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g7

  • « Joe ! », au G7, l’intervention remarquée de Macron qui interpelle Biden devant les caméras

    Publié par Guy Jovelin le 29 juin 2022

    La séquence faussement naturelle a été remarquée et critiquée. Le lundi 27 juin, lors du deuxième jour du Sommet du G7 au château d’Elmau, en Allemagne, Emmanuel Macron a interpellé Joe Biden, alors que celui-ci était en pleine conversation. Emmanuel Macron l’a rattrapé prestement en criant « Joe ! », avant de lui signifier qu’il avait contacté le président des Émirats arabes unis pour lui « demander d’augmenter sa production » de pétrole, dans un contexte international tendu et dans le sillage d’un embargo européen sur le pétrole russe. Les caméras des différents médias ont capturé cet échange improvisé.

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1541539035931463681

     

  • « L’Afrique sub-saharienne sera clairement une priorité majeure » : Le G7 annonce un programme d’infrastructures de 600 milliards de dollars notamment pour l’Afrique

    Publié par Guy Jovelin le 27 juin 2022

    Le G7 a mis sur les rails dimanche 26 juin un vaste programme d’investissements à destination des pays en développement. À l’initiative des États-Unis, ce programme de 600 milliards de dollars veut répondre aux immenses chantiers financés par la Chine dans ses « Nouvelles routes de la soie », avec l’Afrique sub-saharienne comme une « priorité majeure », selon un haut responsable américain.

    […]

     

    Washington espère ainsi inverser la tendance face à la Chine. L’offensive chinoise « existe depuis des années et s’est traduite par de nombreux versements en liquide et de nombreux investissements », a dit dimanche un haut responsable de la Maison Blanche, « mais ce n’est vraiment pas trop tard » pour l’initiative du G7, a-t-il assuré.

    « Beaucoup de pays qui ont reçu des fonds ou des investissements du programme BRI (acronyme de la dénomination en anglais Belt and Road Initiative – NDLR) réalisent désormais, des années plus tard, qu’ils sont plus endettés, que leur PIB n’a pas progressé de manière significative, que les soi-disant investissements n’ont pas atteint leurs populations », a estimé la même source, qui n’a pas souhaité être nommée.

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    RFI via fdesouche

  • Le président Macron exhorte les pays du G7 à vendre leurs réserves d’or pour financer l’aide à l’Afrique

    Publié par Guy Jovelin le 12 juin 2021

    (…) “La singularité de l’Afrique c’est qu’elle n’a pas les moyens financiers aujourd’hui de protéger et de relancer son économie, comme l’ont fait tous les autres continents”, a souligné en mai sur RFI le ministre français des Finances, Bruno Le Maire.

    En avril, les chefs des finances mondiales ont accepté d’augmenter les réserves (DTS) du Fonds monétaire international de 650 milliards $ et de prolonger le gel du service de la dette pour aider les pays en développement à faire face à la pandémie. Seulement 34 milliards $ ont été alloués à l’Afrique.

    “La France veut aller beaucoup plus loin en réaffectant les DTS destinés aux pays développés au profit des pays africains”, a indiqué un officiel français aux journalistes.

    D’après Emmanuel Macron, un “new deal” est nécessaire pour l’Afrique afin d’apporter au continent une bouffée d’air frais.

    Aujourd’hui, le président français a appelé les membres du G7 à trouver un accord dans le cadre des efforts visant à redistribuer 100 milliards $ de DTS du FMI aux pays africains.

    Alors, comment financer le plan de sauvetage ?

    En conférence de presse, M. Macron s’est dit prêt à vendre des réserves d’or pour financer le sauvetage des économies africaines.

    Or.fr via fdesouche

  • Eduquer à l’avortement, une priorité du G7

    Publié par Guy Jovelin le 14 mai 2021

    La culture de mort à ses instigateurs, ses propagateurs, ses propagandistes, les pays du G7.

    Lors de la réunion à Londres des ministres du développement économique et des affaires étrangères du G7, en vue du prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays les plus industrialisés du monde (11-13 juin), parmi les priorités dont il a été question, celle concernant l’éducation des filles partout dans le monde  en y incluant l’avortement.

    Les ministres du développement et des affaires étrangères des sept pays (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis d’Amérique) sont particulièrement déterminés à « travailler en collaboration avec des partenaires des pays en développement, des institutions multilatérales, de la société civile, des groupes dirigés par des filles et de jeunes leaders, pour éliminer les obstacles à l’éducation ». Plus précisément, d’ici 2026, les pays les plus développés du monde représentés dans le G7, dont l’Inde, le Brésil, la Russie et la Chine sont exclus, souhaitent étendre les initiatives éducatives qui favorisent une éducation accélérée en cette période de « pandémie » et « post-pandémie » covid, y compris par la fourniture de technologies permettant l’apprentissage à distance, l’augmentation des programmes d’alphabétisation et de mathématiques précoces et, last but not the least, « accroître l’accès à une éducation sexuelle complète, en promouvant la santé et les droits sexuels et reproductifs ».

