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contrat de travail

  • 3.000 soignants ont été suspendus mercredi.

    Publié par Guy Jovelin le 19 septembre 2021

    Si le gouvernement pouvait afficher la même fermeté et traiter la  sécuritaire avec la même pugnacité, la France redeviendrait ce pays où il fait bon vivre, où l’insécurité n’est plus qu’un lointain « sentiment » et où le terroriste ne risque plus de traverser nos frontières clandestinement et infiltrer les flots de migrants.

    contrat de travail,contrôles surprises,soignants suspendusCar en matière sanitaire, la tolérance zéro est de mise pour nos héros.

    « Nous ne reculerons pas », prévient Jean Castex. « Le refus de se vacciner ne donnera lieu à aucun arrêt maladie », ajoute Olivier Véran, promettant d’effectuer des « contrôles systématiques » non pas en zones où il n’y a plus de république mais plutôt où il y a urgence : pour « toute prescription jugée suspecte ». Ou quand certains  sont renvoyés au rang de délinquants. « Les  sont des gens responsables et dévoués et ne pas être vacciné n’est pas un acte criminel ! » rappelle le Dr Gérald Kierzek, dans Le Figaro.

    « On va avoir la position la plus dure possible », renchérit le bon petit soldat Benoît Elleboode, directeur de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, qui annonce, lui aussi, « démarrer très rapidement » des « contrôles surprise » dans les établissements et chez les libéraux. Et voilà que ce gouvernement, clairement dur avec les faibles et faible avec les forts, se félicite des « effets très positifs » de sa menace de suspension immédiate du contrat de travail sans rémunération.

    « Il y a eu hier quelque 3.000 suspensions qui ont été signifiées à du personnel des établissements de santé ou médico-sociaux qui n’étaient pas encore rentrés dans un parcours de vaccination sur 2,7 millions de salariés », indiquait Olivier Véran au micro d’Yves Calvi, soulignant que « la continuité des soins a été assurée », mercredi. Pour autant, malgré une situation en apparence maîtrisée, des opérations sont déprogrammées, des consultations reportées, comme à l’hôpital de Montélimar du fait de l’absence de trois médecins anesthésistes travaillant au bloc. La direction envisage de « réduire la voilure » dans un autre service où « trois allergologues seront aussi absents », rapporte, à l’AFP, Philippe Charre, le directeur adjoint.

    Et le Dr Véran de qualifier un peu rapidement ces personnes suspendues qu’il décrit comme « essentiellement du personnel de service support, très peu de blouses blanches, c’est-à-dire surtout dans les secteurs de blanchisserie ou d’alimentation, ou voilà… Vous voyez ce que je veux dire… », lâche-t-il d’un air entendu. Mais quel message veut-il faire passer, exactement ? Que ce sont des emplois moins qualifiés et que cela explique leurs réticences, qu’il y aurait corrélation entre interrogations et niveau de formation ? Ou que ce sont plutôt des personnes en seconde ligne dans les hôpitaux et, donc, sans contact direct avec les patients ?

    Pas vraiment de quoi s’enorgueillir, donc, tandis que du personnel manque à l’appel et « que le dialogue est rompu à l’hôpital (ou dans le système de santé d’ailleurs) entre le “management” et les acteurs du soin, entre ceux qui décident et ceux qui font. On peut véritablement parler de maltraitance institutionnelle et de harcèlement, maintenant », selon le Dr Kierzek. Rappelons que le coût du contrôle des passes sanitaires à l’entrée des hôpitaux est estimé à 60 millions d’euros par mois, selon la Fédération hospitalière de France. Un budget qui, dans un monde normal, aurait pu être affecté autrement…

     

    Iris Bridier

    Journaliste

    Auteur
  • 60% des Français souhaitent régulariser les sans-papiers qui disposent d’un contrat de travail

    Publié par Guy Jovelin le 22 mars 2021

    Mars 2021 – Une étude Harris Interactive

    Régulariser les travailleurs étrangers résidant en Europe sans titre de séjour
    mais qui disposent d’un contrat de travail, afin qu’ils bénéficient des mêmes
    droits et rémunération que les travailleurs européens

    60% : Tout à fait favorable / Plutôt favorable
    40% : Tout à fait opposé(e) / Plutôt opposé(e)

     

    Permettre à tous les étrangers résidant depuis cinq ans en Europe de voter aux
    élections municipales et européennes, comme c’est le cas pour les étrangers
    originaires des pays de l’Union européenne

    56% : Tout à fait favorable / Plutôt favorable
    44% : Tout à fait opposé(e) / Plutôt opposé(e)

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    Source : fdesouche