Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

professeur

  • « Je ne veux pas être un deuxième Samuel Paty » : au Grand-Quevilly (76), un professeur menacé de mort par un parent d’élève, les cours ont été suspendus lundi matin, le prof demande à être muté

    Publié par Guy de Laferrière le 08 novembre 2022

    Un professeur du lycée Val-de-Seine au Grand-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime), affirme avoir été menacé de mort par un parent d’élève. Il a porté plainte. L’affaire est prise très au sérieux. Les enseignants se sont mobilisés et les cours ont été suspendus ce lundi matin. Témoignage.

    Ce lundi 7 novembre, la rentrée a été retardée de quelques heures au lycée Val-de-Seine à Grand-Quevilly, près de Rouen. Les élèves du lycée ont trouvé porte close jusqu’en milieu de matinée. Pour seule communication, ils ont reçu un message la veille leur indiquant que tous les cours étaient annulés jusqu’à 10h15.

    Selon nos informations, cette fermeture était liée à une réunion de crise qui s’est tenue en présence des équipes enseignantes, du proviseur et même de l’inspection de l’académie. Le motif : une violente agression verbale qu’un parent d’élève aurait proféré à l’encontre d’un professeur de l’établissement. Les faits auraient eu lieu avant les vacances, le jeudi 20 octobre. Ce jour-là, l’enseignant dit même avoir été “menacé de mort”. Encore sous le choc, il a accepté de témoigner.

    (…)

    “Si vous continuez je vais vous décrocher la tête”

    Face au professeur, le parent d’élève hausse le ton et se montre agressif : “vous prenez ma fille pour une merde, vous parlez mal à vos élèves.” Un autre professeur intervient pour tenter de le calmer. “Avant de sortir de la salle, il me pointe du doigt et hurle : ‘Si vous continuez comme ça avec ma fille, je vais vous décrocher la tête !’ Il était furieux, son regard était menaçant, je l’ai pris très au sérieux !”

    Depuis cet évènement, le professeur est en arrêt maladie. Son état psychologique a été jugé trop fragile pour reprendre les cours. 

    “Je ne veux pas être un deuxième Samuel Paty. Je ne me vois pas revenir dans cet établissement. J’ai demandé au rectorat à changer de poste pour me protéger.”

    Professeur menacé

    (…)France 3 via fdesouche

  • Pont-Sainte-Maxence (60) : un collégien menace de l’égorger, le professeur mis en arrêt maladie depuis, ne veut pas porter plainte pour « protéger » l’élève

    Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2021

    «  Cela fait deux semaines que nous sommes privés de cours d’histoire-géo », regrettent des élèves devant le collège Lucie et Raymond-Aubrac à Pont-Sainte-Maxence, dans l’Oise. Voilà plus de trois semaines, un élève a menacé cet enseignant, lui disant qu’il allait l’égorger, «  pour une histoire de copie non rendue », précise une source proche de l’enquête. La victime de ces menaces de mort a finalement déposé une main courante à la gendarmerie. Peu après, l’enseignant a été mis en arrêt maladie. «  À ce jour, il n’est toujours pas revenu  », indiquait un personnel du collège, lundi 18 octobre.

    L’élève, lui, n’a été exclu que trois jours de l’établissement et a repris les cours. «  C’est pas normal, c’est grave. Il aurait dû être exclu définitivement, estiment des élèves de troisième. En plus, c’est un prof super-gentil, qui connaît bien ses élèves.  » «  C’est un collège calme, affirme une autre adolescente. Mais il faudrait retirer certains éléments qui fument, se bagarrent ou nous harcèlent pour avoir des photos de nudes. »

    […]

     

    « Pas de vagues »

    Du côté de certains syndicats, le constat est amer. «  Nous avons le sentiment que le pas de vagues reste de mise et que la gravité de la menace n’a pas été prise en considération, estime l’un d’eux. Dans ce collège, beaucoup d’enseignants n’étaient même pas au courant de ces menaces de mort. Il n’y a même pas eu de conseil de discipline pour l’élève. Seul un changement de classe a été envisagé, un temps. »

    Le professeur, lui, s’est contenté de déposer une main courante au lieu de porter plainte pour «  protéger  » l’élève qui évolue «  dans une sphère familiale difficile  », indique une source proche du dossier.

