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révolte

  • Un flop à 5 milliards, révolte contre la pub pro trans de Budweiser

    Publié par Guy de Laferrière le 19 avril 2023

    La trouvaille politiquement correcte pour vanter la bière Budweiser s’est avérée être un incroyable boomerang : 5 milliards de dollars envolés. Il y en a qui pointent du doigt le sexisme, mais en attendant la société est obligée de prendre du recul et de revoir sa pub avec le trans Dylan Mulvaney, celui choisi par Nike pour la promotion de ses vêtements de sport féminins.

    Dans l’éternelle bataille pour savoir qui est le plus progressiste d’Amérique, la marque de la célèbre bière Bud Light, la plus populaire des Etats-Unis, a décidé de s’appuyer sur l’activiste transgenre Dylan Mulvaney, mais la décision s’est avérée être un boomerang sensationnel : la part de l’entreprise en bourse s’est effondrée (-4,7 %), perdant environ 4,56 milliards de dollars de capitalisation. Les impérissables accusations de sexisme ne manquent pas, mais en attendant l’entreprise a préféré faire marche arrière en créant un nouveau spot « patriotique ».

    L’affaire Bud Light et sa campagne publicitaire woke

    À la recherche de nouveaux groupes de consommateurs, Bud Light a décidé d’entamer un partenariat avec l’une des références du monde trans : né en 1996, Dylan Mulvaney peut se targuer d’avoir 1,8 million de followers sur Instagram et 10 millions de followers sur TikTok et sa transition de l’homme à la femme a été au centre du débat public. Profitant de la pandémie, il a raconté son expérience sur les réseaux sociaux, suscitant l’intérêt de nombreuses entreprises : de Nike à Kate Spade, il est devenue l’un des trans les plus demandés, gagnant plus d’un million de dollars. Mulvaney a également été accueilli à la Maison Blanche pour une rencontre avec Joe Biden. « Dieu vous aime », furent les mots de Joe le président démocrate pro-lgbtqi+.

    Bud Light a voulu en profiter : parier sur Dylan Mulvaney pour un sponsoring, « c’est comme choisir Lionel Messi pour tirer un penalty ». Mais même la poule aux œufs d’or peut s’avérer être un mauvais choix. Intitulée 365 Days of Girlhood, la campagne publicitaire de Bud Light a tout misé sur l’histoire transitionnelle de l’influenceur transgenre, avec des canettes de bière sur lesquelles son visage était imprimé.

    Contre toute attente de l’Anheuser-Busch, la maison mère de Bud Light, l’annonce a été reçue froidement. En plus de la baisse drastique des ventes, l’entreprise a dû faire face à de véritables actions de boycott : le chanteur John Rich a annoncé qu’il avait retiré la bière de son bar de Nashville, tandis que Kid Rock a sorti une vidéo qui le voit utiliser les Bud Lights pour l’entraînement à la cible.

    Entre sexisme et retour en arrière, la cancel culture pert la bataille

    Face à la polémique, beaucoup ont pointé du doigt le sexisme pour justifier le flop du coup publicitaire. Les accusations habituelles contre l’Amérique intolérante et la prétendue tranche transphobe de la société ont fleuri mais rien n’y a fait. Les fidèles consommateurs de la bière, les mâles blancs ou noirs hétérosexuels, ont boycotté la marque. « Je suis une cible facile », a pleurniché Mulvaney.

    Malgré les excuses promptement présentées, « Nous n’avons jamais eu l’intention de faire partie d’une discussion qui divise les gens. Notre métier est de rassembler les gens autour d’une bière », a écrit Brendan Whitworth dans une lettre ouverte publiée sur le compte Twitter de l’entreprise, Bud Light a préféré prendre du recul pour tenter de sauver la situation : après avoir perdu des milliards, elle a décidé d’accomplir un virage à 180° et de lancer une publicité patriotique, identitaire, en bref à l’opposé de la précédente woke. Les chevaux galopent de la côte est à la côte ouest, traversant les espaces les plus significatifs du pays tandis que le peuple américain est occupé à hisser le drapeau des États-Unis. Une publicité qui célèbre les valeurs stars and stripes, l’amitié mais aussi une certaine virilité, the american spirit. Bien loin de la mentalité de la cancel culture des progressistes à la mode Mulvaney.

