Publié par Guy de Laferrière le 08 octobre 2024
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Le Parti de la France : persécution politico-judiciaire
Thomas JolyJérôme Bourbon, dans son éditorial du n°3631 de l'hebdomadaire Rivarol, évoque la persécution politico-judiciaire du Parti de la France. Juste un correctif : personne n'est à ce jour mis en examen !Extraits : « [...] On l’a vu encore lors des dernières législatives où un candidat du Parti de la France en Meurthe-et-Moselle, Pierre-Nicolas Nups, ainsi que son suppléant, Alexandre Hinger, le président du mouvement, Thomas Joly, et deux autres cadres du parti (Maxime Morlon et Thomas Petit), ont été mis en examen puis, le jeudi 3 octobre, placés en garde à vue pendant neuf heures pour avoir simplement conçu et placardé une affiche électorale où l’on voyait un garçonnet blond aux yeux bleus avec ce slogan : « Donnons un avenir aux enfants blancs ». Cela n’impliquait objectivement aucune haine envers les autres races, aucun rejet des autres peuples et ethnies, mais faire sienne une telle profession de foi, vouloir défendre, sauver, protéger les enfants blancs, leur donner un avenir, un espoir, leur permettre des conditions de vie et de travail décentes et un développement harmonieux est considéré aujourd’hui comme de l’incitation à la haine raciale. Le mouvement Black Lives Matter peut défendre avec énergie voire agressivité la cause noire et s’en prendre ouvertement aux Blancs, ce n’est pas considéré comme du racisme ou de la haine mais que des Français de souche entendent « donner un avenir aux enfants blancs » dans le cadre d’une campagne législative est jugé insupportable. Dès qu’il a pris connaissance de l’affiche incriminée, Pascal Schneider, le maire d’une des communes de la circonscription, Neuves-Maisons, a même déposé plainte et saisi le procureur de la République, qui a ouvert aussitôt une enquête confiée à la brigade de recherches de Nancy. Laquelle enquête a pour motif « provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à raison de l’origine ou de l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». Comme si cela ne suffisait pas, une seconde plainte a également été déposée à l’encontre de Pierre-Nicolas Nups par la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) de Nancy. Via un communiqué de presse, la Licra — qui soutient sans sourciller le génocide palestinien à Gaza perpétré par l’entité sioniste, mais la contradiction ne la gêne pas ! — annonce « condamner fermement l’odieuse affiche titrée “Donnons un avenir aux enfants blancs” » estimant qu’un tel slogan « est contraire aux valeurs de la République et constitue un appel à la haine à caractère raciste ».Pour la LICRA, tuer ou mutiler des dizaines de milliers de civils palestiniens, ce n’est pas du racisme ni de la haine mais l’affiche du Parti de la France avec un blondinet dessus et une campagne verte derrière lui, c’est en revanche de la haine raciale caractérisée. Voilà les misérables pharisiens auxquels nous avons affaire ! Le Parti de la France a publié ces derniers jours un bref communiqué dénonçant les odieuses persécutions politiques et judiciaires dont il est victime : « Le jeudi 3 octobre, Thomas Joly, Pierre-Nicolas Nups, Maxime Morlon, Alexandre Hinger et Thomas Petit étaient convoqués dans plusieurs gendarmeries suite à une enquête, diligentée par le Parquet de Nancy, en rapport avec l’affiche du Parti de la France “Donnons un avenir aux enfants blancs”. La garde à vue a duré pas moins de 9 heures alors que les 5 auditionnés ont usé de leur droit à garder le silence et qu’ils ont chacun remis une déclaration libre sur papier réfutant tout caractère illégal de l’affiche incriminée et démontrant l’interprétation malveillante qui en a été faite par des adversaires politiques. Ces persécutions politico-judiciaires resteront sans effet sur la volonté des cadres du Parti de la France de dire la vérité et de défendre le peuple français envers et contre tout. »On le voit, le gouvernement change mais la persécution des patriotes, des nationaux, des nationalistes et des dissidents demeure intacte. Il ne suffit pas que Gérald Moussa Darmanin ne soit plus à l’Intérieur ni Eric Dupond-Moretti à la Justice pour que la répression cesse ou diminue soudainement. C’est tout un Système cosmopolite qui reste en place et étend ses monstrueux tentacules. [...] »Source :rivarol.comRivarol n°3631 du 9/10/2024 (Papier) -
18 mois de prison ferme requis contre le directeur de RIVAROL : la répression devient folle !
