Publié par Guy de Laferrière le 22 novembre 2022
Si le risque d’un blackout qui plongerait la France dans le noir est écarté, il faudra s’attendre début 2023 à des coupures ciblées à certaines heures et dans certaines régions. Selon RTE, elles devraient avoir lieu aux heures de pointe, le matin entre 8 et 13 heures et le soir entre 18 et 20 heures.
En 2012, les thermomètres affichaient des valeurs jusqu’à -20 °C dans certaines régions. Il s’agissait de la plus forte vague de froid du XXIe siècle. Chutes de neige et pluies verglaçantes avaient provoqué des perturbations de la circulation sur les routes, sur le réseau ferré et le trafic aérien.
D’autre part, la France ne disposera pas assez d’énergie pour faire face à de fortes baisses de températures. En cause, un redémarrage plus lent que prévu de réacteurs nucléaires d’EDF. Selon les prévisions publiées RTE, l’entreprise devrait être en mesure de fournir 40 gigawatts (GW), soit 65 % de la capacité nucléaire installée.
Habituellement, à cette époque de l’année, « on est plutôt autour de 50, voire au maximum autour de 60 GW », a rappelé Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie.