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benjamin stora

  • Recevant Benjamin Stora, envoyé d’Emmanuel Macron, le président algérien Abdelmadjid Tebboune propose un “travail de mémoire” sur toute la colonisation française

    Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2022

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a proposé un «travail de mémoire» commun sur toute la période de la colonisation française en Algérie, lors d’un entretien avec l’historien français Benjamin Stora, a raconté ce dernier à l’AFP. L’entretien était d’autant plus inédit que le rapport de Benjamin Stora sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, remis en janvier 2021 à Emmanuel Macron, avait été fraîchement accueilli en Algérie.

    L’historien, qui était porteur d’une lettre du président français, a été reçu plus d’une heure lundi à Alger par le président Tebboune, à la veille de la commémoration en grande pompe du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. «C’est la première fois qu’il y avait une discussion au fond» côté algérien sur ces questions mémorielles depuis la publication du rapport, a souligné Benjamin Stora.

    Le rapport, sur lequel Emmanuel Macron s’est appuyé pour sa politique mémorielle, ne préconise ni excuses ni repentance, ce qui a été très critiqué en Algérie, notamment par les associations d’anciens combattants. […]

    La guerre de conquête a été très longue et très meurtrière. Elle a duré pratiquement un demi-siècle», de 1830 à 1871, rappelle Benjamin Stora. Elle a été marquée par une «dépossession foncière et identitaire» – «lorsque les gens perdaient leur terre, ils perdaient leur nom» – et par la mise en place d’une «colonie de peuplement», avec au final un million d’Européens sur neuf millions d’habitants.

    Autant de traumatismes qui perdurent jusqu’à aujourd’hui dans la perception réciproque des deux peuples et qui «expliquent la difficulté des relations franco-algériennes», dit-il. «Les gens ne connaissent pas ce qu’il s’est passé. C’est le problème de la transmission aux jeunes générations et du travail en commun», souligne Benjamin Stora.  […]

    Dans la missive remise par Benjamin Stora, le président français appelle au «renforcement des liens déjà forts» entre les deux pays et réitère son «engagement à poursuivre sa démarche de reconnaissance de la vérité et de réconciliation des mémoires». Il évoque aussi une «prochaine» visite en Algérie.

    Le Figaro via fdesouche

  • Benjamin Stora, en 2004, chez le général Giap, le vainqueur de Dien Bien Phu.

    Publié par Guy Jovelin le 01 septembre 2020

    Lionel Vives-Diaz
    Une photo qui commence à circuler, et c'est heureux.

    Benjamin Stora, en 2004, chez le général Giap, le vainqueur de Dien Bien Phu. On ne peut qu'être scandalisés de l'apologie par un propagandiste trotskiste français d'un des régimes les plus mortifères de la planète. N'oublions pas non plus que c'est dans les camps de la mort Viêt Minh que des milliers de nos soldats ont été enfermés, affamés, torturés et que les survivants nous ont été rendus à l'état de squelettes ambulants.
    Et c'est à un tel "historien" sectaire et partisan que Macron prétend faire écrire une histoire apaisée de la période française en Algérie ? Le FLN ne peut qu'être ravi de ce choix hautement idéologique; Ecrire l'histoire c'est pourtant aussi confronter les mémoires mais, là, tout ne va être vu qu'au travers d'un seul prisme. Ce sera donc uniquement de la propagande.

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  • Mission sur la mémoire? Non! Mission sur la repentance.

    Publié par Guy Jovelin le 25 juillet 2020
     
    Jean-François Touzé délégué général de Parti de la Franc

    Mission sur la mémoire? Non! Mission sur la repentance.

    Emmanuel Macron vient de confier à l'historien militant Benjamin Stora une "mission sur la mémoire de la guerre d'Algérie".

    En choisissant Stora le Président de la République dont on se souvient de la déclaration sur les "crimes contre l'humanité de la France en Algérie" a désigné celui qu'il considère, selon son coeur, comme "the right man at the right place" pour finaliser le processus de repentance déjà largement entamé par ses prédécesseurs, contrition exigée par Alger, imposée par le progressisme planétaire et réclamée chez nous par les tenants de l'humiliation nationale.

    Rappelons que Benjamin Stora dont la dense bibliographie et les prises de positions anti-coloniales témoignent de sa proximité avec le régime d'Alger, fut, dès 1968, un militant particulièrement actif de l'Organisation communiste internationaliste (OCI), mouvement lénino-trotskiste dit lambertiste particulièrement influent dont il fut permanent et dirigea l'appareil pendant dix ans de 1974 à 1984. Rappelons également que sa thèse de doctorat était consacrée à l'immigration algérienne en France et qu'il présida le Conseil d'orientation du musée de l'immigration jusqu'en 2019.

    L'homme de la situation donc...

    Benjamin Stora a été officiellement missionné par Emmanuel Macron. Il aurait tout aussi bien pu l'être par le Président Algérien Abdelmadjid Tebboune. Les choses auraient été plus claires.

    Le jour venu, la France nationale rétablira dans sa vérité ce que fut l'œuvre française en Algérie, rendra hommage à ceux qui l'ont faite et ont du, un jour, se résigner au départ (la valise ou le cercueil) du fait de la trahison d'une République félone. Notre France retrouvée célébrera alors ceux qui se sont battus et ceux qui sont tombés pour l'Algérie française.

    Jean-François Touzé
    Délégué général du Parti de la France.

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