Publié par Guy de Laferrière le 01 juin 2024
dien bien phu
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Geneviève de Galard « Une femme à Dien Bien Phu »
Geneviève de Galard (1925-2024), vient de nous quitter à 99 ans. Elle fait partie des vraies héroïnes françaises, des modèles à proposer à la jeunesse. Elle est surtout connue, à juste titre, pour son action héroïque lors du Siège du camp retranché de Dien Bien Phu.Convoyeuse de l’air et infirmière, elle est restée dans l’hôpital de campagne de Dien Bien Phu, dans les pires conditions, sous les bombardements ennemis, du 28 mars au 7 mai 1954, soit la fin tragique du siège. Au-delà de sa tâche de soulagement des douleurs physiques et des soins d’urgences, apportés avec un dévouement exemplaire, elle a joué un grand rôle dans le soutien moral aux combattants durant ces épreuve. Aussi, elle a parfaitement mérité son surnom « d’Ange de Dien Bien Phu », ou les médailles dont elle a été couverte, dans les suites immédiates ou lointaines. Contrairement à ce qui a été dit parfois, elle n’a pas inventé quelque nouveau rôle de la femme aux armées ; elle s’est inscrite dans une continuité directe de l’action au service des soldats blessés des infirmières militaires, très présentes notamment dans les deux conflits mondiaux ; elle en avait pleinement conscience, et a accompli, fondamentalement, et à un degré héroïque, le devoir de sa profession.Geneviève de Galard a passé les décennies suivantes à livrer son témoignage, et a fini par l’écrire. Elle a mené aussi une autre noble tâche, celle d’épouse et de mère de famille, avec trois enfants. On peut souhaiter que son nom sera donné à l’avenir à une rue dans chaque ville de France, au lieu de tant de personnalités des plus contestables ou nocives.Scipion de Salm - Membre du Bureau politique du Parti de la FranceA lire : Geneviève de Galard « Une femme à Dien Bien Phu », Édition des Arènes, Paris, 2003 -
Benjamin Stora, en 2004, chez le général Giap, le vainqueur de Dien Bien Phu.
Publié par Guy Jovelin le 01 septembre 2020
Lionel Vives-Diaz
Une photo qui commence à circuler, et c'est heureux.Benjamin Stora, en 2004, chez le général Giap, le vainqueur de Dien Bien Phu. On ne peut qu'être scandalisés de l'apologie par un propagandiste trotskiste français d'un des régimes les plus mortifères de la planète. N'oublions pas non plus que c'est dans les camps de la mort Viêt Minh que des milliers de nos soldats ont été enfermés, affamés, torturés et que les survivants nous ont été rendus à l'état de squelettes ambulants.
Et c'est à un tel "historien" sectaire et partisan que Macron prétend faire écrire une histoire apaisée de la période française en Algérie ? Le FLN ne peut qu'être ravi de ce choix hautement idéologique; Ecrire l'histoire c'est pourtant aussi confronter les mémoires mais, là, tout ne va être vu qu'au travers d'un seul prisme. Ce sera donc uniquement de la propagande. -
Dien Bien Phu, le 7 mai 1954
Publié par Guy Jovelin le 06 mai 2019
Pour beaucoup de jeunes de la génération qui m'a précédé, la chute de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954, fut l'élément déclencheur de leur engagement au service de la cause nationale.
Hélas ! Bien d'autres drames allaient suivre engendrant d'autres abandons et d'autres trahisons.
Mais ces trois mots, Dien Bien Phu, scansion obsédante d'un chant funèbre et de rage, continuent de raisonner en nous comme un rappel constant au devoir militant.
Honneur à tous nos officiers, sous officiers et hommes du rang tombés en Indochine et à ceux qui subirent l’abomination physique et mentale des camps viets.
JFT