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D’après un sondage exclusif de l’institut CSA pour CNEWS, publié ce mercredi 5 octobre, 80% des Français interrogés pensent qu’un racisme anti-blanc existe en France, dans certaines communautés.
A en croire le dernier sondage de l’institut CSA pour CNEWS, 8 Français sur 10 sont convaincus que le racisme anti-blanc est une réalité en France. Un sentiment sans doute favorisé par certains faits divers, à l’image de la démission de Boris Venon le 28 septembre dernier. Cet ancien adjoint au maire des Mureaux (Yvelines), avait affirmé avoir été victime d’agressions qu’il qualifie de «racistes».
Pour justifier son départ, l’adjoint a expliqué, lors du conseil municipal du 28 septembre, avoir subi «11 agressions» au cours de son mandat, dont des «menaces de mort» ainsi que des «insultes homophobes et racistes». Boris Venon a notamment assuré qu’un habitant lui aurait dit : «Le blanc, quitte ma ville. On est chez nous ici».
Malaise sur le plateau de Cnews ce samedi. Pierre Ménès est interrogé par les journalistes au sujet des propos de Lilian Thuram qui a dit qu’il fallait prendre conscience du racisme » plus généralement dans la culture blanche ». Le chroniqueur sportif y est allé aussi de son commentaire. » Le problème en France dans le foot c’est le racisme anti-blanc. J’invite les gens à prendre leurs voitures et aller faire le tour des matches en banlieue parisienne le week-end et à compter les blancs sur le terrain, à la limite il n’y a que le gardien et l’arrière-droit ».
Il poursuit : » J’ai essayé de mettre mon fils au foot au bout de deux fois il m’a dit : Papa j’y vais plus, on ne me parle pas, on ne me dit pas bonjour, on ne me passe pas la balle et on ne veut pas prendre sa douche avec moi ».
Depuis les propos de Lilian Thuram, les débats s’enchaînent au sujet du racisme anti-blanc. La ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme, la Licra a dénoncé une » dérive du combat antiraciste dans lequel Lilian Thuram s’est toujours investi ».
Ce n’est pourtant pas la première fois que Pierre Ménès agite la toile en évoquant la discrimination dans le foot. En 2010, lors de la Coupe du monde, il avait dit que le vestiaire était particulièrement marqué par » le racisme anti-blanc ».
Le site internet du magazine Le Point vient de publier la tribune libre d’un policier. Celui-ci répond à Aurélien Taché, député LREM du Val-d’Oise et membre du pôle idée de ce parti, qui a diffusé un tweet la semaine dernière niant l’existence du racisme anti-blanc.
Il faut se souvenir que c’est déjà ce député Taché qui s’était illustré en comparant le voile islamique à un simple serre-tête.
Le policier qui a rédigé cette tribune publiée par Le Point précise qu’il n’est pas Français de souche.
Sachez aussi que j’ai bien conscience qu’il est dangereux de s’attaquer à ce sujet. Toutefois, non seulement je suis policier et donc déjà catalogué comme facho par nos détracteurs, mais de plus, comme le prouve ce tweet, je pense que la lutte contre le racisme s’exprime trop fréquemment de manière hystérique et caricaturale. (…)
J’en ai assez de voir beaucoup trop de nos concitoyens se rejeter cette crainte d’être assimilé comme raciste, telles une patate chaude ou une grenade. Assez de voir ce combat être utilisé comme un faux-semblant, d’autant plus quand le but est de ratisser large. Enfin, même si mon devoir de réserve m’oblige normalement à me taire, ce genre de posture influe beaucoup trop concrètement sur ma vie de citoyen et de policier, ces dernières années, pour que je me taise davantage. (…)
C’est pourquoi j’en viens enfin à son allusion au « prétendu racisme anti-Blanc », qui pour moi trahi clairement tout le reste de son œuvre. Il est inadmissible de nier ce racisme au même titre que les autres. Je croise des victimes concrètes de ce fléau chaque jour. Il suffit d’aller visiter certains forums ou même certains réseaux sociaux pour vérifier l’ampleur du phénomène. Les Blancs y ont toutes sortes de surnoms. Ça va du petit Babtou au grand Babtou, quand ce n’est pas Gouffa, Kouffar ou simple mécréant. Cependant, généralement, la victime idéale y est tout simplement décrite comme le « céfran », facile à impressionner, facile à dévaliser, facile à humilier.
Dans beaucoup de quartiers, le petit céfran est non seulement une proie facile, mais aussi une aubaine pour se faire valoir auprès des potes. Il est déjà tellement accablant, en tant que policier, de ne pas pouvoir freiner ce phénomène convenablement et il faudrait en plus, d’après monsieur Taché et d’autres grands esprits, que nous les laissions seuls à la cave. Au nom de quoi devrions-nous nier ces plaies saignantes ?
