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procès

  • Langon (33) : Le procès du radiologue Bassam El-Absi, poursuivi pour viols, débute lundi. Alors que la première plainte avait été déposée en 2003, il n’a été radié qu’en 2019

    Publié par Guy de Laferrière le 18 février 2023

    Du lundi 20 au lundi 27 février 2023 se déroulera le procès du radiologue Bassam El-Absi poursuivi pour viols et agressions sexuelles au cours de l’exercice de sa fonction.

    C’est une sombre affaire qui a secoué le Langonnais en 2019. Le radiologue Bassam El-Absi qui exerçait au laboratoire Imagix à Langon est accusé par plusieurs plaignantes de viols et d’agressions sexuelles qu’il aurait commis lors des consultations notamment.

    Le 7 mai 2019, le docteur Bassam El-Absi est radié par la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins d’Aquitaine comme le révèle le journal le Parisien le 11 juin. Dans cet article, on apprend qu’au moins sept femmes dont « deux ex-secrétaires ont porté plainte contre le docteur ».

    Des premières plaintes ont été enregistrées à la gendarmerie en 2003 et en 2013. D’autres plaintes sont recueillies en 2016, une enquête est alors ouverte. Le docteur est mis en examen, mais il est laissé en liberté.

    L’ordre des médecins en décide autrement. Surviennent alors des articles de presse sur sa radiation en 2019, et de nouvelles plaintes en découlent. « Je me souviens, je suis tombée sur l’article du Parisien sur Facebook à 23h30, je me suis effondrée, j’ai pleuré et j’ai appelé ma mère. C’est là que j’ai compris que ce que j’avais subi n’était pas normal et que je n’étais pas folle », confie au Républicain l’une des plaignantes âgée de 30 ans au moment des faits.

    (…) Elle poursuit : « Rapidement, je sens que c’est bizarre, il fait des va-et-vient avec la sonde comme s’il simule un acte. Je me suis dit que ça devait être normal, c’était pour mieux voir l’embryon, car il continue de parler normalement devant mon mari. Et puis je sens qu’il met ses doigts dans mon vagin. L’examen dure longtemps, mais il dit que c’est normal, car il n’arrive pas à voir correctement l’embryon. Je suis mal à l’aise, et en sortant je dis à mon mari que je ne comprends pas trop cet examen, que c’est bizarre, et qu’il m’a fait mal. »

    (…) À l’approche du procès, la plaignante appréhende de revoir le radiologue, mais elle veut qu’il reconnaisse ses actes. « Comment a-t-il pu continuer d’exercer entre la première plainte de 2003 et celles de 2019 ? De quelles manières a-t-il été protégé ? J’ai envie d’avoir des réponses à mes questions. Que justice soit rendue pour les victimes. Ça va être éprouvant, mais c’est tellement important pour moi, pour nous, et pour toutes ces femmes. »

    Le Républicain Sud-Gironde via fdesouche

  • Procès de l’affaire Axelle Dorier : l'indécence jusqu'à la nausée

    Publié par Guy de Laferrière le 20 janvier 2023

    20 Janvier 2023, 07:00am | Publié par Thomas Joly

    Dans le box des accusés de la cour d’assises du Rhône, Youcef Tebbal et son cousin Mohamed-Amine Yelloule. Ils répondent de la mort d’Axelle Dorier, cette jeune femme de 22 ans qui, dans la nuit du 18 au 19 juillet 2020, à Lyon dans le quartier de Fourvière, fut percutée à deux reprises par une voiture puis traînée sous le châssis sur plus de 800 mètres (807 mètres exactement). Tebbal conduisait sans permis le véhicule, Yelloule, son cousin, était à son côté. Le conducteur risque jusqu’à vingt ans de prison. Une tragédie née d’une altercation à la sortie d’une soirée d’anniversaire.

