Publié par Guy de Laferrière le 14 juillet 2024
révolution
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Aux victimes de la Révolution
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Ecoles libres : l’armistice n’a jamais eu lieu dans cette fameuse guerre qui remonte à la Révolution française
Publié par Guy de Laferrière le 01 juin 2023
Suite à la volonté du ministre d’obliger l’enseignement sous contrat à faire de la mixité sociale, Anne Coffinier écrit dans La Nef :
[…] Le Secrétariat de l’Enseignement catholique n’a donc pas eu d’autres choix que se prêter au jeu. À court terme, il a gagné puisque le protocole d’accord Ndiaye/Delorme n’oblige pas les établissements privés sous contrat à un quota chiffré annuel d’élèves d’origine sociale défavorisée ou en difficulté scolaire. Il gagne aussi en ayant réussi à conditionner les efforts de mixité sociale à la perception par les écoles privées sous contrat du même montant d’aides sociales (notamment pour la cantine) de la part les collectivités locales que ce que reçoivent les écoles publiques. Mais à moyen terme, rien n’est garanti, surtout que l’Enseignement catholique a accepté de publier désormais les tarifs et la politique sociale pratiqués par chaque établissement sous contrat. Il est plus que probable que l’État, sur la base de ces données, imposera bientôt des quotas contraignants par école et restreindra drastiquement la liberté de recrutement des élèves.
À droite, nombreux sont ceux qui ont accusé le gouvernement de prendre la responsabilité de « rouvrir la guerre scolaire » en voulant amputer la liberté de recrutement des élèves par les écoles privées sous contrat. Mais il faut bien reconnaître que l’armistice n’a jamais eu lieu dans cette fameuse guerre qui remonte à la Révolution française : il suffit pour s’en convaincre de se souvenir de la suppression à l’été 2021 de l’école à la maison ou de l’enchaînement de lois depuis 2018 pour restreindre les libertés des écoles privées indépendantes. Dans cette guerre, l’Enseignement catholique s’est bien moins mobilisé pour défendre la liberté d’enseignement et les libertés éducatives des familles qu’il ne l’a fait pour conquérir des avantages financiers au profit des écoles sous contrat.Les parents veulent la liberté de choix
Aujourd’hui, et c’est assez peu souligné, les motifs justifiant politiquement le financement de l’école privée par l’État ne sont plus évidents. La loi Debré de 1959 prévoyait un secteur privé subventionné par l’État pour assurer la liberté de religion et permettre aux Français qui le désiraient de choisir « l’école avec Dieu » quand l’État proposait « l’école sans Dieu », comme le chantait Michel Sardou. Aujourd’hui, ce n’est pas pour la religion mais pour le niveau scolaire et la sérénité qu’elle offre que l’école privée est recherchée par les parents. Si l’État doit la financer, c’est désormais davantage au nom du droit au choix de l’école et à la liberté éducative qu’en raison de la liberté religieuse. En conséquence, deux réalités deviennent difficilement compréhensibles – et donc difficilement admissibles : la première est que l’État ne laisse pas plus de 20 % des élèves rejoindre les écoles privées sous contrat, alors que 60 % des Français le désireraient et que c’est un droit démocratique pour eux de pouvoir le faire. La seconde est les discriminations financières que fait peser l’État sur les familles qui choisissent une école privée. Rien ne permet de justifier le caractère payant des écoles privées sous contrat, puisque le principe du libre choix de l’école est reconnu et que l’enjeu n’est plus supposé être d’arracher à l’Église un maximum d’enfants pour enraciner la République.
Un sondage du 22 mai 2023, réalisé par l’IFOP, vient de montrer que les Français sont conscients du caractère très inégalitaire de notre système et qu’ils sont prêts à des changements importants. Pour augmenter l’égalité des chances, près de 6 Français sur 10 réclament une intervention de l’État en faveur du libre choix de l’école publique comme privée, c’est-à-dire la suppression de la carte scolaire régissant les affectations d’élèves entre les écoles publiques, et la prise en charge des frais de scolarité qui sont jusqu’à présent à la charge des parents choisissant une école privée. Cette enquête d’opinion est très encourageante et montre les progrès de la confiance en la liberté d’enseignement dans l’opinion publique. Pouvoir choisir son école publique ou privée au regard des besoins concrets de chaque enfant apparaît comme une évidence de plus en plus largement reconnue. Mais les Français veulent que ce choix se marie à la possibilité de côtoyer des enfants de tous horizons pour que l’école reste le creuset de la nation. En attendant que l’État subventionne le privé autant que le public, il faut instaurer des bourses sociales pour permettre aux enfants méritants d’origine humble d’intégrer les écoles privées. C’est justement ce que font les bourses d’accessibilité délivrées par la Fondation Kairos pour l’innovation éducative.
