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  • L’Isle-d’Abeau (38) : 35 voitures incendiées dans la nuit de samedi à dimanche

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2020

    Par  le 09/02/2020

    C’est une bien triste découverte qu’ont faite des habitants de L’Isle-d’Abeau ce matin. Dans la nuit, 35 voitures ont été incendiées. La vitrine d’un commerce, place du Triforium, a également été caillassée.

    Le maire Alain Jurado détaille les faits : « Il semblerait qu’une quinzaine d’individus mal intentionnés, cagoulés, armés de marteaux et de bidons d’essence ont parcouru la ville. Cela ressemble à des représailles suite à l’interpellation d’un individu en possession de drogue vendredi 7 février »

    (…) Le Dauphiné via fdesouche

  • Coronavirus : peut-être l’étincelle qui déclenchera une crise mondiale, par Marc Rousset.

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2020

    Les bourses chinoises ont dévissé de plus de 8 % le lundi dernier, malgré les 150 milliards d’euros injectés par les autorités pour aider une économie à l’arrêt à cause du coronavirus. Plus de 2.600 titres ont chuté de 10 %, seuil à partir duquel les échanges sont automatiquement suspendus. Quant à la bourse de New York, elle a baissé ce vendredi de 0,54 % malgré de bons chiffres sur l’emploi américain, car le bilan de la crise sanitaire en Chine continue de s’aggraver avec plus de 37.000 personnes contaminées et plus de 800 morts.

    marc rousset.jpgEn fait, personne n’est actuellement en mesure d’évaluer la gravité de l’épidémie et encore moins ses effets à venir sur l’économie et les bourses mondiales. Une seule pièce chinoise manquante pour un sous-traitant quelque part dans le monde et cela peut mettre à l’arrêt une chaîne entière de production en Europe ou aux Etats-Unis. La seule chose de certaine, c’est que le PIB chinois représente 16 % du PIB mondial, que la croissance chinoise était l’un des principaux moteurs de l’économie mondiale. Si elle vacille, une récession est probable, avec une onde de choc qui se propagera dans le monde entier et des banques centrales, Chine incluse, qui émettront de plus en plus de monnaie de singe pour la contrecarrer.

    En Allemagne, la production industrielle a chuté de 3,5 % par rapport à novembre, sa plus forte contraction depuis janvier 2009, 7 % sur l’année ce qui fait craindre une récession. En France, le repli est de 2,8 % en décembre avec un recul de 3 % sur l’année, et un déficit budgétaire excessif de 3,5 % du PIB.

    Quant à Trump, il ne rate pas une occasion de vanter son bilan économique, mais il oublie la dette publique vertigineuse de 23.000 milliards de dollars qui enfle de 1.000 milliards par an – soit la moitié de la dette française -, suite à la baisse des impôts et des dépenses publiques non maîtrisées. De plus, le rendement à 10 ans des emprunts d’Etat américain (T-Bond) s’élève à 1,58 %, ce qui le rapproche dangereusement de la courbe d’inversion des taux à court terme, actuellement entre 1,50 et 1,75 %.

    Pour l’instant, l’action protectionniste de Trump envers la Chine, afin de réduire le déficit commercial, c’est du vent car les importateurs américains ont cherché des fournisseurs ailleurs dans le monde, mais pas aux Etats-Unis. Le déficit vis-à-vis de la Chine a diminué de seulement 18 % à 320 milliards de dollars en 2019, mais le déficit commercial global américain est toujours le même à -866 milliards de dollars pour les produits et -617 milliards de dollars si l’on ajoute les services. Le déficit avec l’Europe a même encore augmenté en 2019 de 5,5 %. Seule une relocalisation aux Etats-Unis des activités de production peut régler le problème, ce que fera sans doute Trump dans un second mandat qui pourrait être sanglant pour l’Europe, la Chine et le monde entier

    La bulle est bien là, à Wall Street ! Personne n’est plus capable aujourd’hui de justifier la folle envolée boursière de Tesla avec un cours de Bourse introduit à l’origine à 17 dollars, qui vient de doubler en trois mois à 805,9 dollars. La capitalisation boursière de Tesla (140 milliards de dollars) qui a produit 360.000 véhicules avec une perte de 862 millions de dollars en 2019 est juste derrière celle de Toyota (200 milliards de dollars) qui produit 10 millions de véhicules dans le monde. General Motors ne vaut que 50 milliards de dollars ! La valeur de Tesla, c’est 5 fois son chiffre d’affaires ! De la folie furieuse non plus d’investisseurs, mais de spéculateurs avides déconnectés des réalités.

