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indécence

  • Procès de l’affaire Axelle Dorier : l'indécence jusqu'à la nausée

    Publié par Guy de Laferrière le 20 janvier 2023

    20 Janvier 2023, 07:00am | Publié par Thomas Joly

    Dans le box des accusés de la cour d’assises du Rhône, Youcef Tebbal et son cousin Mohamed-Amine Yelloule. Ils répondent de la mort d’Axelle Dorier, cette jeune femme de 22 ans qui, dans la nuit du 18 au 19 juillet 2020, à Lyon dans le quartier de Fourvière, fut percutée à deux reprises par une voiture puis traînée sous le châssis sur plus de 800 mètres (807 mètres exactement). Tebbal conduisait sans permis le véhicule, Yelloule, son cousin, était à son côté. Le conducteur risque jusqu’à vingt ans de prison. Une tragédie née d’une altercation à la sortie d’une soirée d’anniversaire.

    Le procès a débuté lundi dernier et devrait se terminer vendredi 20 janvier. Il n’est pas question de faire ici un compte-rendu des débats de ce procès dont le Progrès de Lyon tient, du reste, un journal précis, quasiment heure par heure. Un compte rendu qui fait froid dans le dos lorsqu’on lit les détails atroces qui ont ponctué les derniers instants d’Axelle. Durant ce procès, la cour, les jurés, le public et la presse auront entendu la douleur de la famille d’Axelle, de ses parents et ses deux petits frères jumeaux. Une douleur perpétuelle. Evan : « J’ai vu sur le sol beaucoup de sang, des cheveux et un morceau de robe à ma sœur. Là, je me suis effondré ». Théo : « Ils ont brisé notre famille ».

    Mais durant ce procès, la cour, les jurés, le public et… la famille d’Axelle auront aussi entendu des paroles qui ne peuvent que susciter un certain malaise et, pourquoi pas, une révolte certaine. Ainsi, l’avocat de Tebbal, pour rappeler les circonstances qui ont conduit au drame, de déclarer : « Ce petit ami, Clément, qu’Axelle fréquentait depuis trois semaines, qui manifestement baigne dans l’ultra-violence, qui est ancien militaire et qui a d’abord agressé cette Twingo, ensuite la Golf [conduite par Tebbal], et qui est allé jusqu’à mettre un coup dans le pare-brise. Il est à l’origine de tout, c’est pour cela que je lui ai posé cette question ‘‘Avez-vous une responsabilité dans la mort d’Axelle Dorier ? » Comment, en effet, ne pas être étonné de ce rappel du passé militaire de Clément, rappel juxtaposé à l’affirmation qu’il baignerait dans l’ultra-violence.

    Est-ce que le fait d’avoir été militaire donnerait des prédispositions particulières pour se montrer ultra-violent ? Et comment ne pas être étonné que l’avocat général, représentant le ministère public, pose cette question à Clément : « Vous êtes un ex-militaire ? ». « C’est quoi le rapport ? », aurait-on envie de répondre à la place du jeune homme. Mais Clément de répondre, un peu comme s’il était sur le ban des accusés : « J’étais dans la Marine nationale durant mes études ». Et si Clément avait été postier, livreur de pizza ou informaticien, lui aurait-on demandé s’il avait été postier, livreur de pizza ou informaticien ?

    Mais comment, aussi, ne pas ressentir un certain malaise et, pourquoi pas, une révolte certaine, lorsque la mère de Youcef déclare, après avoir dressé un portrait quasi angélique de son fils : « On aurait aimé que Youcef soit à la place d’Axelle. On a vécu 36 mois, peut-être pires que la famille d’Axelle ». Certes, on peut comprendre la douleur d’une mère dont le fils se retrouve du jour au lendemain en prison et doit répondre de faits abominables. Certes, il n’y a pas d’appareil pour mesurer, comparer la douleur de parents. Mais Youcef est vivant et Axelle est morte.

    Georges Michel

    Source : http://bvoltaire.fr

  • L’indécente venue de Darmanin aux obsèques de Lola, tuée par sa faute

    Publié par Guy Jovelin le 27 octobre  2022

    Peut être une image de 8 personnes, personnes debout et plein air
     
    « Alors c’est fait. Ça a eu lieu.
    Le responsable direct de la non exécution de centaines de milliers d’OQTF [obligation de quitter le territoire français], se traduisant chaque année par des milliers de crimes et délits, était au premier rang des obsèques de la petite Lola, « invité » à peine imposé à la famille, quelques jours après avoir hurlé à l’indécence et à la récupération contre les lanceurs d’alerte et autres citoyens en colère, ces salauds coupables de dire les faits et de demander l’application la loi.
    Ce sinistre crime fera date dans l’histoire des grandes manipulations de Big Brother, au niveau des attentats terroristes transformés en quelques heures en kermesses contre l’islamophobie.
    Repose en paix, petite.
    Jamais ils n’auront notre silence. »
     
    de Laurent Obertone
  • INDECENCE

    Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2020

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    Un confiné 

    Ils sont rares les Français à trouver, comme l’actrice Lou Doillon (ci-dessus), que le confinement « est une merveille ». Surprise, à voir les photos publiées par la comédienne sur Instagram, elle vit dans un bel et grand appartement parisien, genre 200 m2. Ceci explique peut-être cela.