    Le procès a débuté lundi dernier et devrait se terminer vendredi 20 janvier. Il n’est pas question de faire ici un compte-rendu des débats de ce procès dont le Progrès de Lyon tient, du reste, un journal précis, quasiment heure par heure. Un compte rendu qui fait froid dans le dos lorsqu’on lit les détails atroces qui ont ponctué les derniers instants d’Axelle. Durant ce procès, la cour, les jurés, le public et la presse auront entendu la douleur de la famille d’Axelle, de ses parents et ses deux petits frères jumeaux. Une douleur perpétuelle. Evan : « J’ai vu sur le sol beaucoup de sang, des cheveux et un morceau de robe à ma sœur. Là, je me suis effondré ». Théo : « Ils ont brisé notre famille ».

    Mais durant ce procès, la cour, les jurés, le public et… la famille d’Axelle auront aussi entendu des paroles qui ne peuvent que susciter un certain malaise et, pourquoi pas, une révolte certaine. Ainsi, l’avocat de Tebbal, pour rappeler les circonstances qui ont conduit au drame, de déclarer : « Ce petit ami, Clément, qu’Axelle fréquentait depuis trois semaines, qui manifestement baigne dans l’ultra-violence, qui est ancien militaire et qui a d’abord agressé cette Twingo, ensuite la Golf [conduite par Tebbal], et qui est allé jusqu’à mettre un coup dans le pare-brise. Il est à l’origine de tout, c’est pour cela que je lui ai posé cette question ‘‘Avez-vous une responsabilité dans la mort d’Axelle Dorier ? » Comment, en effet, ne pas être étonné de ce rappel du passé militaire de Clément, rappel juxtaposé à l’affirmation qu’il baignerait dans l’ultra-violence.

    Est-ce que le fait d’avoir été militaire donnerait des prédispositions particulières pour se montrer ultra-violent ? Et comment ne pas être étonné que l’avocat général, représentant le ministère public, pose cette question à Clément : « Vous êtes un ex-militaire ? ». « C’est quoi le rapport ? », aurait-on envie de répondre à la place du jeune homme. Mais Clément de répondre, un peu comme s’il était sur le ban des accusés : « J’étais dans la Marine nationale durant mes études ». Et si Clément avait été postier, livreur de pizza ou informaticien, lui aurait-on demandé s’il avait été postier, livreur de pizza ou informaticien ?

    Mais comment, aussi, ne pas ressentir un certain malaise et, pourquoi pas, une révolte certaine, lorsque la mère de Youcef déclare, après avoir dressé un portrait quasi angélique de son fils : « On aurait aimé que Youcef soit à la place d’Axelle. On a vécu 36 mois, peut-être pires que la famille d’Axelle ». Certes, on peut comprendre la douleur d’une mère dont le fils se retrouve du jour au lendemain en prison et doit répondre de faits abominables. Certes, il n’y a pas d’appareil pour mesurer, comparer la douleur de parents. Mais Youcef est vivant et Axelle est morte.

    Georges Michel

    Source : http://bvoltaire.fr

  • L’ancien président de l’Unef perd son procès contre le Quai d’Orsay : Il avait été remercié suite à des accusations de comportements inappropriés vis-à-vis de militantes

    Publié par Guy Jovelin le 20 septembre 2022

    L’ancien président de l’Unef perd son procès contre le Quai d’Orsay

    Jean-Baptiste Prévost avait été recruté comme conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France à Malte. Il a été remercié suite à des accusations de comportements inappropriés vis-à-vis de militantes à la tête de l’Unef entre 2007 et 2011.