    Le Vix, l’indice de la peur, s’envole à 17,70 alors qu’il était stable à 13 jusqu’au 22 janvier 2020. L’indice du fret maritime (Baltic Dry Index) s’effondre, lui, de 800, début janvier 2020, à 487. Et le pétrole chute à 54,47 dollars le baril à Londres, soit plus de 16 % depuis le début de l’année, tandis que les importations chinoises ont plongé de près de deux millions de barils par jour.

    Selon l’agence Bloomberg, l’accord commercial sino-américain ne va pas inverser la décélération de la croissance mondiale et chinoise. L’or est en hausse car certains investisseurs ne sont pas convaincus du rallye boursier en 2019. Il faut aujourd’hui 2,1 onces d’or pour acheter l’indice du S&P 500 (3.327 actuellement). La moyenne depuis 1971 est de 1,55 onces. Si l’on se base sur cette moyenne historique, le juste prix d’une once d’or en février 2020 devrait donc être de 2.146 dollars et non pas le cours actuel de 1.572 dollars.

     

    Source : lafautearousseau

  • la France est déstabilisée

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2020

    Le vent souffle, la France est ébranlée. La neige tombe en hiver, la France est paralysée. Canicule en été, la France est bloquée. Grippe, virus, la France est déstabilisée.

    Plus rien ne fonctionne dans notre pays qui ne tient plus debout que sur des bases d'apparence. Et quand viendra le temps des vraies catastrophes — ethniques, terroristes, sanitaires, économiques, sociales, militaires, internationales — l'Etat ne pourra pas faire face.

    Changer de régime n'est plus seulement un devoir politique. C'est une urgence nationale. La course contre la montre est engagée.

    Jean-François Touzé
    Délégué général du Parti de la France.

     
     
     
     
  • Albi : des musulmans placent des drapeaux algériens, marocains et tunisiens sur le toit de l’église Saint-Jean

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2020

    Auteur : Michel Janva

    Albi : des musulmans placent des drapeaux algériens, marocains et tunisiens sur le toit de l’église Saint-Jean

    La police locale a refusé d’intervenir.

     

    Source : lesalonbeige

  • Bernard LUGAN : L’escroquerie historique de la « légende noire » de la colonisation

    Publié par Guy Jovelin le 09 février 2020

     
    Bernard LUGAN : L’escroquerie historique de la « légende noire » de la colonisation

    Quand Arte apporte sa pierre
    à l’escroquerie historique de la « légende noire » de la colonisation

    La chaîne Arte vient de se surpasser dans le commerce de l’insupportable escroquerie historique qu’est la « légende noire » de la colonisation. Or, le bilan colonial ne pourra jamais être fait avec des invectives, des raccourcis, des manipulations et des mensonges.

    Regardons la réalité bien en face : la colonisation ne fut qu’une brève parenthèse dans la longue histoire de l’Afrique. Jusque dans les années 1880, et cela à l’exception de l’Algérie, du Cap de Bonne Espérance et de quelques comptoirs littoraux, les Européens s’étaient en effet tenus à l’écart du continent africain. Le mouvement des indépendances ayant débuté durant la décennie 1950, le XXe siècle a donc connu à la fois la colonisation et la décolonisation.

    Quel bilan honnête est-il possible de faire de cette brève période qui ne fut qu’un éclair dans la longue histoire de l’Afrique ? Mes arguments sont connus car je les expose depuis plusieurs décennies dans mes livres, notamment dans Osons dire la vérité à l’Afrique. J’en résume une partie dans ce communiqué.

    1) Les aspects positifs de la colonisation pour les Africains

    La colonisation apporta la paix

    Durant un demi-siècle, les Africains apprirent à ne plus avoir peur du village voisin ou des razzias esclavagistes. Pour les peuples dominés ou menacés, ce fut une véritable libération.
    Dans toute l’Afrique australe, les peuples furent libérés de l’expansionnisme des Zulu, dans tout le Sahel, les sédentaires furent libérés de la tenaille prédatrice Touareg-Peul, dans la région tchadienne, les sédentaires furent débarrassés des razzias arabo-musulmanes, dans l’immense Nigeria, la prédation nordiste ne s’exerça plus aux dépens des Ibo et des Yoruba, cependant que dans l’actuelle Centrafrique, les raids à esclaves venus du Soudan cessèrent etc.
    A l’évidence, et à moins d’être d’une totale mauvaise foi, les malheureuses populations de ces régions furent clairement plus en sécurité à l’époque coloniale qu’aujourd’hui…