    Reste à savoir si cela suffira à arrêter le boycotte.

     

     

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Ramzan Kadyrov lance un appel à la révolte dans les pays occidentaux

    Publié par Guy Jovelin le 29 juillet 2022

    Le dirigeant de la Tchétchénie, qui est un proche de Vladimir Poutine, s’est lancé dans une diatribe contre les pays occidentaux dénonçant la guerre en Ukraine.

    La guerre en Ukraine dure depuis plus de cinq mois maintenant et seuls la Russie et ses alliés voient « l’opération » en Ukraine comme une bonne chose.

    Kadyrov a déclaré : « Cet hiver, la Russie pourrait ne pas être en mesure de chauffer tout le monde au gaz en temps voulu. Ou, pour être précis, ce sera possible. Mais nous ne voudrons pas le faire. »

    Le dirigeant tchétchène faisait référence à la fin de l’approvisionnement en gaz de la Russie envers les pays européens, Gazprom ayant annoncé une réduction massive des arrivées de gaz.

    Il a continué : « On a dit aux Européens que c’était la faute de la Russie qui avait augmenté les prix de l’essence et des denrées alimentaires, alors que même un imbécile comprendrait que les fonds de réserve de ces pays ont été dépensés pour armer l’Ukraine. »

    Il a ajouté : « L’Europe respirera librement lorsque tous les premiers responsables de leurs États [dirigeants] seront remplacés avant le début de la saison froide. »

    Source : lfm.ch via lesmoutonsrebelles

  • La révolte gronde chez les pompiers

    Publié par Guy Jovelin le 26 août 2021

    Auteur : 

    La cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a rejeté le mardi 24 août une requête effectuée par 672 pompiers professionnels et volontaires contre l’obligation vaccinale contre le Covid-19 qui leur est imposée par la loi du 5 août 2021, a annoncé la cour ce mercredi 25 août. La juridiction internationale a estimé que ces demandes étaient hors du champ d’application de l’article 39 de son règlement qui permet de la saisir selon une procédure d’urgence lorsque les requérants sont exposés à « un risque réel de dommages irréparables ». Ce rejet est la preuve que, dans cette crise covidesque, l’on ne peut rien attendre des instances européennes, suppôts de la dérive hygiéniste des gouvernements occidentaux, eux-mêmes courroie de transmission des desiderata mondialistes.

    Le mépris de leur profession révolte le corps des sapeurs-pompiers, bien décidés à ne pas se laisser écraser. Un appel à la grève illimitée avait déjà lancé début août par l’un des principaux syndicats de pompiers professionnels français, la FA SPP-PATS. Si c’est avant tout une question de liberté bafouée, c’est également un problème de bon sens : au début de la crise, les pompiers travaillaient sans masque, puis devaient être présents même en étant positifs au Covid, et désormais le gouvernement voudrait qu’ils se fassent tous sans exception vacciner.

    L’obligation à la vaccination, concernant les pompiers mais également les soignants en tout genre et les militaires, est progressive. Il faut présenter au moins un test négatif jusqu’au 15 septembre, puis au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 jusqu’au 15 octobre. Toute personne ne répondant pas à ces obligations se voit interdite d’exercer son métier et son salaire est suspendu. C’est ce qui est arrivé à une petite dizaine de pompiers de Haute-Savoie, suspendus à partir du 16 août pour n’avoir pas présenté de test négatif : « Je me suis présenté à la garde et je me suis fait jeter comme un moins que rien, après 21 ans de service. Mon autotest n’a pas suffi », a raconté l’un d’eux au journal. « Il a fallu faire des exemples et on a été les premiers à en faire les frais. »

    Suzi Feufollet

     

    Source : medias-presse.info

  • Liban, après les pleurs, la révolte

    Publié par Guy Jovelin le 10 août 2020

    Liban, après le deuil commence la manifestation. Et la contestation a immédiatement conduit à une révolte contre le gouvernement et le Hezbollah : les manifestants ont occupé les bureaux des ministères. L’explosion du stcok de nitrate d’ammonium, qui a fait 158 ​​morts (bilan encore provisoire), 6 000 blessés et 300 000 sans-abri, a été ‘’l’étincelle‘’ qui a suscité le mécontentement, après des mois et des mois de crise économique et sanitaire. Et cela détruit l’équilibre fragile du gouvernement Diab.