Source : lesalonbeige
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Krach bancaire : vers l’effondrement, la Révolution et l’or à 3000 $ l’once !
Publié par Guy de Laferrière le 18 mars 2023
Marc Rousset
Le CAC 40 a dévissé ce mercredi de 3,58 % à 6885,71. Tout cela à cause d’un battement d’ailes de papillon en Californie ! C’est en fait la banque centrale des États-Unis qui est à l’origine de la faillite de la banque californienne Silicon Valley Bank (SVB), car elle a été obligée de remonter les taux d’intérêt pour combattre l’inflation. SVB, la dix-neuvième banque américaine en matière d’actifs, avec 170 milliards de dollars de dépôts, était une banque honnête finançant de nombreuses « start-up » en Californie et de nombreux domaines viticoles. Cette faillite n’a donc rien à voir avec la crise des crédits hypothécaires « subprimes » pourris à hauts risques qui ont conduit en 2008 à la faillite de Lehman Brothers.
La SVB avait investi dans des produits très sûrs, des bons du Trésor américain, mais à un moment où les taux d’intérêts étaient très bas, voire négatifs. Et lorsque les dirigeants de SVB ont voulu vendre 20 milliards de dollars de bons du Trésor américain pour faire face aux retraits précipités des dépôts par les clients (bank run), SVB a alors essuyé une perte de 1,8 milliards de dollars. Les bons du Trésor avaient en effet perdu de leur valeur, suite à la hausse des taux d’intérêt déclenchée par la Fed ! Une levée de fonds en capital pour reconstituer la trésorerie n’a pas pu être réalisée et ce fut la faillite pour SVB.
Un autre fait marquant de cette faillite, c’est que l’Agence de garantie dépôts (FDIC) a immédiatement pris le contrôle de SVB et « Signature » (autre banque en faillite). Mais la FDIC propose un maximum de garantie de 250 000 dollars par déposant. Et pour certaines sociétés ayant des dépôts de plusieurs millions de dollars, c’était la faillite assurée, avec des répercussions économiques terribles, des faillites en chaîne, des licenciements sans fin (au minimum 100 000), des arrêts d’activité pour des sociétés innovantes de haute technologie (la moitié des « start-up » américaines), de recherche biologique, pleines d’avenir. C’est donc l’État fédéral américain qui remboursera la différence, de façon à ce que tous les déposants puissent récupérer leur argent. Seuls les actionnaires des banques et leurs dirigeants ont tout perdu dans cette faillite retentissante. En fait, c’est la politique du « quoi qu’il en coûte » et la fuite en avant qui continue, depuis 2008, pour maintenir le Système. Joe Biden, pour éviter que la situation ne dégénère, a déclaré qu’il sera fait tout ce qui est nécessaire (« whatever is needed ») !
Mais, suite à l’effet domino, c’est tout le secteur bancaire dans le monde qui a été dans la tourmente. Les valeurs bancaires en France et en Europe ont chuté de 10 % à 15 % et le Crédit Suisse, prestigieuse banque systémique qui avait déjà dévissé depuis deux ans, a accentué sa descente aux enfers avec une chute de plus de 30 % de son cours de Bourse. Son premier actionnaire, la Saoudi National Bank, avec 9,8 % des actions, a annoncé qu’il n’allait pas soutenir la banque suisse en apportant des capitaux nouveaux. Au nom de SVB s’est donc ajouté celui de Crédit Suisse, d’où une véritable tempête boursière en Europe sur toutes les banques : BNP Paribas, Société Générale, Commerzbank, Deutsche Bank. Le Prix Nobel Joseph Stigliz n’exclut pas d’autres défaillances. C’est en fait la Banque Nationale suisse qui, en s’engageant à apporter 50 milliards de francs suisses pour sauver la deuxième banque systémique du pays et trentième plus grande banque dans le monde, semble cette fois avoir véritablement sauvé les meubles !
Le problème financier, économique et structurel fondamental, c’est qu’à l’heure actuelle, suite à l’augmentation des taux d’intérêt par la Fed, on peut estimer aux États-Unis qu’il y a dans les portefeuilles d’obligations et de bons du Trésor des établissements financiers, environ 620 milliards de moins-values latentes, comme ce fut le cas pour SVB, en Californie, lorsqu’elle fut obligée de revendre les obligations à l’actif de son bilan, afin de renflouer sa trésorerie mise à mal par les retraits de ses déposants. De plus, suite à la remontée des taux, de nombreuses banques dans le monde doivent désormais rémunérer davantage leurs déposants, ce qui diminue leurs bénéfices.
