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  • Rénovation énergétique : la moitié du parc immobilier d’Ile-de-France pourrait être interdite à la location d’ici 2034

    Publié par Guy de Laferrière le 07 janvier 2023

    La loi Climat et résilience prévoit l’interdiction progressive de louer les logements étiquetés G, F et E, qui, en Ile-de-France, représentent la moitié du parc immobilier francilien.Depuis le 1er janvier, les logements classés G + selon leur diagnostic de performance énergétique (DPE) sont interdits à la location. Et suivront les habitations étiquetées G en 2025, F en 2028 et E en 2034. Ce qui exige pour une mise aux normes de fantastiques travaux de rénovation énergétique quand on sait qu’il y a 560.000 logements classés G dans la région. Les pouvoirs publics prévoient des dispositifs d’aides pour accélérer cette transformation du bâti mais encore faut-il que les entreprises du bâtiment puissent répondre à la demande.

    Les entreprises du BTP auront du pain sur la planche en Ile-de-France. Pour accélérer la rénovation énergétique, la loi Climat et résilience de 2021 prévoit en effet l’interdiction à la location des passoires thermiques, étiquetées de G à E selon leur diagnostic de performance énergétique (DPE). Evidemment ce sera progressif, les G à partir de 2025, les F 2028 et les E 2034, mais cela a déjà commencé puisque depuis le 1er janvier, les logements classés G +, c’est-à-dire ceux qui consomment plus de 450 kilowattheures par m² par an, sont interdits à la location. Mais surtout, cela concerne un nombre énorme de logements, puisque la moitié des résidences principales sont aujourd’hui classées E, F ou G, en Ile-de-France.

    L’Institut Paris Région (IPR) a sorti une note en octobre dernier indiquant que « l’Ile-de-France a un parc de logements énergivores supérieur à celui des autres régions (45 % contre 40 %) ». Mais avec les nouveaux DPE (voir encadré), les chiffres se sont affinés et on est donc passé à la moitié des logements. « En arrondissant, on a 27 % d’habitats classés E, 13 % de F et 11 % de G, précise Sandrine Beaufils, démographe au département Habitat et santé de l’IPR. Et dans une région en tension comme l’Ile-de-France, retirer dans deux ans 10 % du parc immobilier, ce n’est pas négligeable. »

    Alors bien sûr tous les logements G ne sont pas loués et les propriétaires résidents pourront évidemment garder le leur. Mais ça fait quand même du logement à rénover si on veut garder la même offre locative. « Pour avoir un ordre de grandeur, il y a 560.000 logements G dans la région quand l’objectif de construction en Ile-de-France, qui n’est pas souvent atteint, est de 70.000 habitations », indique Sandrine Beaufils. « On ressent déjà une raréfaction de l’offre locative depuis janvier, témoigne Olivier Princivalle, président de la Fnaim Grand Paris. Soit les propriétaires ne veulent plus louer, soit ils préfèrent mettre en vente. C’était déjà très difficile à Paris pour louer un logement, là, ça devient un parcours du combattant. »

    L’objectif est donc très ambitieux, trop diront certains, et le problème c’est que « pour l’instant, ça pêche un peu de tous les côtés », estime Sandrine Beaufils. « Il n’y a pas de facteurs positifs qui laissent penser que ce sera faisable », complète Olivier Princivalle. Il y a d’abord une question de coût. « En moyenne, pour de la rénovation énergétique, on est à 1.000 – 1.500 euros du m² sans compter l’envolée du prix des matériaux, précise l’agent immobilier. Et quand on ne peut pas faire de l’isolement par l’extérieur, par exemple dans l’haussmanien à Paris, on doit le faire par l’intérieur. » Ce qui veut dire réduire la surface de son logement, refaire les branchements électriques, la peinture, et tout ça fait grimper la facture. Sans compter que « l’isolement intérieur fait disparaître moulures et boiseries ». « En réunion publique sur la rénovation énergétique, la première question des gens est de savoir combien ça coûte et à quelles aides ils ont droit. Ils sont très cash », rapporte Jacques Baudrier, adjoint parisien en charge de la transition écologique du bâti.  […]