    Des milliers de personnes sont descendues dans la rue, de 5 000 à 10 000 selon les estimations. En quittant le port, la zone la plus dévastée de Beyrouth, la foule s’est immédiatement heurtée à la police alors qu’elle se dirigeait vers le centre. Des groupes plus organisés de centaines de militants de l’opposition ont occupé les bureaux des ministères, dont le siège du ministère des Affaires étrangères, tandis qu’un affrontement très dur a eu lieu non loin de là sur la Place des Martyrs, le même où Rafiq Hariri, alors Premier ministre, a été assassiné le 14 février 2005. Etait attendue, vendredi, la sentence par contumace du procès international des auteurs présumés, tous les militants du Hezbollah, de cette attaque, mais le Tribunal spécial des Nations Unies pour le Liban a reporté la peine au 18 août, « par respect pour la d’innombrables victimes de l’explosion dévastatrice qui a secoué Beyrouth, en raison du deuil national de trois jours au Liban ». Le report de la peine n’a pas calmé l’opposition. Au contraire, elle a accru le ressentiment envers le Hezbollah, considéré comme le principal coupable de la catastrophe et du président maronite Michel Aoun, considéré comme le plus grand protecteur du Hezbollah. Les manifestants ont brûlé les photos d’Aoun hier.

    Des révoltés ont aussi tenté de prendre le quartier général de l’Association des banques, y mettant le feu avant d’être délogés par l’armée, selon un photographe de l’Agence France-Presse sur place. Les protestataires ont également investi les ministères de l’Économie et celui de l’Énergie, symbole de la gabegie des services publics, les coupures de courant alimentant la gronde. « Nous sommes officiellement en guerre contre notre gouvernement », a déclaré une militante, Hayat Nazer. Les banques sont la cible de la colère des manifestants depuis octobre en raison des restrictions draconiennes imposées sur les retraits et virements à l’étranger. 

    Ces manifestations ont fait un mort du côté de la police et environ 700 blessés. Ce sont d’autres victimes indirectes de l’explosion qui a secoué le pays.

    Le ressentiment très fort contre le mouvement armé chiite a pareillement augmenté après la déclaration de son chef Hassan Nasrallah, qui a nié toute implication du Hezbollah dans cette double explosion qui a eu lieu dans le port de Beyrouth.

    Le général maronite Michel Aoun, dans son discours télévisé, a plutôt tenté de mettre la responsabilité des explosions sur des saboteurs étrangers. Il a évoqué une éventuelle action militaire secrète dans laquelle « une bombe ou un missile » aurait été utilisée. Il demande aussi que l’enquête sur l’explosion soit uniquement libanaise et non internationale. Et a refusé l’aide d’Israël.

    Que le Hezbollah puisse être directement responsable du désastre car il contrôle le port de Beyrouth n’est qu’une hypothèse, mais c’est toujours une hypothèse bien fondée et c’est une cause de colère populaire au Liban, où le Hezbollah, quel que soit le déroulement des élections, reste toujours dans une position assez forte pour faire chanter tout gouvernement, avoir sa propre armée et propre infrastructure complètement à l’abri du contrôle des autorités étatiques.

    Le Hezbollah a en effet déjà produit des explosifs à partir de nitrate d’ammonium, lors du bombardement de touristes israéliens en 2012 à Burgas, en Bulgarie. Plusieurs tonnes de ce produit hautement explosif ont été saisies dans les dépôts secrets du Hezbollah dans le cadre d’opérations antiterroristes en Allemagne (au printemps dernier), en Bolivie, au Koweït, à Chypre et au Royaume-Uni au cours des cinq dernières années. C’est une arme ‘’pauvre‘’  car elle est facilement disponible sur le marché. Que le Hezbollah ait puisé dans un dépôt dans un port qu’il contrôle directement à Beyrouth pourrait expliquer pourquoi cette substance y est restée, dangereusement, toutes ces années et que personne ne s’est donné la peine de la stocker ailleurs.

    Le Premier ministre Hassan Diab a annoncé hier soir que lundi, au Parlement, il demandera la fin anticipée de cette législature et de nouvelles élections. « Nous ne pouvons pas résoudre la crise structurelle du pays sans élections législatives anticipées. »

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info