    La délectation avec laquelle l’écrivain franco-marocain Leila Slimani livre son « journal de confinement » dans le quotidien le Monde pourrait aussi avoir un lien, sait-on jamais, avec la belle maison de campagne avec jardin où elle réside et qu’elle nous décrit en long en large et en travers. Et si les grands médias nous épargnaient ces récits à la con où l’on philosophe péniblement sur l’enfermement dans 200 m2 ? Ils pourraient, à la place, se contenter de faire leur job, informer les lecteurs.

    Cela éviterait de remuer le couteau dans la plaie en faisant passer des banalités affligeantes d’artistes des broussailles pour des réflexions universelles.

     

    Source : synthesenationale

  • Rémunérations des grands patrons français : quand va cesser l’indécence ?

    Publié par Guy Jovelin le 28 août 2019

    Rédigé par notre équipe le 28 août 2019.

    Pinault (Kering), Charlès (Dassault), Pferdehirt (Technip)… les principaux dirigeants des grandes entreprises du CAC40 bénéficient de rémunérations records et toujours en augmentation. Certains n’oublient pas de faire appel à une armée d’experts fiscaux afin de profiter d’une année blanche 2018 sur le plan fiscal. Comment osent-ils ensuite nous demander de se serrer la ceinture ? 

    Dans les années 30, Henri Ford avait théorisé le principe du salaire maximal d’un patron. A l’époque, il préconisait un écart “admissible” de salaires de 1 à 40 dans les entreprises. Pauvre Ford, qui aujourd’hui se retournerait dans sa tombe en découvrant les écarts qui se pratiquent en 2019 dans le secteur privé. La rémunération des grands patrons correspond à 100 fois plus que celle de ses salariés, parfois bien au-delà. Le classement des revenus des dirigeants du CAC 40 met en lumière un monde déconnecté du réel où l’on jongle avec des niveaux de rémunérations qui n’ont plus aucun lien avec la performance des dirigeants.

    Le CAC 40 : une machine à cash pour les dirigeants

    Quel est le point commun entre Bernard Charlès (Dassault Systèmes), François-Henri Pinault (Kering) et Doug Pferdehirt (TechnipFMC) ? Ils occupent le podium des dirigeants les mieux payés du CAC 40 avec respectivement 22,9 millions d’euros, 12,20 millions d’euros et 11,34 millions d’euros. Ces chiffres phénoménaux prennent en considération le salaire fixe, le variable, les avantages en nature et les différents systèmes de stock-options pour l’année 2018. L’arsenal pour la rémunération des grands patrons est étoffé et évolue au fil du temps et parfois des scandales. Etrangement, la rémunération des dirigeants n’est pas toujours corrélée aux performances boursières, car si la Bourse a reculé de 11 % en 2018, la rémunération moyenne des dirigeants a progressé de 5,8 % pour atteindre 5,5 millions d’euros (la hausse fut même de 13,9 % en 2017).

    Les cours boursiers ne veulent plus dire grand-chose et la rémunération des têtes d’affiche du CAC 40 non plus. Les critiques contre ce système sont nombreuses depuis des années et malgré leur légitimité, il est encore possible de voir le désormais ex-patron d’Airbus, Thomas Enders, jouir d’une retraite chapeau « excessive » (terme employé par le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire) de 26,3 de millions d’euros… Malgré les polémiques autour des retraites chapeaux, rien ne change finalement et on attend toujours une limitation de ces dernières à 30 % de la rémunération du dirigeant.

    Pinault, Charlès et Pferdehirt s’en mettent plein les fouilles

    Certains jouissent donc d’une retraite dorée assurant au moins les trois générations suivantes d’être à l’abri du besoin, tandis que d’autres accumulent les millions au moment le plus opportun. Ainsi, on retrouve (encore) le patron de Kering, François-Henri Pinault, qui réalise une année 2018 exceptionnelle sur le plan personnel. Le milliardaire perçoit un salaire de « seulement » 1,2 million d’euros. Une goutte d’eau par rapport à certains autres grands patrons, mais que le numéro deux du luxe sait transformer en un océan grâce à un variable annuel de près de deux millions d’euros et surtout grâce à un variable pluriannuel de 18,6 millions d’euros ! Une rentrée d’argent qui a lieu en 2018, année blanche sur le plan fiscal

    Le groupe Kering se défend de toute manipulation comptable légale et argue que « les chiffres des rémunérations du PDG et du directeur général délégué versées en 2018 s’expliquent exclusivement par des mécanismes de rémunération variable de long terme, soumis à une formule mathématique indexée sur les performances du groupe ». S’il est vrai que le luxe a sauvé des eaux la Bourse parisienne en 2018, le versement de ces 18,6 millions d’euros tombe à pic. Rien d’étonnant sauf que François-Henri Pinault est aussi l’homme qui disait « comprendre » la colère des gilets jaunes.

    Un patron lucide lorsqu’il s’agit de faire les constats : « On est déjà dans un pays où les inégalités sont fortes, si en plus les inégalités augmentent et que vous n’avez pas de perspectives de pouvoir progresser socialement et que votre pouvoir d’achat mécaniquement baisse, c’est insupportable ». Pourquoi donc augmenter sa rémunération de 700 % cette même année ?

    On peut parier que l’année 2019 aura un visage similaire à celui de 2018, malgré l’opposition de plus en plus forte des actionnaires minoritaires qui peinent à se faire entendre. Car la raison du plus fort semble être toujours la meilleure.

     

    Source : 24heuresactu