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  • Le gouvernement a indiqué qu’il n’interdira pas le port du voile islamique lors des sorties scolaires, comme l’avait suggéré le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau

    Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2025

    Ce mercredi 8 janvier 2025, le gouvernement a indiqué qu’il n’interdira pas le port du voile lors des sorties scolaires, comme l’avait suggéré le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.

    En début de semaine, Bruno Retailleau avait indiqué vouloir interdire le voile lors des sorties scolaires mais aussi dans les universités. “Je souhaite que l’une des grandes priorités de ces prochains mois soit la lutte contre l’islamisme des Frères musulmans”, qu’il accuse de faire de “l’entrisme”.Il estime que pour lutter contre cet “entrisme”, il faudra “étendre le champ de la laïcité à d’autres espaces publics, par exemple aux compétitions sportives ou aux sorties scolaires”.

    Mais ce mercredi, Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a indiqué que le gouvernement de François Bayrou ne suivra pas les propositions formulées par le ministre de l’Intérieur. “Il s’agissait de sa position personnelle et que ce sujet, n’ayant probablement pas une majorité au Parlement, n’était pas un sujet qui serait abordé par le gouvernement dans l’état actuel de la majorité parlementaire”, a-t-elle déclaré lors du compte rendu du Conseil des ministres à l’Élysée.

    […]

     

    Midi-Libre via fdesouche

  • Mohamed Salah Ben Ammar, ancien ministre tunisien, plaide pour que la France renforce l’enseignement de l’arabe dans ses écoles : « Cela pourrait être un vecteur d’intégration (…) L’arabe est absent dans l’espace public »

    Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2025


    Médecin et ancien ministre de la santé tunisien, Mohamed Salah Ben Ammar déplore, dans une tribune au « Monde », la marginalisation de la langue arabe en France et plaide pour que son enseignement soit renforcé à l’école.

    L’enseignement de l’arabe en France dépasse le simple cadre linguistique. Elle soulève des enjeux essentiels d’intégration sociale, culturelle et économique. La marginalisation de cette langue, visible notamment par son absence dans l’espace public, nourrit un sentiment d’exclusion chez de nombreux jeunes issus de l’immigration.

    Langue maternelle d’une partie importante de la population immigrée, notamment maghrébine, l’arabe reste marginalisé sur le plan institutionnel. Ce rejet, d’abord implicite, s’est accentué avec la montée des idéologies xénophobes. Bien que l’extrémisme religieux soit souvent invoqué pour justifier cette marginalisation, les relations historiques entre la France et le Maghreb, ainsi que la présence d’une importante communauté d’origine maghrébine depuis plus d’un siècle, montrent que ce phénomène est bien plus ancien. (…)

    En France, l’enseignement de l’arabe suscite des débats marqués par des préjugés. Souvent réduite à quelques mots argotiques ou perçue comme un marqueur des banlieues, cette langue souffre d’une image négative. (…)

    Le Monde via fdesouche