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féminisation

  • Jean-François Revel commente la féminisation des mots : "Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges.

    Publié par Guy de Laferrière le 02 janvier 2023

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    Jean-François Revel commente la féminisation des mots :
    "Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges.
    Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots.
    La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français de genre neutre comme en possèdent le grec, le latin et l’allemand. D’où ce résultat que, chez nous, quantité de noms, de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins. Leur genre n’a rien à voir avec le sexe de la personne qu’ils concernent, laquelle peut être un homme.
    Homme, d’ailleurs, s’emploie tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne le mâle. Confondre les deux relève d’une incompétence qui condamne à l’embrouillamini sur la féminisation du vocabulaire. Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille.
    De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie. Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes ?
    Absurde!
    Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels."