Publié par Guy Jovelin le 16 mai 2025
Il est tout de même extraordinaire — et terriblement révélateur — que ce soit un joueur musulman, un Égyptien de surcroît, qui, depuis trois ans, oppose une résistance ferme à cette journée de propagande LGBTQ+ dans le football. Mostafa Mohamed refuse de plier, refuse d’endosser ce maillot aux couleurs militantes, et ce au prix de sanctions, de pressions médiatiques, d'accusations. En un mot : il résiste. Où sont les autres ? Où sont les joueurs français, les joueurs européens, les défenseurs supposés de nos traditions et de nos valeurs, pour dire non à cette mascarade ?
Le football est devenu un instrument idéologique au service d’un agenda progressiste. Chaque année, on impose aux joueurs, aux clubs, aux supporters, une liturgie arc-en-ciel qui n’a plus rien à voir avec le sport. Ce qui devait unir devient un outil de division. On ne joue plus pour un club, on milite pour une cause. Mais tout le monde se tait. Tous baissent la tête. Tous se soumettent. Tous, sauf lui. Et de très rares exceptions.
Ironie de l’histoire : c’est au nom de convictions religieuses, islamiques en l’occurrence, que ce joueur dit non. Et il faut reconnaître que ce non est un acte de courage, un acte de résistance face à une tyrannie morale qui broie toute dissidence. Il est tragique que ce ne soit pas nos propres traditions, notre bon sens, notre culture française qui produisent cette résistance, mais un étranger, fidèle à ses principes.
Le sport n’est pas un terrain de rééducation idéologique. Le football n’est pas un meeting de SOS Racisme ou d’Act-Up. Il est urgent de le rappeler. Et il est encore plus urgent de retrouver un peu de colonne vertébrale dans ce pays.
Thomas Joly - Président du Parti de la France