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séminaires

  • Le préfet de la Congrégation du culte divin veut chasser les tendances traditionalistes des séminaires

    Publié par Guy Jovelin le 05 mars 2022

    contre-info

    Via della Conciliazione, siège de la Congrégation du culte divin

    « Le préfet de la Congrégation du culte divin et de la discipline des sacrements, Mgr Arthur Roche, s’inquiète de la promptitude avec laquelle les nouveaux prêtres, à peine sortis du séminaire, s’empressent de célébrer avec le missel romain de 1962.

    Dans un entretien accordé au magazine britannique The Tablet le 24 février 2022, le préfet de la Congrégation, l’archevêque Arthur Roche, a déclaré que le pape François se préoccupait de la formation liturgique des candidats à la prêtrise.

    D’après lui, il n’est pas rare que des prêtres nouvellement ordonnés commencent « presque immédiatement » à célébrer la liturgie préconciliaire. Lors des séminaires, la Congrégation s’efforce d’enseigner « la richesse de la réforme liturgique », comme l’a demandé le Concile Vatican II. Mgr Roche n’a pas donné plus de détails sur le document prévu.

    Il y a deux ans, la Congrégation aurait lancé des discussions entre ses membres pour débattre de cette problématique. « Tout le monde était d’avis que la formation dans les séminaires en général et dans la vie de l’Eglise était insuffisante », a déclaré le préfet de la liturgie.

    C’est dans ce contexte que s’inscrit la consigne selon laquelle les évêques diocésains doivent consulter le Saint-Siège avant d’autoriser les prêtres nouvellement ordonnés à célébrer selon le missel en vigueur avant la réforme liturgique. Cette exigence a été introduite l’été dernier par Traditionis Custodes, qui a nettement limité la célébration de la liturgie traditionnelle.

    La Constitution sur la liturgie, magna charta de la Congrégation pour le culte divin

    Mgr Roche a souligné qu’il considérait que la tâche de sa congrégation consistait à poursuivre la mise en œuvre de la constitution sur la liturgie du concile Vatican II Sacrosanctum Concilium. Cette constitution est la magna charta de la Congrégation pour le culte divin.

    L’objectif du pape est de veiller à l’unité dans l’Eglise. Cela implique de mettre fin à l’impression de deux Eglises avec deux liturgies différentes. « Bien sûr, le pape François, comme ses prédécesseurs, se soucie de ceux pour qui cela est difficile ». C’est pourquoi la possibilité d’utiliser le missel de 1962 existe toujours. « Mais ce n’est pas la norme. Il s’agit simplement d’une concession pastorale. »

    D’après The Tablet, l’entretien a été réalisé avant l’annonce du décret par lequel le pape autorise la Fraternité Saint-Pierre à célébrer la liturgie traditionnelle sans les restrictions imposées par Traditionis Custodes.

    Mgr Roche a en revanche souligné que la majorité des évêques soutenait la restriction de la messe ancienne. Les durcissements des dispositions du motu proprio, que la Congrégation avait publiés en décembre sous la forme de Responsa ad dubia – réponses à des demandes – faisaient suite à des questions concrètes d’évêques, a-t-il encore expliqué.

    Cet intéressant entretien montre une nouvelle fois – si c’était nécessaire – combien le nouveau préfet de la Congrégation pour le culte divin est un ennemi acharné de la liturgie traditionnelle. Mais il révèle aussi que le mouvement qui porte les prêtres récemment ordonnés vers cette liturgie doit être suffisamment important pour que le Saint-Siège se voie contraint à des mesures aussi draconiennes. »

    Lu chez fsspx.news

     

  • Un évêque missionnaire lie les “abus sexuels” à l’arrivée d’homosexuels dans les séminaires

    Publié par Guy Jovelin le 22 février 2019 

    Le sommet mondial organisé au Vatican ayant pour thème La protection des mineurs dans l’Église risque d’accoucher d’une souris ! Parce que la véritable cause de ces violences sexuelles sur mineurs, et de cette crise de mœurs sans précédent, est manifestement occultée par le pape François lui-même et la majeur partie des intervenants qui préfèrent parler de « pédophilie » de « cléricalisme » « d’abus de pouvoir » au lieu et place « d’actes homosexuels ».