Publié par Guy de Laferrière le 28 mars 2024
LA RÉPRESSION atteint actuellement des niveaux inouïs. Il faut se pincer pour y croire tellement la situation devient ubuesque. Ainsi, le mercredi 20 mars, le ministre chargé de la Lutte contre les discriminations, Mme Aurore Bergé, indiquait saisir la justice après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo de l’abbé Matthieu Raffray, un clerc traditionaliste, qui, dans le cadre d’une conférence de Carême sur les tentations à combattre, dit exactement ceci : « Nous avons tous des faiblesses. Celui qui est gourmand, celui qui est colérique, celui qui est homosexuel ». Difficile d’être plus pondéré et prudent. Eh bien c’est encore trop pour Madame Bergé qui, dans un message posté sur X (ex-Twitter), déclare : « Suite à des propos insupportables (sic) relatifs à l’homosexualité et que je me refuse à reproduire ici (resic), j’ai demandé à la DILCRAH de procéder à un signalement au procureur de la République sur le fondement de l’article 40. Je ne laisserai rien passer face à la haine (reresic), quelle qu’elle soit. » La DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, tel est l’intitulé complet) a aussitôt réagi, confirmant avoir engagé des poursuites judiciaires contre l’abbé : « A la demande d’Aurore Bergé, la DILCRAH a signalé au Procureur de la République les propos homophobes tenus par M. Raffray (sic) sur ses réseaux sociaux. Les prétendues “thérapies de conversion” sont illégales depuis 2022. Parler d’homosexualité comme d’une faiblesse est honteux. »
Sous la Révolution dite française, les ecclésiastiques étaient jetés dans des charrettes pour être guillotinés car ils étaient alors accusés de “superstition”. Désormais les héritiers idéologiques et politiques de la Terreur révolutionnaire veulent envoyer les clercs en prison pour “homophobie”. Tous les baptisés qui entendent rester fidèles aux positions du catéchisme et de la Bible, tant d’ailleurs l’Ancien que le Nouveau Testament, sur l’homosexualité (qui est « une abomination » selon le Lévitique, et saint Paul est aussi sévère sur le sujet dans sa Première Epître aux Corinthiens) peuvent donc s’attendre désormais à être ouvertement persécutés, vingt ans exactement après la promulgation de la loi créant un délit dit d’homophobie (loi du 30 décembre 2004 portant création de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité), une législation, précisons-le, adoptée sous un gouvernement et une majorité dits de droite tant à l’Assemblée qu’au Sénat, Chirac étant à l’Elysée et Raffarin étant Premier ministre.
LE MÊME JOUR, on apprenait que l’école primaire hors contrat Saint-Pierre-Julien-Eymard, tout près de Grenoble, était menacée de fermeture par le préfet de l’Isère à la suite d’un rapport vipérin du rectorat qui a inspecté l’établissement catholique traditionaliste, proche de la Fraternité Saint-Pie X, en janvier dernier. Selon le Dauphiné libéré, les services de l’Etat ont donné trois mois à la direction de l’école pour se mettre en conformité avec la loi avant de prononcer une fermeture temporaire voire définitive de l’établissement. Mais qu’a donc fait de si abominable la direction de cette modeste école primaire pour qu’on la menace ainsi de disparition pure et simple, alors même que le maire, très hostile, l’avait déjà provisoirement fermée 24 heures en février en arguant de manière erronée d’une grave insuffisance en matière de sécurité des locaux ? Le rapport du rectorat relève, manifestement effrayé, « des activités physiques et sportives non mixtes et genrées, avec du football pour les garçons et de la corde à sauter pour les filles » ! Toujours selon le quotidien local, « dans l’école privée hors contrat de Meylan, le programme d’Histoire est différent du reste de la France, avec une période préhistorique qui s’étend de la création de l’homme jusqu’à la découverte de l’écriture. Aucune frontière n’est dressée entre les ouvrages et les récits d’histoire et de religion. Enfin, aucun enseignement culturel et artistique n’est dispensé aux enfants. »
Autrement dit, les écoles où des transsexuels viennent exhorter les enfants et adolescents à se grimer, à se travestir, à changer de sexe, à réaliser leur transition de genre, bref à se mutiler, souvent de manière irréversible et ô combien douloureuse et dangereuse pour leur santé physique et mentale, pour leur salut de leur âme et pour leur vie ici-bas sont parfaitement conformes aux valeurs de la République, à l’ordre républicain mais pas les rares établissements privés qui dispensent encore un enseignement et une morale traditionnels. Voilà où l’on est dans un pays qui fut appelée la fille aînée de l’Eglise, qui compte tant de saints, de héros et de martyrs dans son histoire, où tant d’églises et de chapelles se dressent encore dans nos villes et nos villages, où les oratoires, les calvaires, les statues des saints et de la Vierge dominent les carrefours de nos rues, de nos chemins et de nos sentiers ou sont placés au sommet de nos collines et de nos montagnes.