    Selon Olivier Princivalle, « dans certains immeubles, comme les haussmaniens, malgré tous les travaux, on n’atteindra jamais le D ». « Les retours d’expérience montrent […] que les travaux réalisés ne seraient pas synonymes de gains énergétiques suffisants », indique la note de l’IPR. Enfin, quand bien même décide-t-on de se lancer dans des travaux de rénovation, encore faut-il trouver les entreprises pour le faire. « Il n’y a pas assez de professionnels formés et agréés RGE [Reconnu Garant de l’Environnement] », déplore Sandrine Beaufis. […]

    20 minutes (article intégral)

     

  • Grand remplacement en Ile-de-France : les immigrés représentent 22 % de la population active

    Publié par Guy Jovelin le 29 octobre 2022

     le Grand remplacement en Ile-de-France : les immigrés représentent 22 % de la population active

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    Le chiffre vient de la très complotiste Insee, dans une analyse du 27 octobre, révélant qu’il y a 1,25 million de travailleurs immigrés en Ile de France, soit 22 % de la population active. 38 % d’entre eux ont la nationalité française.

    À titre de comparaison, la proportion d’immigrés au sein de la population active en Normandie, en Bretagne ou dans les Pays de la Loire atteint à peine 4 %.

    Un peu plus de la moitié de ces immigrés sont nés en Afrique, et 27 % sont nés au Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie).

     

    Source :  lesalonbeige

  • Chaque jour en Île-de-France, 95 voitures et deux-roues sont volés, la majorité des véhicules sont retrouvés en Seine-Saint-Denis

    Publié par Guy Jovelin le 23 février 2022

    Spécialisée dans les solutions de traçage des véhicules volés, la société Coyote Secure publie chaque année ses chiffres concernant les vols des deux-roues et quatre-roues en France. Comme le révèle Le Parisien, ce mercredi 23 février 2022, la région Île-de-France a été la plus touchée en 2021 avec 34 727 vols, soit 95 par jour.

    Ces chiffres, qui sont quasiment les mêmes qu’en 2020, ont été confirmés par le ministère de l’Intérieur. Si la majorité des vols ont lieu à Paris, le Val-de-Marne et les Hauts-de-Seine arrivent respectivement en deuxième et troisième positions. Mais c’est en Seine-Saint-Denis que la majorité des véhicules volés sont retrouvés, précise le quotidien francilien.

    Les motos et les scooters représentent presque 62 % des véhicules dérobés en Île-de-France. « Trois quarts de ces deux-roues étaient équipés d’une protection physique comme une chaîne, mais on voit que ça n’arrête pas les malfaiteurs », a expliqué à nos confrères Jérôme Arnac, directeur marketing et produits de Coyote. Il précise que la majorité des malfaiteurs sont aujourd’hui équipés de dispositifs électroniques qui leur permettent d’ouvrir les véhicules sans avoir à casser de vitres.

    Ouest-France via fdesouche

  • Immigration clandestine en Île-de-France : les fraudeurs du BTP auraient blanchi 41 millions d’euros

    Publié par Guy Jovelin le 19 janvier 2022

    Immigration clandestine en Île-de-France : les fraudeurs du BTP auraient blanchi 41 millions d’euros

    Soupçonnés d’aider des immigrés clandestins à travailler en France, mais aussi de fraude et de blanchiment, dix hommes d’origine pakistanaise, âgés de 30 à 40 ans, ont été mis en examen, vendredi dernier à Pontoise (Val-d’Oise), avant d’être écroués.

    Patrons et petites mains ont été interpellés, le 10 janvier à Argenteuil, Ermont (Val-d’Oise), Sevran, Tremblay-en-France et au Bourget (Seine-Saint-Denis) par les enquêteurs de l’Ocriest (Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers sans titre) épaulés par leurs collègues de l’OCRGDF (Office central pour la répression de la grande délinquance financière). Les enquêteurs de la police judiciaire leur reprochent d’avoir blanchi pas moins de 41 millions d’euros, en trois ans.

    www.leparisien.fr via fdesouche

  • Transports en commun en Île-de-France : en 2020, les étrangers représentaient 92% des mis en cause pour vols, 80% des mis en cause pour vols violents et 62% des mis en cause pour violences sexuelles

    Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2021

    La surreprésentation des mineurs et des étrangers parmi les mis en cause est particulièrement importante parmi les mis en cause pour vols sans violence, en lien avec l’existence de filières de criminalité organisée exploitant notamment des mineurs isolés.

    Les vols et violences dans les réseaux de transports en commun en 2020 – Interstats Analyse N°39 (21 décembre 2021)

    Ministère de l’Intérieur

    En 2019 :