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Dans cette commune en déshérence du Val-d’Oise, l’élection se joue autour de la figure du fondateur du controversé Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Samy Debah. Le candidat sans étiquette nie tout communautarisme, mais multiplie pourtant les clins d’œil appuyés aux musulmans.
Des dizaines de migrants ont tenté de franchir la frontière serbo-hongroise dans la matinée. Les gardes-frontières ont effectué des tirs de sommation et ont empêché les migrants d’entrer sur le territoire hongrois.
Un incident s’est produit à la frontière entre la Serbie et la Hongrie dans la matinée. Selon le ministère hongrois de l’intérieur, un groupe d’environ 60 migrants a tenté d’entrer illégalement sur le territoire hongrois.
Selon la police, le groupe a endommagé la clôture frontalière sur une longueur d’environ dix mètres, se frayant un chemin vers la Hongrie. Lorsque trois gardes ont remarqué le passage, ils ont dit aux gens de s’arrêter. Comme ces derniers n’ont pas réagi, l’un des gardes a procédé à trois tirs de sommation.
Après les tirs, la plupart des migrants sont retournés en Serbie. Cependant, quatre personnes sont entrées sur le territoire hongrois. Ils ont été arrêtés et sont en garde à vue.
Ils ont vu la mort en face. Aspergés d’allume-feu et menacés par un homme tenant un briquet à la main, quatre policiers auraient bien pu finir brûlés vivants.
Les fonctionnaires ont suivi un guetteur et se sont retrouvés dans un espace confiné, avec, au-dessus d’eux, des escaliers. Le suspect, dont ils perdent alors la trace, s’empresse d’aller acheter le liquide inflammable et de revenir pour asperger les policiers. « Je vais vous cramer ! », leur aurait-il lancé.
Dans l’impossibilité d’utiliser leur arme de service « par peur de provoquer une étincelle fatale », et effrayés de se retrouver dans un guet-apens, les fonctionnaires arrivent à faire marche arrière .
[…] À bien regarder les chiffres de la base des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie depuis 2015, on constate une différence frappante entre Paris et la France sur les vols et les cambriolages.
« On ne nie pas la réalité des chiffres, mais il y a des spécificités parisiennes, notamment la part croissante des étrangers auteurs dans les faits constatés (48 % l’an dernier à Paris contre moins de 20 % hors de l’Ile-de-France), la part grandissante de mineurs non accompagnés, et dans certains quartiers une fixation de délinquance low cost due à des poches de grande misère », résume Valérie Martineau.
Un constat à nuancer
Pour Laurent Mucchielli, sociologue spécialisé dans les questions de sécurité, directeur de recherches au CNRS, la pointe de l’iceberg ne dessine pas le bloc de glace. « Les statistiques ne constituent pas un enregistrement direct de la réalité, mais sont le résultat du travail des policiers », rappelle le chercheur. […]
Toutefois, les chiffres donnés dans le rapport d’activité de l’année 2017 par Emmaüs Solidarité donnent une photographie assez claire et inquiétante de l’état présent de notre pays. Ainsi, parmi les 22.355 personnes suivies en 2017 par Emmaüs dans le cadre de l’accompagnement social des 60 structures d’hébergement et de logements adaptés, seules 3 % d’entre elles étaient de nationalité française et 2 % ressortissantes d’Etats-membres de l’Union européenne. Ce qui signifie donc que 95 % des personnes accompagnées venaient de pays non membres de l’Union européenne ! On compte d’ailleurs 95 % de célibataires et une très large majorité d’hommes (19.397, soit 86,76 % des effectifs).
La tendance est encore plus marquée pour ce qui concerne les personnes hébergées dans les 18 centres d’urgence présents en France, puisque ces dernières se recrutent à 98 % dans des pays non membres de l’Union européenne ! Même les centres d’hébergement et de réinsertion sociale sont concernés par le phénomène, alors que leur mission diffère très largement, accueillent 66 % de personnes issues de pays hors de l’Union européenne. C’est proprement colossal. À savoir qu’un Centre d’hébergement et de Réinsertion Sociale est un établissement accueillant des personnes stabilisées pendant une durée de deux ans en moyenne où elles seront prises en charge par des équipes sociales correspondant en moyenne à un travailleur social pour 12 hébergés contre 25 en Urgence.