TOUJOURS ce 20 mars, mercredi de la Passion, votre serviteur comparaissait devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris (chambre de la presse) pour trois dossiers distincts : un article mordant de Jean-Philippe Robiquet paru dans RIVAROL du 6 septembre 2023 et évoquant l’homosexualité de Gabriel Attal qui venait alors d’être nommé ministre de l’Education nationale et qui nous vaut une accusation d’homophobie (un an de prison ferme encouru), un éditorial du 15 février 2023 consacré au discours d’Elisabeth Borne, alors Premier ministre de Macron, au dîner annuel du CRIF pour contestation publique de crimes contre l’humanité (un an également de prison ferme encouru) et enfin une vidéo rivarolienne postée sur notre chaîne YouTube le 19 février 2023 pour « provocation publique à la discrimination, à la haine et à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » et également pour contestation de l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité (encore deux ans de prison ferme encourus).
Au terme d’une audience se déroulant dans une ambiance très hostile et devant un tribunal totalement féminin (la greffière et le procureur étaient également ce qu’on appelait autrefois des personnes du sexe), Madame le procureur de la République a requis contre le directeur de RIVAROL 18 mois de prison ferme (dont la révocation de neuf mois de prison avec sursis) et 15 000 euros d’amende. Elle a explicitement refusé tout aménagement de peine (bracelet électronique, travail d’intérêt général ou semi-liberté), malgré les six enfants mineurs (dont un bébé de quinze mois), expliquant que puisque votre serviteur ne comprenait toujours pas, il fallait frapper très fort, la haine envers les homosexuels et les juifs étant parfaitement intolérable. Pourtant, la seule haine que l’on voyait dégouliner lors de cette audience, c’était la sienne pendant son réquisitoire totalement glaçant. En tout, l’on réclame bien plus de 50 000 euros au directeur de RIVAROL puisque les deux parties civiles, l’Observatoire juif de France (OJF) et le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) exigent à eux deux près de 30 000 euros de dommages et intérêts, plus trois publications judiciaires aux frais du condamné dans Le Figaro, Le Monde et Le Parisien, ce qui ajoute, au moins sur le papier, quelque 15 000 euros supplémentaires. Enfin, cerise sur le gâteau, Sébastien Chenu, vice-président du RN et de l’Assemblée nationale, a réclamé via son avocat, Me Alexandre Varaut, 15 000 euros de dommages et intérêts car Jean-Philippe Robiquet aurait moqué son homosexualité dans son article daté du 6 septembre 2023. Voilà où en est aujourd’hui le RN mariniste mais cela n’étonnera que les naïfs.
LES TROIS JUGEMENTS seront rendus le 21 mai mais tout cela est loin d’être fini puisque votre serviteur comparaît à nouveau devant la XVIIe ce mercredi saint pour provocation à la haine et pour, tenez-vous bien, apologie publique de terrorisme par voie électronique. La peine pouvant aller dans ce cas jusqu’à sept ans de prison ferme et le tribunal étant habilité pour ce dernier délit à ordonner un mandat de dépôt dès le jugement de première instance. La répression, on le voit, devient totalement folle, franchement délirante. Il ne faut toutefois pas s’affoler ni désespérer malgré une situation d’une objective et exceptionnelle gravité. Toutes les aventures et destinées humaines rencontrent Gethsémani et le Calvaire.
