Publié par Guy Jovelin le 20 janvier 2020
Environ 130 municipalités, dont Berlin et Cologne, tentent de faire pression sur le gouvernement pour accélérer et simplifier les procédures d’accueil. Une décision est attendue mardi, à l’issue d’une réunion entre les deux parties.
Chrétien-démocrate de la CDU, le parti d’Angela Merkel, Stephan Neher estime qu’il est de son devoir de chrétien d’ouvrir aux réfugiés la porte de sa ville, Rottenburg am Neckar. Et le crucifix que le maire a accroché dans son bureau lui rappelle chaque jour les devoirs de sa mission. Cette petite ville de 5800 habitants proche de Tübingen, accueille aujourd’hui près de 850 réfugiés, dont la plupart viennent de Syrie, d’Afghanistan, d’Irak, d’Iran ou d’Érythrée. Et un immeuble vacant à la périphérie dispose de soixante places supplémentaires.
Stefan Neher n’attend, dit-il, que le feu vert de Berlin pour affréter un bus municipal en direction de Lampedusa, voire de Malte. […]