    La colonisation n’a pas pillé l’Afrique

    Durant ses quelques décennies d’existence la colonisation n’a pas pillé l’Afrique. La France s’y est même épuisée en y construisant 50 000 km de routes bitumées, 215 000 km de pistes toutes saisons, 18.000 km de voies ferrées, 63 ports équipés, 196 aérodromes, 2 000 dispensaires équipés, 600 maternités, 220 hôpitaux dans lesquels les soins et les médicaments étaient gratuits. En 1960, 3,8 millions d’enfants étaient scolarisés et dans la seule Afrique noire, 16 000 écoles primaires et 350 écoles secondaires collèges ou lycées fonctionnaient. En 1960 toujours 28 000 enseignants français, soit le huitième de tout le corps enseignant français exerçaient sur le continent africain.

    Pour la seule décennie 1946 à 1956, la France a, en dépenses d’infrastructures, dépensé dans son Empire, donc en pure perte pour elle, 1 400 milliards de l’époque. Cette somme considérable n’aurait-elle pas été plus utile si elle avait été investie en métropole ? En 1956, l’éditorialiste Raymond Cartier avait d’ailleurs écrit à ce sujet :
    « La Hollande a perdu ses Indes orientales dans les pires conditions et il a suffi de quelques années pour qu'elle connaisse plus d'activité et de bien-être qu’autrefois. Elle ne serait peut-être pas dans la même situation si, au lieu d’assécher son Zuyderzee et de moderniser ses usines, elle avait dû construire des chemins de fer à Java, couvrir Sumatra de barrages, subventionner les clous de girofle des Moluques et payer des allocations familiales aux polygames de Bornéo. »
    Et Raymond Cartier de se demander s’il n’aurait pas mieux valu « construire à Nevers l’hôpital de Lomé et à Tarbes le lycée de Bobo-Dioulasso ».

    Jacques Marseille [1] a quant à lui définitivement démontré quant à lui que l’Empire fut une ruine pour la France. L’Etat français dût en effet se substituer au capitalisme qui s’en était détourné et s’épuisa à y construire ponts, routes, ports, écoles, hôpitaux et à y subventionner des cultures dont les productions lui étaient vendues en moyenne 25% au-dessus des cours mondiaux. Ainsi, entre 1954 et 1956, sur un total de 360 milliards de ff d’importations coloniales, le surcoût pour la France fut de plus de 50 milliards.
    Plus encore, à l’exception des phosphates du Maroc, des charbonnages du Tonkin et de quelques productions sectorielles, l’Empire ne fournissait rien de rare à la France. C’est ainsi qu’en 1958, 22% de toutes les importations coloniales françaises étaient constituées par le vin algérien qui était d’ailleurs payé 35 ff le litre alors qu’à qualité égale le vin espagnol ou portugais était à19 ff.
    Quant au seul soutien des cours des productions coloniales, il coûta à la France 60 milliards par an de 1956 à 1960.

    Durant la période coloniale, les Africains vivaient en paix

    Dans la décennie 1950, à la veille des indépendances, à l’exception de quelques foyers localisés (Madagascar, Mau-Mau, Cameroun) l’Afrique sud-saharienne était un havre de paix.
    Le monde en perdition était alors l’Asie qui paraissait condamnée par de terrifiantes famines et de sanglants conflits : guerre civile chinoise, guerres de Corée, guerres d’Indochine et guerres indo-pakistanaises.
    En comparaison, durant la décennie 1950-1960, les habitants de l'Afrique mangeaient à leur faim, étaient gratuitement soignés et pouvaient se déplacer le long de routes ou de pistes entretenues sans risquer de se faire attaquer et rançonner.

    Soixante-dix ans plus tard, le contraste est saisissant: du nord au sud et de l'est à l'ouest, le continent africain est meurtri :

    - Dans le cône austral, ce qui fut la puissante Afrique du Sud sombre lentement dans un chaos social duquel émergent encore quelques secteurs ultra-performants cependant que la criminalité réduit peu à peu à néant la fiction du "vivre ensemble".
    - De l'atlantique à l'océan indien, toute la bande sahélienne est enflammée par un mouvement à la fois fondamentaliste et mafieux dont les ancrages se situent au Mali, dans le nord du Nigeria et en Somalie.
    - Plus au sud, la Centrafrique a explosé cependant que l'immense RDC voit ses provinces orientales mises en coupe réglée par les supplétifs de Kigali ou de Kampala.