Mais après la douloureuse et ignominieuse Passion se lève radieux dès l’aurore le soleil de Pâques. Malgré la noirceur des temps présents et les menaces qui se précisent et s’amplifient sur le journal et la personne de son directeur, n’ayons nulle crainte. Dieu dirige toute chose. Nous vous souhaitons de tout cœur de joyeuses, saintes et rayonnantes fêtes pascales. […]RIVAROL,<jeromebourbon@yahoo.fr>.
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Rivarol remporte une victoire judiciaire complète contre Paypal
Publié par Guy de Laferrière le 15 décembre 2022
Le mastodonte Paypal (service de paiement sur internet), qui avait arbitrairement pénalisé l’hebdomadaire Rivarol, par gauchisme, vient de se faire gifler en justice.
Une bonne nouvelle à savourer.
Tous ceux qui ont eux des problèmes avec Paypal pour motifs idéologiques peuvent maintenant espérer réparation devant les tribunaux.Jérôme Bourbon revient sur ce procès, tout au déshonneur de Paypal, dans son dernier éditorial :
« IL N’EST QUE les batailles que l’on ne mène pas, et que l’on ne mène pas jusqu’au bout, que l’on est sûr de perdre. Cet adage n’a manifestement rien perdu de sa pertinence. Qu’on en juge ! A la suite de la suppression arbitraire, le 23 mai 2022, de notre compte PayPal par la société éponyme, nous avons décidé, avec notre avocat, l’excellent Maître Paul Yon, de poursuivre cette société pour suspension abusive de notre compte afin que ce dernier soit rétabli dans les plus brefs délais.
En effet, sans aucun avertissement, ni par courrier électronique, ni par lettre recommandée, ce qui eût été la moindre des choses, alors que nous avions ouvert un compte PayPal le 9 mars 2010, il y a donc plus de douze ans, et qu’il n’y avait jamais eu jusque-là le moindre incident, le moindre litige, la moindre contestation, la société Paypal a décidé, le lundi 23 mai dernier, de « restreindre définitivement » le compte des Editions des Tuileries « en raison de risques potentiels » (sic !) Serions-nous des terroristes, des délinquants financiers, de dangereux aigrefins ? Aurions-nous fait des découverts, multiplié les impayés, commis des indélicatesses ? Nullement. Ce qui nous était tout à coup reproché n’était rien d’autre que des positions politiques jugées contraires à l’éthique de PayPal.
Me Erwan Poisson, avocat de la société PayPal, lors de l’audience du 23 novembre devant le tribunal de commerce de Paris, a ainsi expliqué que « le règlement PayPal sur les utilisations autorisées interdit notamment aux utilisateurs d’utiliser (quel charabia !) leur compte PayPal pour opérer des transactions impliquant “des objets qui prônent la haine, la violence, l’intolérance raciale ou d’autres formes d’intolérance discriminatoire” ». Toujours la même ritournelle ! Et Me Poisson de s’évertuer à démontrer que les Editions des Tuileries distillent la haine, ce pourquoi Paypal a pris la décision de fermer définitivement leur compte. A cette fin, l’avocat de PayPal a cité la tribune parue dans Le Monde du 7 mars 2022 et « rédigée par une trentaine d’historiens et de personnalités », dont les Klarsfeld, les présidents de SOS Racisme et de la LICRA, et appelant « à ce que le journal RIVAROL cesse de bénéficier d’aides publiques indirectes en raison de ses multiples condamnations pour provocation à la haine envers les juifs ». Me Poisson a évoqué également le casier judiciaire de votre serviteur et ses condamnations pour provocation à la haine raciale et contestation de crimes contre l’humanité.