Je suis désespéré à cette idée que l’on n’appelle plus un chat, un chat. Ces dissimulations de la vérité ou ces mensonges par omission, peu importe comment on les nomme, sont néfastes quoi que l’on dise. Je prétends même que cette politique décadente est en fait en grande partie responsable de ces amalgames dont notre société souffre. Le rejet de la vérité est un boomerang qui nous reviendra en pleine tronche à un moment ou à un autre. La véracité du terrain est indiscutable. Et non, monsieur Taché et consorts, vous n’arriverez pas à nous convaincre du contraire de ce que nos yeux voient.
Voici les derniers propos maboules de Maboula Soumahoro :
« L’homme blanc (…) ne peut pas avoir raison contre une noire et une arabe. Il va vraiment falloir que la France s’en rende compte. »
(déclaration diffusée dans l’émission de Lauren Bastide sur France Inter)
Qui est Maboula Soumahoro ?
Née dans une famille d’origine ivoirienne, elle a grandi en France, dans un quartier populaire du Kremlin-Bicêtre.
Après des études supérieures dans les universités de Créteil et de Jussieu en France, elle part, grâce à une bourse, étudier aux États-Unis à l’université Columbia à New York.
De retour en France, elle s’inscrit à l’université François-Rabelais de Tours en doctorat et y soutient en 2008 une thèse intitulée « La couleur de Dieu ? Regards croisés sur la Nation d’Islam et le Rastafarisme, 1930-1950 ». Elle y est aujourd’hui maître de conférence dans le département de langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes.
Dans les années 2010, elle est propulsée sur les plateaux de télévision, de LCI à France 2, pour culpabiliser les Blancs concernant le racisme ou l’histoire de l’esclavage. De 2013 à 2016, elle fut membre du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage.
En partenariat avec le Parti des Indigènes de la République, elle organise en 2014 une formation sur « L’invention de la race blanche » avec Félix Boggio Ewanjé-Epée, co-auteur — avec Houria Bouteldja et Sadri Khiari — de l’ouvrage Nous sommes les indigènes de la république .
Elle se réclame aussi de l’afroféminisme.
En 2012, elle co-fonde l’association Black History Month — dont elle est présidente —, qui organise les Journées Africana dont le but est de promouvoir « la connaissance et la passion pour les “mondes noirs” » et prétend qu’il y a nécessité de valoriser l’histoire des Noirs en France et de « mettre la République française face à la réalité de son histoire ».
Régulièrement, elle nie l’existence du « racisme anti-blanc ».
En novembre 2017, Maboula Soumahoro participe, sur LCI, à un débat télévisé qui porte sur un « atelier en non-mixité racisée ». Elle affirme également que le camp d’été décolonial organisé pendant l’été 2016 n’était pas « interdit aux Blancs », indiquant que des « femmes blanches » y ont participé, mais, note Le Figaro, « à condition de porter le voile »…
Essayez de dire ça : « L'homme noir ne peut pas, dans sa chair, dans son âme, incarner l'antiracisme. Non. Il ne peut pas être antiraciste. Jamais il n'aura raison contre une femme blanche ou asiatique. Il va bien falloir que l'Afrique le comprenne un jour ». Bien sûr que vous ne le direz pas. Et à supposez que vous le fassiez, les micros, dégoûtés, se détourneraient de vous.
Et maintenant, écoutez ça. « L'homme blanc ne peut pas, dans sa chair, dans son âme. incarner l'antiracisme. Non. Il ne peut pas être antiraciste. Jamais il n'aura raison contre une femme noire ou arabe. Il va bien falloir que la France le comprenne un jour. » C'était dans l'émission de Lauren Bastide sur France Inter, une radio qui vit de notre redevance audiovisuelle. Il est bien normal de payer pour être insulté, non ?
La personne qui a tenu, en toute liberté ces propos abjects, s'appelle Maboula Soumaharo. Pour éviter tout jeu de mot facile sur « Maboula, le féminin de maboule ? », précisons qu'elle est parfaitement saine d'esprit. La haine, en effet, n'est pas considérée comme une pathologie psychiatrique.
France Inter la présente comme étant « angliciste » et « civilisationniste ». Et précise qu'elle est maître (la radio dit « maîtresse ») de conférence à l'université de Tours. Pas un mot, en revanche, sur le fait qu'elle est proche des Indigènes de la République, une association qui vomit les « souchiens ». Pas un mot non plus sur le fait que Maboula Soumaharo co-organise des camps « dé-coloniaux » interdits aux Blancs.
Normal que France Inter ne le dise pas : on ne va quand même pas expliquer aux auditeurs à qui ils ont à faire. N'en déduisons pas pour autant que Maboula Soumaharo déteste tous les Blancs : elle en aime certains. Par exemple, Lauren Bastide, qui l'a reçue. Sa sympathie pour elle est si grande qu'elle n'a pas exigé être interviewé par un journaliste noir. Et si vous voulez savoir pourquoi la journaliste n'a pas réagi aux propos écœurants de Maboula Soumaharo, voici la réponse : c'est qu'un Blanc, ou une Blanche, ne peut pas avoir raison contre une femme noire...