    Si nous évacuons les clichés véhiculés par les butors de la sous-culture journalistique, la réalité est que l’Afrique n’a fait que renouer avec sa longue durée historique précoloniale. En effet, au XIX° siècle, avant la colonisation, le continent était déjà confronté à des guerres d’extermination à l’est, au sud, au centre, à l’ouest. Et, redisons-le en dépit des anathèmes, ce fut la colonisation qui y mit un terme.

    Aujourd’hui, humainement, le désastre est total avec des dizaines de milliers de boat people qui se livrent au bon vouloir de gangs qui les lancent dans de mortelles traversées en direction de la "terre promise" européenne. Les crises alimentaires sont permanentes, les infrastructures de santé ont disparu comme l'a montré la tragédie d'Ebola en Afrique de l'Ouest ou la flambée de peste à Madagascar, l'insécurité est généralisée et la pauvreté atteint des niveaux sidérants.
    Economiquement, et à l’exception d’enclaves dévolues à l’exportation de ressources minières confiées à des sociétés transnationales sans lien avec l’économie locale, l’Afrique est aujourd’hui largement en dehors du commerce, donc de l’économie mondiale, à telle enseigne que sur 52 pays africains, 40 ne vivent aujourd’hui que de la charité internationale

    2) Les conséquences négatives de la colonisation

    La colonisation a déstabilisé les équilibres démographiques africains

    La colonisation a mis un terme aux famines et aux grandes endémies. Résultat du dévouement de la médecine coloniale, la population africaine a été multipliée par 8, une catastrophe dont l’Afrique aura du mal à se relever.
    En effet, le continent africain qui était un monde de basses pressions démographiques n’a pas su « digérer » la nouveauté historique qu’est la surpopulation avec toutes ses conséquences : destruction du milieu donc changements climatiques, accentuation des oppositions entre pasteurs et sédentaires, exode rural et développement de villes aussi artificielles que tentaculaires, etc.


    La colonisation a donné le pouvoir aux vaincus de l’histoire africaine

    En sauvant les dominés et en abaissant les dominants, la colonisation a bouleversé les rapports ethno-politiques africains. Pour établir la paix, il lui a en effet fallu casser les résistances des peuples moteurs ou acteurs de l’histoire africaine.
    Ce faisant, la colonisation s’est essentiellement faite au profit des vaincus de la « longue durée » africaine venus aux colonisateurs, trop heureux d’échapper à leurs maîtres noirs. Ils furent soignés, nourris, éduqués et évangélisés. Mais, pour les sauver, la colonisation bouleversa les équilibres séculaires africains car il lui fallut casser des empires et des royaumes qui étaient peut-être des « Prusse potentielles ».

    La décolonisation s’est faite trop vite

    Ne craignons pas de le dire, la décolonisation qui fut imposée par le tandem Etats-Unis-Union Soviétique, s’est faite dans la précipitation et alors que les puissances coloniales n'avaient pas achevé leur entreprise de « modernisation ».
    Résultat, des Etats artificiels et sans tradition politique ont été offerts à des « nomenklatura » prédatrices qui ont détourné avec régularité tant les ressources nationales que les aides internationale. Appuyées sur l’ethno-mathématique électorale qui donne automatiquement le pouvoir aux peuples dont les femmes ont eu les ventres les plus féconds, elles ont succédé aux colonisateurs, mais sans le philanthropisme de ces derniers…

    Les vraies victimes de la colonisation sont les Européens

    Les anciens colonisateurs n’en finissent plus de devenir « la colonie de leurs colonies » comme le disait si justement Edouard Herriot. L’Europe qui a eu une remarquable stabilité ethnique depuis plus de 20 000 ans est en effet actuellement confrontée à une exceptionnelle migration qui y a déjà changé la nature de tous les problèmes politiques, sociaux et religieux qui s’y posaient traditionnellement.

    Or, l’actuelle politique de repeuplement de l’Europe est justifiée par ses concepteurs sur le mythe historique de la culpabilité coloniale. A cet égard, la chaîne Arte vient donc d’apporter sa pierre à cette gigantesque entreprise de destruction des racines ethniques de l’Europe qui porte en elle des événements qui seront telluriques.

     

    Bernard LUGAN
    (L’Afrique réelle)

    contact@bernard-lugan.fr

     



    [1] Jacques Marseille, Empire colonial et capitalisme français, histoire d’un divorce. Paris, 1984. Dans ce livre Marseille évalue le vrai coût de l’Empire pour la France.

     

    Lire : Osons dire la vérité à l’Afrique  de Bernard Lugan

     

    Rediffusé sur le site de l'ASAF : www.asafrance.fr

     
    Source : www.asafrance.fr