Enfin, et c’est le plus énorme, le défendeur a prétendu, qu’en sus de la tribune parue dans Le Monde et des condamnations judiciaires du directeur de publication de RIVAROL, ce qui avait décidé PayPal à nous sanctionner n’était rien d’autre que la décision de la CPPAP de nous exclure de ses registres, de nous retirer son agrément. Or cette décision de la Commission paritaire des publications et agences de presse, prise sous pression le 4 mai, dans le prolongement de la tribune de délation de Klarsfeld et compagnie dans Le Monde, n’a été connue, rendue publique que trois semaines plus tard, le 25 mai, veille de l’Ascension, par un tweet de Conspiracy Watch de Rudy Reichstadt suivi d’une dépêche de l’AFP en début d’après-midi. Or, la décision de PayPal de clôturer notre compte a été prise deux jours plus tôt, le 23 mai au matin, à un moment où la décision de la CPPAP n’était pas encore connue, n’avait pas été rendue publique. Par conséquent, comment la société luxembourgeoise PayPal pouvait-elle connaître la décision de la commission paritaire ? C’est donc de sa part un mensonge caractérisé. Mais PayPal n’en est pas à une malhonnêteté près : son avocat a ainsi affirmé dans ses conclusions que nous avions été prévenus le 23 mai par un courrier électronique de la restriction définitive de notre compte. Ce qui est totalement faux. Nous avons vérifié dans toutes nos boîtes de messagerie, et même dans les spams, nous n’avons jamais rien reçu de PayPal. C’est si vrai que c’est un lecteur, plusieurs jours plus tard, qui nous a avertis du problème : il voulait commander un numéro de RIVAROL en payant par PayPal et la transaction n’a pas été autorisée. Et c’est ainsi que nous nous sommes rendus compte de la suppression arbitraire de notre compte. Ce qui, de la part de PayPal, est une méthode déloyale et détestable.
A la vérité, la société PayPal n’a nullement étudié en détails l’activité des Editions des Tuileries. Elle s’est seulement lâchement soumise, comme hélas beaucoup d’autres groupes et enseignes, à la pression d’activistes et de délateurs qui s’étaient constamment vantés de réussir à faire fermer notre compte PayPal, à l’instar de BTA (Balance ton antisémite) et des Sleeping Giants qui font au quotidien du cyberharcèlement en toute impunité et enjoignent aux différents groupes, banques et enseignes de sanctionner sévèrement tous ceux qui leur déplaisent et qu’ils traitent systématiquement de complotistes, d’antisémites, de racistes, d’homophobes, de transphobes, de fascistes, de nazis et autres qualificatifs qu’ils veulent péjoratifs.NOUS AVIONS donc demandé au tribunal de commerce de Paris devant lequel nous avions assigné en référé la société Paypal le 15 juillet dernier, d’ordonner la remise en état du compte des Editions des Tuileries, d’ordonner une astreinte de 200 euros par jour de retard à compter de la décision à intervenir et ce jusqu’à sa parfaite exécution, de condamner la société PayPal Europe et Cie SCA à payer à la société Editions des Tuileries la somme de 3 000 euros au titre de l’article 700 du Code de procédure civile, de condamner la société PayPal au paiement des entiers dépens de l’instance. Eh bien, à notre grande surprise, les décisions de Thémis nous étant rarement favorables, nous avons gagné sur toute la ligne, le tribunal de commerce de Paris faisant droit à toutes nos demandes, sans aucune exception, et nous accordant même les 3000 euros demandés à titre de réparation pour le préjudice subi. L’ordonnance de référé prononcée le 7 décembre 2022 par M. Jean-Louis Gruter, président, assisté de M. Renaud Dragon, greffier, est particulièrement sévère pour la société PayPal. Qu’on en juge :
« Nous relevons que les “activités interdites” (par le règlement de PayPal) prévoient des sanctions, PayPal se réservant le droit de juger elle-même sans passer par les autorités judiciaires compétentes, sans débat contradictoire, de sanctionner ses clients.
Nous relevons que les banques sont autorisées effectivement à prendre des sanctions de fermetures des comptes de leurs clients, mais les seuls motifs possibles sont strictement financiers, en général à raison de découverts significatifs (par rapport à l’activité du compte) non autorisés ou dépassés régulièrement. En l’espèce PayPal s’octroie le pouvoir de sanction au titre d’une morale strictement personnelle qui n’est pas opposable à la Loi ou à la jurisprudence.
Nous relevons au surplus que les dispositions de l’article 873 du Code de procédure civile sont justifiées, tant par l’évidence que l’urgence.
