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INFO LE PARISIEN. Une enquête, confiée à la police judiciaire parisienne, a été ouverte pour «dégradations volontaires au moyen d’un engin incendiaire en raison de la religion». Aucune interpellation n’a pour l’instant eu lieu.
Qui est le mystérieux pyromane ? Le deuxième district de police judiciaire vient de se saisir des incendies dont sont la cible depuis quelques jours des églises parisiennes. Une enquête pour « dégradations volontaires au moyen d’un engin incendiaire en raison de la religion » vient d’être ouverte. Selon nos informations, deux édifices religieux de la capitale ont été dégradés récemment, dont l’un deux fois. Trois faits au total survenus à chaque fois au petit matin.
L’église Notre-Dame-de-Fatima, située boulevard Sérurier à Paris (XIXe), a été touchée à deux reprises le 17 janvier et le 22 janvier. D’après une source proche de l’enquête, la porte de l’édifice aurait été aspergée d’un liquide inflammable. Un feu aurait ensuite été allumé à l’aide de journaux. L’incendie ne se serait pas propagé à l’intérieur du bâtiment.
La troisième dégradation remonte au 18 janvier. Cette fois à l’église Saint-Martin-des-Champs, située rue Albert-Thomas à Paris (Xe). Un feu a été allumé avec des morceaux de bois devant la porte principale. Cette fois, les dégâts ont été plus importants. Le feu s’est en effet propagé à l’intérieur.
Le réchauffement climatique a bon dos – et l’on voit bien l’inanité de l’argument pour justifier de la multiplication des incendies, quand « en même temps » les préfets interdisent l’accès aux forêts de midi à cinq heures du matin, voire 24h/24 dans certains départements. Autre situation qui étonne – l’impunité des incendiaires. Ceux qui ont mis le feu, puis l’ont relancé en Gironde (20.000 hectares, puis 7000 brulés), ou mis le feu aux Monts d’Arrée (1700 hectares), courent toujours.
A Fougères, ça fait deux ans que de mystérieux incendiaires sévissent, en toute impunité, constate le média régional breton Breizh Info, qui relate cette série d’incendies :
« Depuis 2020, le pays de Fougères est confronté à une vague d’incendie aussi mystérieuse que répétitive.
Récurrente et cyclique, la vague a repris depuis une dizaine de jours, notamment la nuit. Feux de broussailles, feux de ronds-points, départs d’incendie autour d’un centre commercial, les pompiers de la ville y voient immanquablement la main de pyromanes. Mais au-delà des limites de la ville, la vague de pyromanie semble avoir touché le pays de Fougères tout entier : A Luitré-Dompierre, le 10 juillet dernier, quinze tonnes de fourrages ont brûlé dans un hangar, les gendarmes soupçonnant un acte volontaire. Le 24, le feu détruisait une maison d’habitation à Antrain, entraînant le relogement de 8 personnes. Là encore les circonstances laissent les enquêteurs dubitatifs.
Mais c’est dans Fougères intra-muros que l’inquiétude grandit, car cette manie des incendies n’est pas nouvelle : en mai déjà, c’étaient des voitures qui brûlaient rue de la Pinterie car le feu avait été mis dans des poubelles, incendie doublé d’autres départs de feu en pleine ville, parfois à côté de maisons d’habitations. En novembre 2021, trois voitures avaient déjà été incendiées. En 2020, une dizaine de voitures avait subi le même sort« .
Incendies dramatiques : petit rappel pas inutile... Il y a un an, une bande d’écolos stupides se battait et - hélas ! - gagnait pour éviter les coupes contre le feu, prétendant protéger la forêt de la Teste de Buch. Aujourd’hui, la forêt est partie en flammes...
Toutes proportions gardées, ce fut un peu la même chose à Sivens, où le jeune Rémy Fraisse, à la tête bourrée d'inepties par des inconscients, a joué à la guerre avec les Forces de l'ordre, et a perdu la vie, pour que l'on ne construise pas un barrage, indispensable à la vie des gens, des animaux, de la végétation. Résultat, lui est mort, le barrage n'est pas construit, la région manque d'eau et tout grille : bravo les "escrolos" !
Le problème n'est pas la chaleur ni le soleil : le problème, c'est le manque d'eau. Si l'on a de la chaleur et du soleil, mais que l'eau abonde, on aura un Jardin d'Eden, un paradis luxuriant. Il faut consteller la France de retenues d'eau partout où c'est possible, et de retenues les plus grandes possibles; par exemple, là où il y a des grottes sans intérpet historico-artistique, en faire des méga-citernes. Voilà une vraie politqiue écologique, de respect et protection de la Nature et de la Création : végétaux, animaux, êtres humains...
Depuis plusieurs années, des restaurants clandestins s’installaient aux beaux jours, tous les week-ends, à ciel ouvert sur un terrain privé de la rue Jules-Vallès. Le lieu, frappé par un arrêté d’évacuation depuis le 15 mai, est en cours de nettoyage. Les riverains craignent cependant le retour des nuisances à tout moment.