Il se trouve que la plupart des Français ne savent pas que de nombreuses banques, les compagnies d’assurance-vie – dont la fameuse AFER, par exemple – n’évaluent pas leurs obligations au prix du marché qui tient compte de la hausse des taux d’intérêt, mais à la valeur nominale de leur remboursement. L’AFER estime que, suite à l’entrée perpétuelle de nouveaux déposants, elle n’aura jamais à faire des cessions sur le marché pour vendre ses obligations en portefeuille au prix du marché ! Mais quid si un grand nombre d’adhérents paniqués de l’AFER veulent récupérer leur argent ? Non seulement l’AFER sera obligée de revendre des titres avec des moins-values, mais étant donné ses faibles effectifs administratifs par souci d’économie, elle ne sera même pas capable de répondre aux demandes trop nombreuses de retraits par ses adhérents. C’est la raison pour laquelle il a été décidé aux États-Unis que toutes les obligations d’État détenues par les déposants seraient remboursées par l’État fédéral à leur valeur nominale et non pas au prix plus bas du marché.
D’où la ruée actuelle salvatrice sur les bons du Trésor américain car, à ce petit jeu, on est sûr de gagner ! Si les bons du Trésor baissent parce que les taux d’intérêt montent, l’État rembourse, en cas de faillite, à la valeur nominale de remboursement la plus élevée, mais si les taux d’intérêt baissent et que les bons du Trésor augment, le détenteur des ces bons garde le profit pour lui. C’est la fameuse loi du monde financier sans scrupules : les profits pour moi et les pertes pour les citoyens, les contribuables et la collectivité ! Suite à la ruée des achats par les investisseurs, les taux des bons du Trésor diminuent maintenant aux États-Unis et les détenteurs de ces bons ne peuvent que gagner !
Les États en Europe suivront-ils la même politique en cas de faillite d’une banque ou d’un établissement financier ? C’est fort probable pour éviter l’effondrement du Système, mais que se passera-t-il si cette action doit concerner de très nombreux établissements financiers en faillite ? Faudra-t-il qu’ils en aient encore les moyens ! Un nouveau “quoi qu’il en coûte” qui finira par conduire les États à la banqueroute en Europe, ce qui pend au nez de la France et de l’Italie ! Depuis 2008, les États ne savent que distribuer de l’argent en empruntant sur les marchés et en faisant reprendre par la BCE la plupart de leurs émissions souscrites par les banques, tandis que la BCE fait marcher la planche à billets à plein régime (assouplissement quantitatif de la BCE qui vient juste de s’arrêter).
Il se trouve que les banques centrales peuvent toujours émettre de la monnaie pour payer en monnaie de singe, mais qu’elles subissent aussi des pertes en détenant des obligations publiques ou privées qui se dévalorisent avec la hausse des taux ! La BCE détient ainsi à son actif la bagatelle de 4 410 milliards d’euros d’obligations rachetées dans le cadre de l’assouplissement quantitatif. La Banque nationale suisse qui intervient souvent sur les marchés, afin d’éviter que le franc suisse ne se valorise trop, vient d’essuyer en 2022, pour la même raison, une perte phénoménale de 132,5 milliards de francs suisses, soit pratiquement le même montant en euros !
La capacité de la Fed et de la BCE à limiter l’inflation par des hausses de taux d’intérêt est donc maintenant fortement entravée par la faillite de SVB et l’effondrement du Crédit suisse, banque systémique. De plus, un très grand nombre d’établissements sont en faillite virtuelle partout en Europe. La nécessaire réforme des retraites d’une France hyper-endettée suffira encore moins à rassurer les marchés financiers. Voilà les banques centrales prises au piège avec des injonctions, des obligations contradictoires entre l’inflation qui doit être jugulée et le risque des déposants réclamant leur argent dans de longues files d’attente devant les agences bancaires ! Il est probable que la Fed ne majorera pas du tout son prochain taux d’intérêt directeur, 0,50 % étant le maximum envisageable.
En fait, c’est le début de la fin pour le Système occidental qui se débat comme un beau diable depuis 2008, en pratiquant systématiquement la fuite en avant avec ses banques centrales, et qui a choisi de reculer pour mieux sauter et s’effondrer à terme d’une façon inéluctable ! En 2008, c’était en réalité de nouveau 1929 qui a été évité ! Mais demain, ce sera un krach pire que 1929 ! Et, comme toujours, lorsque les banques dévissent, l’or, valeur refuge, bondit ! Le métal jaune vient d’augmenter, en euros, de 10 % en 3 jours tandis que Crédit Suisse dévissait de 20 % ! On comprend mieux pourquoi les banques centrales en 2022 ont acheté 1136 tonnes d’or dans le monde !Il est fort probable que l’or va continuer à terme de s’envoler, étant déjà à 1920 dollars l’once malgré la hausse du dollar par rapport à l’euro ! Comme nous l’indiquions dans notre dernière chronique, l’expert Doug Casey estime que l’once d’or atteindra sans peine les 3 000 $. Et selon Jim Richards, autre expert incontesté, auteur de plusieurs ouvrages sur l’or et les crises, l’once d’or pourrait même s’envoler un jour jusqu’à 10 000 $ l’once !