    […]

     

    Courrier Picard via fdesouche

  • « Wallah écarte-toi » : une vidéo filmée dans une salle de classe montre un élève claquer violemment la porte sur sa professeur

    Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2021

     

     

     

     
  • Nancy: un professeur de mathématiques fait l’éloge des talibans.

    Publié par Guy Jovelin le 07 septembre 2021

    Combattants talibans à Kaboul, le 18 août 2021 © AP Photo/Rahmat Gul) / XRG115/21230269144080//2108180935

    Une enquête pour apologie du terrorisme est ouverte

    Si les faits sont avérés, l’individu devra en répondre devant la justice. Près d’un an après la décapitation de Samuel Paty, l’Éducation Nationale va-t-elle devoir faire la chasse aux profs radicalisés, en plus des élèves? 

    Alors que Jean-Michel Blanquer brandit fièrement ses nouvelles mesures pour juguler le coronavirus dans les salles de classe, un nouvel événement risque d’entacher son ministère. 

    « Jamais eu d’écho négatif jusqu’ici »

    Le 16 août, alors que l’été bat son plein, Khalid B. alimente son compte Facebook. Un jour après la prise de Kaboul par les talibans, il partage sa joie : « Ils ont la volonté et un courage sans limite… », écrit-il. Des propos comme on en lit régulièrement sur Facebook ou Twitter, et envers lesquels les deux géants de la communication numérique n’exercent généralement pas de censure, jugeant plus urgent de bannir de leur sphère les mots acerbes de Donald Trump ou ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à un vagin. Sauf que quand il n’est pas sur Facebook, Khalid enseigne les mathématiques, les sciences physiques et la chimie. Enseignant en Moselle au sein de l’établissement privé Notre-Dame-de-Peltre, de 2013 aux dernières vacances d’été, il semble qu’il serve l’Éducation Nationale depuis 2004.

    Auprès de nos confrères du Figaro, le directeur de Notre-Dame-de-Peltre a assuré n’avoir « jamais eu d’écho négatif  jusqu’ici» de son ancien employé. Celui-ci n’en est pourtant pas à sa première sortie. En juillet 2020, il partageait un extrait d’une conférence de Tariq Ramadan en écrivant, en guise d’introduction, un énigmatique « Force de sécurité… ». Le 14 juillet 2021, il partageait une publication du CCIE (Comité contre l’islamophobie en Europe, fondé par d’anciens membres du CCIF dissous par Gérald Darmanin) s’inquiétant du fait que Mohamed Sifaoui veuille le dissoudre. Très remonté contre le journaliste franco-algérien, il écrivait : « Un chien enragé. Sefaoui donne des leçons de démocratie au parlement belge, avec un discours mensonger dicté par les forces invisibles qui le financent.. chien ». 

    Quelques jours plus tard, il partageait son enthousiasme envers une interview de Marwan Muhammad, porte-parole du CCIF de 2010 à 2014, avec ces mots empreints de mystère : « De plus en plus et comme toujours… ». 

    L’enseignant trouve-t-il le temps long à Peltre ?

