis tentent de profiter n’est pas inconcevable étant donnée la nature humaine, mais il est insupportable de voir ces mêmes personnages exiger des Français qu’ils se serrent la ceinture et se taisent de gré ou de force. Un peu de tenue enfin !

     

    Source : 24heuresactu