Notre intime conviction, c’est que l’effet cumulatif d’un krach à venir pire que 1929 et de la défaite des Occidentaux en Ukraine ainsi que le constat de l’’échec de la politique économique et sociétale en France seront le point de départ d’une révolution conservatrice. Les Européens, après la chute du mur de Berlin, ont aussi commis l’erreur de ne pas se rapprocher de la Russie ! Les élites ont de plus favorisé la délocalisation stupide pour engraisser leurs entreprises multinationales, au lieu de mettre des droits de douane, sans se soucier de l’avenir économique, technologique et industriel des peuples, ni de la paupérisation croissante des populations, au nom des bobards et de l’arnaque du libre-échange mondialiste imbécile, puisque l’échange commercial se résume en fait à des importations et à une perte de savoir-faire sans contrepartie! Le déficit commercial français est aujourd’hui supérieur à 150 milliards d’euros !
Le prochain krach boursier et économique à venir en 2023 ou en 2024, après la victoire russe et la défaite traumatisante pour les bien-pensants de l’OTAN en Ukraine, sera à la fois le catalyseur et le déclencheur de la révolte des peuples contre l’UE et les élites actuelles progressistes, naïves, insouciantes et incompétentes du style Macron ! Ce sera alors le signal de la révolte populaire et conservatrice pour faire l’inverse de tout ce que l’on fait actuellement sur le plan économique, démographique, familial, sociétal, et politique (vivement le retour à la Real Politik !). Ce krach sera provoqué certainement par l’inflation non maîtrisée puisque le krach récent vient de démontrer l’impossibilité structurelle de remonter les taux d’intérêt aux États-Unis et en Europe, le surendettement démentiel de l’Europe du sud dont la France, et l’explosion de la zone euro !
Ce krach mondial sera pire que 1929 et aura pour conséquence, en France, la chute de l’incapable enfant-roi Macron, une révolte populaire, la providentielle réaction tant crainte par la gauche et la nécessaire révolution conservatrice pour redresser le pays, afin de nous sortir de cette lente, abominable et inexorable décadence qui dure depuis plus de 40 ans !
Source : synthesenationale
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JO 2024 : la France a déjà gagné une médaille
Publié par Guy de Laferrière le 15 novembre 2022
Celle du ridicule avec les Phryges, en forme de bonnet phrygien, qui seront les mascottes des Jeux olympiques et paralympiques. L’organisateur a choisi un symbole révolutionnaire dont il espère écouler deux millions d’exemplaires d’ici à 2024.
Ces peluches sont fabriquées en Chine pour la quasi-totalité. Le marché a été confié aux entreprises françaises Gispy et Doudou et Compagnie qui se le partage respectivement à 60% et 40%. Doudou et Compagnie prévoit de produire 15% de son quota dans son usine à Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) qui s’agrandira pour l’occasion. Le rembourrage, l’assemblage, et la couture seront réalisés en Bretagne mais les matières premières et les préparations des pièces détachées en Chine. A 26 euros le modèle de 24 cm (plusieurs tailles seront disponibles), la vente représente un marché juteux. La Révolution dite française est une affaire de bourgeois.
Source : lesalonbeige
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“Les Kalaches sont prêtes. C’est des rivières de sang qui va couler. Vive Allah. Vive la révolution islamiste”
Publié par Guy Jovelin le 14 août 2022
La société de restauration Sogeres, filiale de Sodexo, a reçu une lettre de menaces à caractère terroriste, suite à une demande de recouvrement d’une facture de cantine :
« Je ne paie pas, je me suis convertie à l’islam. La révolution arabe est là on est partout. On va vous faire cracher le sang. On va vous faire pire qu’à Samuel Paty. Vous avez vu ce qu’on a fait au stade de France. Les Kalaches sont prêtes. C’est des rivières de sang qui va couler. Vive Allah. Vive la révolution islamiste. Nous serons les maitres de la France. On va tous vous prendre ce sera pour bientôt, vive Mohamed ».
L’enquête a été transférée au Renseignement territorial de Marseille.
Source : lesalonbeige