C’était un « spot » devenu, au fil des années, très réputé dans la communauté congolaise d’Île-de-France, et même connu jusqu’en Afrique grâce aux réseaux sociaux. Le lieu ouvrait à partir du vendredi, 17 heures, puis les samedis et dimanches, dès le midi et souvent jusque tard dans la nuit.
Garages sauvages, église clandestine, ancienne casse transformée en espace de fête… Les riverains de la rue Jules Vallès à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) n’en peuvent plus et demandent à ce que les autorités fassent le ménage.
“On est abandonné, on est des une zone de non droit“, souffle un habitant de la rue Jules Vallès, M. H…, qui préfère rester anonyme. L’homme d’une cinquantaine d’années montre un portail en tôle au n°46. “Il y a des gens ici qui sont pas très contents qu’on dénonce leur business.”
“Trois à quatre cents personnes qui défilent”
Derrière le portail fermé avec un cadenas, se trouve une ancienne casse dont le terrain s’est transformé depuis quatre ans en lieu de fête clandestin. “Chaque week-end, il y a trois-quatre restaurants qui s’installent. Il y a des grillades, des ventes de boissons, tout ça au milieu d’épaves et de montagnes de pneus. Il y a jusqu’à quatre cents personnes qui défilent“, décrit le riverain excédé.
(…) En remontant vers l’avenue Lénine, la rue est également jalonnée de garages clandestins. Les voitures dont les carrosseries sont en cours de réparation sont garées à même la rue. “La piscine Claire Supiot qui a été inaugurée juste à côté, c’est très bien, mais c’est un cache misère: c’est le tiers-mondedans cette rue“, estime Romain Potel, dénonçant une situation qui s’est dégradée en toute impunité.
Un quartier en attente de renouvellement urbain
Michel Fourcade, le maire PS de Pierrefitte-sur-Seine, indique être conscient du problème et se projette dans la métamorphose. “Tout ce quartier est appelé à muter, insiste-t-il. Le problème c’est que le projet n’avance pas aussi vite qu’on le voudrait. Les propriétaires des parcelles problématiques ne veulent pas vendre à l’EPFIF [Etablissement public foncier d’Ile-de-France].”
(…) Nuisances sonores, pollution, incivilités voire menaces: selon M. H… une voisine aurait fait une dépression et aurait décidé de partir. “Nous on est coincé, notre pavillon a perdu tellement de valeur qu’on ne peut même plus le revendre“, lâche-t-il désabusé en pointant la chaussée complètement défoncée.
Pour lui, la situation s’est dégradée en dix ans. “A chaque fois c’est pareil, que ce soit l’église, les restos ou les garages sauvages: ils s’installent, voient que personne n’intervient et d’autres arrivent.”
À Paris comme en province, tirs de mortier, incendies et affrontements avec la police se sont multipliés.
À Montbéliard, des policiers ont été visés par des tirs de mortiers d’artifice, pouvant être mortel ou causer de sévères blessures et brûlures. Un suspect de 18 ans a été interpellé.
A Évreux, huit gendarmes mobiles ont été blessés par des jets de projectile. L’incendie d’une voiture s’est propagé à une maison dont les habitants ont dû être évacués. Il n’y aurait eu aucune interpellation
A Paris un incendie s’est déclaré dans un appartement du 13e arrondissement alors que les habitants du secteur se plaignaient de tirs de feux d’artifice intempestifs.
À Nanterre, un gymnase a été incendié. Plusieurs individus ont contraint un chauffeur à descendre du bus avant de jeter des engins incendiaires à l’intérieur.
À Talant (dans la banlieue de Dijon), les pompiers ont dû intervenir non loin d’habitations pour éteindre un incendie déclenché par des tirs dans des broussailles.
Les banlieues des grandes villes, en l’occurrence les régions parisienne, lyonnaise et lilloise, ont été les plus touchées. Des voitures ont ainsi été brûlées à Roubaix (Nord). Des feux d’artifice sauvages ont été observés dans plusieurs arrondissements lyonnais. Des feux, incendies de voitures et tirs de mortiers ont eu lieu à Villeurbanne, Vaulx-en-Velin et Vénissieux. À Rillieux-la-Pape, des groupes se sont opposés aux forces de l’ordre avec jets de projectiles et ripostes de gaz lacrymogènes.
Dans les Hauts-de-Seine, Suresnes et Villeneuve-la-Garenne, marquées par des violences urbaines pendant le confinement, ont été touchées. Comme Saint-Denis, Villetaneuse, Aubervilliers ou Bobigny en Seine-Saint-Denis ou encore les 12e, 14e, 15e, 18e, 19e et 20e arrondissements de Paris.
Plus de cinquante individus ont été interpellés à Paris et ailleurs en Île-de-France avec au moins sept gardes à vue à Paris. Et au moins quatre policiers ont été blessés dans les Yvelines et l’Essonne.
À #Orly ils veulent « cramer du flic ». Mais ces images ne passeront pas dans les médias… pas le temps faut parler des contrôles au faciès vous comprenez. pic.twitter.com/H1grfgcbD3