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fonctionnaires

  • “Il y a aujourd’hui en France 151 imams issus de la Turquie, dont 65% se trouvent être des fonctionnaires de ce pays”

    Publié par Guy Jovelin le 27 octobre 2020

    Pour l’ancienne journaliste Nahida Nakad, consultante en relations internationales au sein du think tank Public Diplomacy et spécialiste du Moyen-Orient, le président turc est engagé dans une politique délibérée d’entrisme et de déstabilisation dans plusieurs pays du monde, dont la France. La Turquie, note-t-elle, est « le premier pays en matière de financement de l’islam ». Si le président turc « soutient l’islam politique en Libye et des mouvements islamistes en Syrie », il est surtout « un leader expansionniste qui utilise la religion pour intervenir dans différentes régions du monde et chercher à les contrôler ».

    Quelle est l’influence de la Turquie en France ?

    NAHIDA NAKAD. C’est le premier pays en matière de financement de l’islam. Car son président, Recep Tayyip Erdogan, a mis au cœur de sa politique étrangère un islam conquérant. Il y a aujourd’hui en France 151 imams issus de la Turquie, dont 65% se trouvent être des fonctionnaires de ce pays. Ils suivent donc à la lettre l’idéologie décrétée par les autorités. A titre de comparaison, il y a 120 imams venus d’Algérie et 30 du Maroc. Des pays dont les ressortissants sont pourtant bien plus nombreux sur notre territoire.

    (…) La France dispose de la plus grande communauté musulmane en Europe. C’est pour cela qu’Erdogan accorde autant d’importance à notre pays. Souvenez-vous de sa visite officielle à Paris en janvier 2018. Il en avait profité, en marge d’une rencontre à l’Elysée, pour mobiliser la communauté turque avant l’élection présidentielle.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • UNE ADMINISTRATION PLÉTHORIQUE ET INEFFICACE

    Publié par Guy Jovelin le 26 août 2020

    POSTÉ LE AOÛT 25, 2020, 4:59

    Les ministres passent, l’administration reste en place.
    C’est le leitmotiv de nos hauts fonctionnaires qui, au fil des gouvernements successifs, décident s’ils leur obéissent ou non.
    Déjà, en 2003, Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, se plaignait que de nombreuses consignes ne soient pas suivies d’effets par une administration qui refusait d’obtempérer.
    En 40 ans, la population française a augmenté de 20 % et le nombre de fonctionnaires de 58 % (89 fonctionnaires pour 1 000 habitants), alors que la technologie informatique aurait dû permettre, au pire, une stagnation de l’effectif.
    Chez nos voisins Allemands, dans le même temps, l’effectif de fonctionnaires a diminué de 33 % (56 fonctionnaires pour 1 000 habitants).
    Cherchez l’erreur !
    Ne pensez surtout pas que c’est au détriment de la performance : l’administration allemande est plus efficace que la nôtre, la gestion de la crise Covid-19 l’a parfaitement démontré. Ces résultats sont incontestables et d’ailleurs incontestés !
    En effet, dans les hôpitaux allemands, il y a de 10 à 15 % d’administratifs, contre 35 à 50 % en France.
    Il ne faut surtout pas croire que cette contre-performance est limitée à la santé. C’est tout le secteur régalien qui est touché : la police, la justice, la diplomatie, la levée de l’impôt. Mais également tout ce qui peut être assimilé à l’État : le syndicalisme (financé par l’État), une majorité des associations (financées par les territoires).
    Seule l’armée fait exception, mais c’est dû au passé militaire de notre voisin.
    Avec 25 % du corps électoral, majoritairement politisé à gauche, les fonctionnaires ont compris qu’ils détenaient un pouvoir considérable, bien supérieur à celui de « l’Homme politique » qui, de droite ou de gauche, n’osera pas les affronter.
    La France est donc sclérosée par son étatisme ; le fonctionnaire décidera de lui-même ses besoins en effectif. Et, lorsque Nicolas Sarkozy souhaite en réduire le nombre, c’est en s’engageant sur de nouveaux avantages qui coûteront beaucoup plus cher que les économies souhaitées.
    Avantages qui sont d’office revendiqués comme droits acquis et qui n’empêcheront nullement l’augmentation des effectifs.
    Nous avons 2 millions de fonctionnaires en trop. François Fillon prévoyait d’en supprimer 500 000, Alain Juppé 300 000 et Emmanuel Macron 120 000. On en a finalement au moins 1 000 de plus depuis 2017.
    Il faut aussi rajouter le fait que, malgré une pléthore de personnel, l’administration sous-traite de plus en plus au privé (beaucoup plus efficace) en se plaignant de ne « pas y arriver ».
    Et, évidemment approuvée par une classe politique aux ordres, elle va demander et obtenir encore plus d’effectifs, accroissant alors de plus en plus son pouvoir de nuisance.
    Le fonctionnaire administratif, pour justifier son poste, va créer toutes sortes de contraintes aussi inutiles que néfastes, aussi bien contre ses propres collègues actifs que dans le secteur privé ou professionnel.
    Le fonctionnaire bénéficiant d’une situation de rente va être « managé » par 30 000 « hauts fonctionnaires », tellement hauts qu’on ne les voit plus, très grassement payés (souvent plus que le Président de la République), et qui vont inventer de faux besoins. Mais ils créent ainsi de vrais dommages, alimentant sans cesse le « monstre » devenu ingérable et irréformable.
    Il y a un précédent récent d’hyper-étatisme : celui appliqué par l’ex URSS qui s’est tout naturellement, et à la surprise générale, écroulée, mettant une vingtaine d’années à revenir sur le plan international.
    C’est ce qui attend notre pays et, avec la crise Covid-19, à très brève échéance.
    Faisons cette réforme de toute urgence avant que ce soit l’Histoire qui nous l’impose !

     

    Source : les4verites.