    Suite à son éloge, plus explicite cette fois, des talibans sur Facebook, Khalid a été suspendu « à titre conservatoire » par l’Académie de Nancy-Metz. Il semble que des internautes aient informé le rectorat de la passion de l’enseignant pour les nouveaux maîtres de Kaboul. La suspension permettrait de « protéger l’institution mais aussi l’enseignant lui-même, le temps de la procédure », a assuré l’Académie interrogée par notre confrère Paul Sugy du Figaro. Fort bien. Les chasses à l’homme étant d’usage sur les réseaux sociaux, nous avons choisi pour notre part de ne pas divulguer son nom de famille. En revanche, à l’heure où les enseignants sont infantilisés, soumis aux caprices de la machine administrative, et sujets au risque d’ostracisme pour ceux qui penseraient un peu trop à droite, comment ne pas s’indigner qu’un homme qui ne cache pas sa passion pour l’islamisme enseigne à compter à nos enfants depuis dix-sept années ? Les belles âmes auront beau tenter de nous enjoindre à prendre de la hauteur, à ne pas céder aux sirènes du ressentiment, à relativiser, à rappeler qu’il s’agit d’« un fait isolé », bref, de mettre l’affaire sous le tapis une fois encore jusqu’au prochain épisode, le mal est fait. 

    Khalid B. n’enseignait ni dans une banlieue difficile, ni dans un établissement REP (réseau d’éducation prioritaire), mais dans un établissement privé de Peltre. Village de 1900 habitants, Peltre est arrivé en tête du palmarès 2020 « des villages et villes où il fait bon vivre » du JDD. La vie y étant sans doute moins mouvementée qu’à Kaboul, on serait tenté de suggérer à Khalid de poser sa candidature auprès des talibans pour apprendre à compter à leurs enfants.

     

    éloge des talibans,nancy,professeur
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Enseignant
  • Cognac (16) : un professeur réclame sa mutation après avoir été pris à partie et accusé d’islamophobie par un parent d’élève

    Publié par Guy Jovelin le 17 juin 2021

    fdesouche

    C’était le 16 décembre 2020, deux mois jour pour jour après la décapitation du professeur Samuel Paty par un jeune Tchétchène radicalisé. Ce matin-là, aux alentours de 10 heures, Stéphane Didier, professeur d’histoire-géographie au collège Claude-Boucher de Cognac, a rendez-vous avec la mère d’une élève, Mme K., pour parler de la situation de sa fille, dont les résultats sont en baisse. Le rendez-vous se déroule dans la salle des professeurs. Deux autres collègues de Stéphane Didier, cachés par une cloison, sont également présents dans la pièce – où ils prennent leur pose, et deviendront des témoins auditifs clés de l’altercation.

    Rapidement la conversation s’envenime avec Mme K. « Durant notre échange, cette femme a volontairement porté des propos diffamatoires intimidants, avec menaces verbales, et outrageux relatifs au racisme antimusulman à l’égard de sa fille », indique Stéphane Didier, dans le procès-verbal de sa plainte, déposée quelques heures plus tard. Dans ce document – que Valeurs actuelles a pu consulter -, il affirme « n’avoir jamais tenu de tels propos » dans ses cours. « Je suis républicain et je respecte la laïcité appliquée dans mon pays », déclare le professeur, qui se voit reprocher par la mère de l’élève, musulmane, de pousser sa fille au suicide. La discussion monte d’un cran lorsqu’elle l’accuse de « regarder sa fille de travers » et de la « harceler » avec ses « remarques sur son travail et ses mauvais résultats ».

    Ce ne sont pourtant pas ces allégations qui inciteront Stéphane Didier à porter plainte, mais la suite de l’entretien, lors duquel Mme K. « a alors évoqué toute seule l’affaire Samuel Paty » tentant de « faire le lien entre le meurtre de cet homme et mon enseignement », affirme le professeur. « Elle a réitéré ses propos et ajouté dans un accès de colère irrationnel : “Vous savez ce qu’est l’affaire Samuel Paty. ” » Stéphane Didier décide de couper court à l’entretien, mais se voit encore traiter de « sale prof raciste »« En état de choc psychologique », il se rend le même jour chez le médecin, qui lui prescrit deux jours d’arrêt maladie, soit jusqu’au 18 décembre, date du début des vacances scolaires de Noël. Les professeurs témoins de la scène accepteront quant à eux de se rendre au commissariat. Tous deux confirment les insultes et l’évocation de l’affaire Samuel Paty comme point de départ de ces insultes.

    La suite de l’enquête sur Valeurs Actuelles