Publié par Guy Jovelin le 03 février 2021
demande d'asile
-
Demande d’asile pour soins médicaux : les africains subsahariens ont plus de 97% de chances de voir leur demande acceptée quand ils ont le VIH
-
Immigration : mentir pour rester en France et faciliter la demande d’asile
Publié par Guy Jovelin le 09 août 2019
Par Tancrède le 09/08/2019Haider est Afghan, il était mineur lorsqu’il s’est présenté à la police de Cannes pour demander l’asile en France.
Mis à la rue lorsqu’il a atteint l’âge limite pour bénéficier des services de l’aide sociale à l’enfance (ASE), Hubert l’a recueilli dans sa maison où tous les réfugiés de passage sont les bienvenus. Parce que sa famille le lui a intimé, Haider a menti sur les motifs de sa fuite d’Afghanistan. Il a aujourd’hui décidé de raconter la vérité au risque de se couper des siens. Dire son exil, vouloir rendre son histoire conforme aux attentes supposées des officiers de l’OFPRA mais aussi aux canons narratifs de la société française sur les réfugiés, pouvoir dire l’exil quand on a été victime de violence dans son pays d’origine ou durant son voyage jusqu’en Europe, c’est le lot de la majorité des réfugiés et la clef pour obtenir la protection espérée.
Les demandeurs d’asile ont été conseillés. On leur a demandé de mentir : «si tu ne mens pas tu n’auras jamais la protection». On constate que bien souvent les motifs réels qui ont conduit la personne à quitter son pays d’origine sont bien plus graves que les motifs présentés dans leur demande d’asile. Une avocate
On écoute les anciens : «tu ne peux pas raconter ta vraie histoire, ce n’est pas très avantageux pour toi». L’histoire des talibans, c’est plus facile pour les papiers. Haider
-
Tribunal de Perpignan : « Je dois de l’argent en Algérie, donc je ne veux pas y retourner »
Publié par Guy Jovelin le 08 août 2019
Par Sebastien de Lyon le 07/08/2019X se disant… » C’est là, la formule consacrée pour désigner un étranger en situation illégale dont on ne peut déterminer l’identité. « Mohamed » se dit Algérien, mais les autorités consulaires de l’Algérie ne le reconnaissent pas. Il en va de même pour celles du Maroc et de la Tunisie.
[…]
Le voici une nouvelle fois devant ses juges pour avoir refusé de quitter le territoire malgré un arrêté préfectoral. Face au tribunal, par la voix de son interprète, il joue les bravaches : « Libérez-moi. Je ferai une demande d’asile et vous saurez qui je suis ! ».
« Ah, mais pour ça, il faut disposer d’une identité certaine… » Une manière pour le président de montrer que le serpent se mord la queue…« Et à quel titre cette demande ? »
« Ben, je fais comme tout le monde ».[…]