    L’autopsie de ces ces violences indignes, qu’ils relient aux mœurs inverties des clercs coupables, réalisée par les cardinaux Brandmüller et Burke dans une lettre ouverteenvoyée aux évêques réunis au Vatican depuis hier 21 février jusqu’à dimanche, est consolidée par les déclarations d’un évêque espagnol, missionnaire en Afrique, Mgr Aguirre, publiées par le site américain LifeSiteNews :

    « Un évêque espagnol, écrit Life Site News, qui est missionnaire en Afrique a déclaré que la principale raison de la crise des abus sexuels commis par des religieux est liée à l’entrée des homosexuels dans la prêtrise catholique dans les années 1970.

    Mgr Juan Jose Aguirre, missionnaire en République centrafricaine (RCA), a commenté cette affirmation dans une interview accordée à Crux le 19 février, alors qu’il parlait du sommet sur les abus qui se déroule à Rome cette semaine, où se réuniront les présidents des conférences épiscopales du monde entier. discuter de la manière de gérer la crise.

    Après avoir déclaré que la crise ”touchait toute l’Église”, Mgr Aguirre en a cité trois raisons.

    ‘La première est l’entrée au séminaire des prêtres homosexuels qui ont vécu leur homosexualité au sein de l’Église de 1970 à 1990. Deuxièmement, l’arrivée d’Internet, grâce à laquelle les pulsions négatives de nombreux prêtres ont été éveillées. Troisièmement, il y a des prêtres qui n’occupent pas bien leur temps, qui ont trop de temps libre et se laissent tenter par le diable’‘, a-t-il déclaré.”C’est une situation terrible, horrible, qui touche tous les continents”, a-t-il déclaré.

    Reconnu en Espagne pour son témoignage héroïque en RCA, qui aurait été affligé par le terrorisme islamique et la cupidité de ceux qui exploitent les ressources naturelles, Mgr Aguirre a souligné que les raisons qu’il avait avancées pour expliquer la crise des abus sexuels cléricaux valaient aussi pour les enseignants. Cependant, il a déclaré que ce dernier phénomène “n’est pas rapporté dans les nouvelles, comme lorsqu’un prêtre ou un évêque est accusé”.

    Né à Cordoue, dans le sud de l’Espagne, Mgr Aguirre fait partie de la congrégation combonienne des missionnaires. Réfléchissant sur les 38 années où il a été affecté à la RCA en conflit, l’évêque a déclaré: ”Je suis arrivé en RCA il y a 38 ans et au cours de ces 38 années, j’ai été ému par l’amour, l’affection, par le fait de ne pas vouloir regarder mon propre nombril mais regarde mon frère en face.”

    Connu affectueusement par son surnom, Mgr «Juanjo», le missionnaire a ajouté:”la parabole du Bon Samaritain m’a ému, sans lui demander s’il est un homme ou une femme, blanc ou noir. avec un passeport de l’Inde ou du Nigeria. Nous, les missionnaires, sommes présents dans des situations à risque. Lorsque des ONG ou des gouvernements sont partis pour des raisons de sécurité ou de prudence, l’Église est la dernière à éteindre la lumière. Nous sommes là. […] Sans sa grâce, nous ne serions rien.”

    ”Nous sommes une église persécutée depuis des années”, a-t-il déclaré à Crux.”L’année dernière, cinq prêtres ont été tués.” Les religieuses qui travaillaient dans son diocèse ont dû fuir parce que des mercenaires du groupe Séléka ont tenté de les violer. ”Les séminaristes sont à Bangui [la capitale]. Ils sont protégés, mais mes prêtres se trouvent dans une zone à haut risque, tout comme moi. Nous sommes en première ligne de combat face à un groupe mercenaire djihadiste appelé Séléka, financé par l’Arabie saoudite et les pays du Golfe. Ils sont venus en Afrique centrale pour la conquérir, pour mettre leurs griffes dans l’or du pays, le mercure, le cobalt et le coltan.”

    La Fondation Bangassou a été créée en 2003 pour aider le travail missionnaire de Mgr Aguirre. »

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info