En conséquence, nous disons que les clauses 10.1 et 10.2 (du règlement de PayPal) sont considérées non écrites, et condamnerons par provision PayPal à remettre le compte des “Editions des Tuileries” en état, laissant ainsi les sommes disponibles à la libre disposition d’Editions des Tuileries, et ordonnerons une astreinte de 200 euros à compter du troisième jour à compter de la mise à disposition de la présente ordonnance jusqu’à parfaire.
Il paraît équitable, compte tenu des éléments fournis, d’allouer à la partie demanderesse une somme de 3000 euros en application de l’article 700 du nouveau code de procédure civile, déboutant pour le surplus. Nous condamnons en outre la PayPal Europe et Cie SCA aux dépens de l’instance. »LA VICTOIRE est donc nette et totale. Les motifs de se réjouir sont suffisamment rares de nos jours pour ne pas savourer comme il se doit ce succès auquel personnellement je ne m’attendais nullement, étant habitué à perdre la plupart des procès. Pour l’heure toutefois, PayPal fait de la résistance car, au moment où nous rédigeons ces lignes et où nous nous apprêtons à envoyer le journal à l’imprimerie, notre compte n’a toujours pas été rétabli. S’il ne l’était pas dans les quelques jours qui viennent, nous saisirions alors le juge de l’exécution pour contraindre Paypal à se conformer à la décision exécutoire (et qui ne peut donc en aucun cas être suspendue en cas d’appel) du tribunal de commerce de Paris. Nous vous tiendrons bien sûr au courant de ces démarches.
Certes une hirondelle ne fait pas le printemps. Et nous savons bien que ce petit succès n’efface pas tous les coups de boutoir que nous subissons à jets continus et qui ont été particulièrement nombreux et cruels cette année. Et qui, selon toute vraisemblance, ne cesseront pas l’année prochaine, bien au contraire. Toutefois, cette victoire inattendue (mais qui n’est pas forcément définitive) est une leçon qui doit fortifier en nous l’espérance et l’ardeur au combat. Il faut toujours se battre comme un lion, ne rien laisser passer, lutter pied à pied, résister jusqu’au bout, rendre coup pour coup, utiliser tous les recours possibles, toutes les possibilités légales ou réglementaires qui nous sont offertes, tenir, faire face, même lorsque la bataille semble mal engagée, même lorsque notre ennemi paraît infiniment plus puissant, même si nous avons le sentiment d’être David contre Goliath, le pot de terre contre le pot de fer. Oui, il faut se battre. Ainsi le veut la vie. Ainsi l’exige le devoir. Ainsi le commande l’honneur. Ainsi le réclame la justice. »Source : contre-info
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Retrouvez le stand de Rivarol à la Fête du Pays Réel le 19 novembre 2022 à Rungis
Publié par Guy de Laferrière le 05 novembre 2022
Auteur : Léo Kersauzie
La Fête du Pays Réel est l’un des plus importants évènements annuels du camp catholique et national. Après un report forcé en raison des contraintes covidistes, la Fête du Pays Réel est de retour et s’annonce déjà comme LE rendez-vous à ne pas manquer.
Comme pour les précédentes éditions, la Fête du Pays Réel réunira plus de cent cinquante stands d’auteurs, d’éditeurs, d’artistes, d’artisans, de mouvements, d’associations et de congrégations religieuses.
Un espace restaurant et sandwicherie sera également ouvert sur place tout au long de la journée.
. Vous voulez faire partie des exposants ?
. Vous voulez venir dédicacer vos livres ?
Dépêchez-vous et profitez des espaces disponibles. Contactez sans plus tarder le secrétariat spécialement dédié à cet événement ( Téléphone: 06 65 40 20 35 – Courriel : paysreel@civitas-parti-catholique.com )Source : medias-presse.info
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Le CRIF loue la censure de la presse
Publié par Guy Jovelin le 20 août 2022
Auteur : Pierre-Alain Depauw
Ils étaient Charlie, battaient le pavé et signaient des communiqués pour le droit intangible à la liberté d’expression et la liberté de la presse, mais ils se réjouissent de chaque coup de butoir dont est victime l’hebdomadaire Rivarol.
Il ne faut chercher aucune cohérence dans le monde d’aujourd’hui où les hypocrites et les Tartuffe règnent en maîtres.
Source : medias-presse.info