    Normalement, si tout procède comme décidé, la réunion des chefs d’État et de gouvernement de juin prochain réaffirmera donc l’engagement total du G7 en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR) de tous les individus. Engagement qui se concrétise financièrement.

    Or les jours qui ont précédé le sommet des ministres du G7, auquel le nouveau secrétaire d’État Antony Blinken, grand promoteur de la nouvelle politique étrangère américaine pro avortement et pro LGBTI, participait activement, le gouvernement de Boris Johnson avait annoncé une réduction drastique de l’aide aux pays les moins avancés du monde, une coupe nette qui affectera de nombreux programmes d’appui à l’avortement, notamment par l’intermédiaire de l’agence UNFPA des Nations Unies. La réduction du financement des programmes internationaux par le Royaume-Uni est de 85%, passant de 154 millions de livres à 23 millions de livres en 2021.

    Cette nouvelle a suscité l’ire de la directrice exécutive de l’UNFPA, Natalia Kanem : « La décision de Londres va dévaster nos plans de planification familiale et de santé reproductive dans le monde… avec cet argent, nous aurions pu payer des services de santé pour 4,3 millions d’avortements », tout autant que celle de Marie Stopes International et de l’IPPF qui s’inquiètent de la possible réduction des avortements dans le monde. Les pressions des multinationales et des agences onusiennes ont donc trouvé un écho dans le document sur l’éducation et l’avortement.

    L’excuse du « réchauffement climatique anthropique » où bien-être environnemental rime avec plus d’avortements est venu également soutenir cette « priorité » éducative des pays les plus puissants du monde…

    Francesca de Villasmundo 

     

    Source : medias-presse.info

  • Macron, le G7 et les écolos

    Publié par Guy Jovelin le 27 août 2019

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    Le billet de Patrick Parment

    On ne peut nier qu’Emmanuel Macron a réussi « son » G7. Un G7 qui s’est joué à plusieurs niveaux. Sur le fond, il s’agissait rien moins que de contrer les influences planétaires chinoises dans les domaines tant politique qu’économique et de réaffirmer la primauté de l’Occident et de son modèle économique, le libre-échangisme. Pour cette raison majeure, Donald Trump n’avait aucune raison de saboter ce G7 comme il est coutumier dans ce genre de raout. Emmanuel Macron avait préparé le terrain lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine à Brégançon, afin de ramener le tsar russe dans le giron occidental. Car, suite aux différents embargos qui touchent son pays, Poutine avait enclenché une série d’entretiens avec Pékin. Autre preuve, la présence du premier ministre indien Narendra Modi, plutôt proche des Russes, et qui incarne la résistance aux visées chinoises en Asie.

    Tout était donc réuni pour satisfaire un Donal Trump, symbole d’un monde régi par le libre-échange et dont l’Amérique est de fer de lance. Macron, ayant fait preuve de sa vassalité, Donald Trump pouvait repartir satisfait de ce G7.

    D’autant que Trump se fout complètement de la querelle déclenchée par Macron à l’encontre du président brésilien, Jair Bolsonaro. Cette vindicte subite est destinée à la politique intérieure française et à la montée, réelle ou factice (?), des écolos en vue des prochaines élections municipales. Car Macron veut également phagocyter cet électorat qui manque à son palmarès.

    Rappelons les faits. Macron a violemment mis en cause la politique du président Jair Bolsonaro, au sujet des feux de la forêt amazonienne. Bref, Macron s’en prend, au-delà cette forêt qui serait l’un des grands poumons de la planète, au leader populiste, limite facho, aux yeux de notre président. Macron se pose ainsi en défenseur de la démocratie et mieux encore, de la planète. Il va même jusqu’à déclarer vouloir abandonner les accords passés entre l’Europe et le Mercosur – ce qui, entre nous soit dit, serait une excellente chose.

    Sauf que ce que vise Macron, c’est bel et bien l’électorat écolo. Car sur le fond, l’affaire amazonienne est marginale. Le vrai poumon de la planète ce sont les océans et non cette forêt qui n’entre dans le processus qu’à hauteur de 5%. D’autre part, les feux les plus importants ne sont pas en Amérique latine mais en Afrique. Enfin, le Brésil n’est pas le seul concerné puisque la forêt amazonienne concerne tout autant les pays limitrophes du Brésil. Jair Bolsonaro n’a pas tort quand il dit que « l’Amazonie sera sauvée par les Brésiliens et non par la rhétorique hystérique et mensongère des médias aux ordres, des bureaucrates transnationaux et des ONG ».

     

    Source : synthesenationale