    (…)

     

    Mais Jean-Baptiste Prévost a alors été rattrapé par des révélations sur ce qui s’est passé à l’Unef sous sa présidence. Le 28 novembre 2017, soit deux mois et demi après son arrivée à l’ambassade, Le Monde publie un article intitulé “Enquête sur un système de violences sexistes au sein du syndicat étudiant UNEF”. Le comportement personnel de Jean-Baptiste Prévost vis-à-vis des militantes du syndicat y est mis en cause, notamment lors des réunions du collectif national : “soudain, une vingtaine de portables bipent à quelques secondes d’intervalle : leurs propriétaires – les ‘petites meufs’ comme on les surnomme dans le syndicat – avaient reçu un SMS leur demandant ‘qu’est-ce que tu fais ce soir ?’ et les invitant à le rejoindre chez lui. La missive était signée du président qui les regardait depuis la tribune”. Ou encore: “un leader d’une minorité viendra voir le président pour lui demander de cesser ses avances insistantes envers une ‘camarade’. Il s’entend répondre : ‘je fais ce que je veux’”.

    Marion Oderda, ancienne responsable nationale, affirme dans l’article : “le chef avait une sorte de droit de cuissage…. J’étais devenue l’éponge entre les femmes qui se confiaient et un président qui ne pensait qu’à faire son marché dans les AGE. J’ai été dire à la secrétaire générale qu’il détruisait l’orga et qu’il fallait qu’il parte”. Mais c’est finalement elle qui quitte le syndicat. ”Je ne serai pas ton mac”, a-t-elle déclaré en partant, selon une seconde enquête de Libération publiée en février 2018.

    (…)

    www.capital.fr via fdesouche

  • Terrorisme : le procès inédit d’un groupuscule d’ultradroite OAS a débuté à Paris

    Publié par Guy Jovelin le 21 septembre 2021

    Terrorisme : le procès inédit d'un groupuscule d'ultradroite OAS a débuté à Paris

    Ils voulaient «enclencher la ‘remigration’ basée sur la terreur». Le procès inédit de six anciens membres du groupuscule d’ultradroite Organisation des armées sociales (OAS), jugés pendant deux semaines pour des projets d’attaques terroristes, a débuté mardi 21 septembre à Paris.

    Depuis 2017, six enquêtes liées à des projets d’attentats d’ultradroite, dont celle sur l’OAS, ont été ouvertes par le parquet antiterroriste. Ce dossier OAS est le premier à être jugé. L’acronyme OAS rappelle délibérément celui de l’Organisation armée secrète, responsable d’une campagne sanglante contre l’indépendance de l’Algérie dans les années 1960.

    (…) Leurs cibles envisagées: des personnes musulmanes, juives, arabes, noires… ou encore Christophe Castaner, alors porte-parole du gouvernement, et Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France insoumise.

    www.lefigaro.fr via fdesouche

  • Toulouse : l’ex député PS de la Haute-Garonne Kader Arif renvoyé en procès devant la Cour de justice de la République

    Publié par Guy Jovelin le 08 juillet 2021

    […]

    La commission d’instruction de la CJR a décidé mercredi de renvoyer Kader Arif devant la formation de jugement de l’institution pour “prise illégale d’intérêts, atteinte à la liberté d’accès à l’égalité des marchés publics et détournement de fonds publics en sa qualité de ministre délégué chargé des anciens combattants”.

    Kader Arif, qui fut aussi eurodéputé et député socialiste de la Haute-Garonne, est accusé d’avoir fait conclure entre février et avril 2014, alors qu’il était secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, un contrat portant notamment sur du “media-training” entre le ministère de la Défense et une société gérée par son frère, dont le nom n’apparaissait pas.

    Le marché s’élevait à 60.000 euros pour six ou sept sessions de “media-training”, mais une seule avait été réalisée.

    […]

    Il était déjà fragilisé par une enquête ouverte par le parquet de Toulouse après un signalement, en septembre 2014, d’élus d’opposition (ex-UMP) de l’ancienne région Midi-Pyrénées, terre d’élection de Kader Arif. 
    Ils avaient dénoncé “des anomalies” dans les relations contractuelles entre le conseil régional et deux sociétés successives, AWF Musique puis AWF, appartenant notamment à Aissa Arif, un frère de Kader Arif et à leurs neveux. 

    […]

    L’article dans son intégralité sur France 3 édition régionale