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statues païennes

  • Le pape François demande pardon pour les statues païennes volées et jetées dans le Tibre

    Publié par Guy Jovelin le 27 octobre 2019

    « Comme évêque de Rome je demande pardon » a déclaré le pape François ce matin avant la prière dans la salle du Synode.

    Vatican Insider rapporte les paroles du pape argentin :

    « Je voudrais vous dire une parole sur les statues de la Pachamama qui ont été enlevées de l’église de la Transpontine, qui étaient là sans intentions idolâtres et qui ont été jetées dans le Tibre. Tout d’abord cela est arrivé à Rome et comme évêque du diocèse je demande pardon aux personnes qui ont été offensées par ce geste. Les statues qui ont suscitées tant de clameur médiatique ont été retrouvées dans le Tibre. Les statues ne sont pas abîmées. Le commandant des Carabiniers souhaite que vous soyez informés de cette découverte avant que la nouvelle ne devienne publique. Pour l’instant cette nouvelle est privée et les statues sont conservées dans le bureau du commandant des Carabiniers italiens. Le commandant sera heureux de donner suite à toutes les indications que nous voudrons donner quand aux modalités de la publication de la nouvelle et à toutes les autres initiatives que nous voudrions prendre les concernant, par exemple, propose le commandant « l’exposition des statues durant la sainte messe de clôture du Synode ». On verra. Je délègue le secrétaire d’État pour répondre à cela. C’est une belle nouvelle, merci. »

    Durant la conférence de presse de ce jour, le directeur de la communication vaticane, Paolo Ruffini, a été, à nouveau, interpellé au sujet de ces statuettes. Comme les jours passés, il a nié fermement que ces représentations de la fertilité, de la Terre Mère, appelées Pachamama, aient une quelconque accointance païenne et qu’il y ait eu un rituel païen dans les jardins du Vatican :

    « Aucune prostration et aucun rite ont été accomplis. Nous devons être tous rigoureux dans la manière de raconter les choses qui se sont de toute façon déroulées devant les cameras.”

    Il avait déjà souligné que le geste de jeter les statues dans le Tibre « contredit l’esprit de dialogue » qui imprègne l’assemblée du Synode dédié à l’Amazonie et à ses peuples.

    Petit tour sur Wikipedia :

    « La Pachamama (Terre-Mère), étroitement liée à la fertilité dans la cosmogonie andine, est la déesse-terre dans certaines cultures présentes essentiellement dans l’espace correspondant à l’ancien empire inca. La figure de Pachamama est particulièrement forte chez les peuples Aymara et Quechua. Elle constitue une déesse majeure de la culture pré-inca Tiwanaku en Bolivie. La Pachamama est une divinité dont le nom signifie terre ou mère. »

    Quant au démenti concernant les prostrations dans les jardins du Vatican petit tour sur News Va, le très officiel réseau de communication du Vatican :

    Les démentis relatifs au paganisme des statuettes et au rite païen dans les jardins du Vatican tant d’El papa argentin que de son directeur de la communication  ne sont qu’une fuite utopique de la réalité crue, et plus grave, une tromperie avec laquelle, via des médias complaisants, ils espèrent certainement faire cesser les nombreuses critiques des conservateurs -le cardinal Müller a déclaré “crime contre la loi de Dieu” l’introduction des statues dans l’église- tout en maintenant le « sacro-saint » dialogue avec les sphères progressistes et des indigènes en somme pas si catholiques que cela puisque si tel était le cas il n’y aurait pas besoin de “dialoguer” !

    La Rome conciliaire néo-moderniste, néo-protestante, néo-païenne bergolienne, serait-ce une illustration du prophétique 1984 de Georges Orwell  :

    « Si le Parti peut manipuler le passé et décider que tel ou tel événement n’a pas eu lieu, cette idée est assurément bien plus terrifiante encore que celle de la torture ou de la mort à venir. […] Et si tous les autres acceptent le mensonge imposé par le Parti, si tous les récits concordent avec lui, ce même mensonge passe dans l’histoire et devient vérité. « Qui contrôle le passé contrôle l’avenir », clame un slogan du Parti, « et qui contrôle le présent contrôle le passé. » » « Le passé était raturé, la rature oubliée et le mensonge devenait vérité. » ?

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info