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  • TERRORISME ET LAXISME JUDICIAIRE

    Publié par Guy Jovelin le 07 février 2020

    POSTÉ LE FÉVRIER 04, 2020, 10:20

    laxisme judiciaire,terrorisme

    Nous continuons à danser sur un volcan, sans que cela semble émouvoir les oligarques.

    Le terrorisme n’est pas le seul problème que pose l’islam à la France – il s’en faut de beaucoup. Mais il est évident que c’est l’un des problèmes les plus urgents et les plus graves.

    Or, on continue à traiter le terrorisme islamique comme le vol de mobylette, avec un laxisme stupéfiant.

    Puisque nos « élites » ne veulent pas voir la réalité chez nous, peut-être comprendront-elles en regardant à l’étranger.

    Tout récemment, un certain Sudesh Amman (dont il n’est pas nécessaire de parler couramment la langue de Shakespeare pour deviner qu’il n’était pas exactement Britannique « de souche ») a poignardé deux personnes dans une rue de Londres avant d’être abattu par la police.

    Cet assassin était donc libre et armé dans les rues de la capitale anglaise, après avoir été condamné en décembre 2018 à 3 ans et 4 mois de prison pour 13 infractions terroristes.

    Oui, vous avez bien lu : 13 infractions terroristes ont entraîné seulement une condamnation de 3 ans de prison. Et cette peine absurdement légère et laxiste n’a même pas été exécutée en totalité, alors même que, lors de son jugement, sa dangerosité avait été évoquée par la police antiterroriste de Londres !

    Pour la France, la situation est, s’il se peut, pire encore.

    196 personnes sont actuellement détenues dans nos prisons après une condamnation définitive pour terrorisme.

    La moitié d’entre elles seront libérées au cours de l’année 2020. Et 75 % d’ici 2022.

    Nous allons relâcher dans la nature des bêtes féroces et sans doute ensuite larmoyer sur les conséquences.

    Mais n’y a-t-il donc aucun responsable de cet état de fait ?

    Le chef de l’État n’a-t-il pas la responsabilité ultime d’assurer la sécurité des biens et des personnes ? Ne doit-il donc pas affronter sérieusement et courageusement le problème du terrorisme ?

    Le législateur ne peut-il pas adapter le Code pénal ?

    Les juges, qui rendent la justice au nom du peuple français, ne peuvent-ils pas protéger ce peuple, au lieu d’épingler au mur des cons ceux qui ont l’audace de dénoncer le laxisme judiciaire ?

    La classe politique et, plus largement, les oligarques portent donc une responsabilité écrasante.

    L’immense majorité des terroristes est inaccessible à toute réhabilitation et ne rêve que de recommencer. Dès lors, il est du devoir des dirigeants de les mettre définitivement hors d’état de nuire et pas seulement de les loger quelques mois aux frais du contribuable pour leur permettre de convertir leurs compagnons de cellule !

     

    Source : les4verites

  • C’était un 6 février… 1934

    Publié par Guy Jovelin le 06 février 2020

    À l’appel d’organisations patriotiques (Croix-de-feu, Ligue d’Action française, Jeunesses patriotes, Solidarité française…), des dizaines de milliers de Français, dont beaucoup d’anciens combattants, manifestent à Paris contre la corruption extrême qui règne dans les milieux politiques (l’affaire Stavisky est un élément déclencheur), au cri de « à bas les voleurs ! »

    Alors que la tension monte et que les Croix-de-feu se dispersent sagement, rive droite, des heurts ont lieu entre manifestants et policiers. La foule s’approche trop du Palais Bourbon au goût du Régime, qui fait tirer les Gardes mobiles sur les citoyens…

    22 Français mourront sous les balles ou les coups de la République (liste ci-dessous) et plus d’un millier sera blessé.

    La Gauche prétendra qu’il s’est agi d’une tentative de « coup d’Etat fasciste » et à son arrivée au pouvoir en 1936, dissoudra les puissantes ligues.
    Côté patriote, les déçus de l’attitude de Maurras (maniant la plume dans les locaux du journal ce soir-là, pendant que les militants se battaient et souhaitaient pour nombre d’entre eux prendre la Chambre) vont créer une organisation clandestine qui fera beaucoup parler d’elle : « la Cagoule » (lire article ici).

    Chaque année les nationalistes rendent hommage à ces morts.
    Comme Robert Brasillach en son temps :

    « Pour nous, nous n’avons pas à renier le 6 février. Chaque année nous allons porter des violettes place de la Concorde, devant cette fontaine devenue cénotaphe, en souvenir des vingt-deux morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature. Seuls les révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais si le 6 fut un mauvais complot, ce fut une nuit de sacrifices, qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pâles figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son espérance invincible d’une Révolution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays. Qu’importe si, plus tard, tout a été exploité, par la droite et par la gauche, de ce feu brûlant, de ces morts qui ont été purs. On n’empêchera pas ce qui a été d’avoir été. »

    Robert Brasillach, in Notre avant-guerre.

    Les morts du 6 février :

    – AUFSCHNEIDER Alphonse, mort pour la France
    De Schiltigheim (Bas-Rhin), 37 ans, valet de chambre, tué d’une balle au cœur près de la place de la Concorde. Il était ligueur d’Action française.
    – CAMBO Costa, mort pour la France
    42 ans, d’origine hellénique, naturalisé Français, musicien sans travail, mort le 9 février des multiples blessures reçues dans la nuit du 6. Allié d’Action française.
    – CHEYNIER LE JOUHAN DE NOBLENS Gratien, mort pour la France
    55 ans, industriel, ancien combattant, frère de trois combattants morts pour la France, marié et père d’un enfant de 7 ans ½, membre de la Solidarité française. Atteint d’une balle entre les yeux.
    Il fut frappé et piétiné avec un acharnement bestial, comme le prouvent les nombreuses contusions et fractures du crâne, du nez et de la mâchoire que l’on releva sur lui. Il décéda quelques heures après son transport à l’hôpital Beaujon.
    – COUDREAU Raymond, mort pour la France
    49 ans, commis-livreur dans une mercerie en gros ; n’appartenant à aucune association politique, veuf et père de six enfants, dont deux en bas âge.
    – ETHEVENEAUX Louis, mort pour la France
    25 ans, garçon charcutier, reçut, près de la Madeleine, un coup de matraque d’un policier et mourut d’une fracture du crâne.
    – FABRE Jean-Eloi, mort pour la France
    Etudiant en médecine, interne à l’hôpital Saint-Joseph, membre des Jeunesses patriotes, tué d’une balle au cœur devant le pont de la Concorde. Il avait été blessé en 1925, lors d’un guet-apens organisé rue Damrémont par les communistes.
    – GARNIEL Lucien, mort pour la France
    Garçon boucher, 16 ans, blessé d’une balle qui l’atteignit à la colonne vertébrale, mort le 1er novembre, après une longue et douloureuse agonie.
    – Mlle GOURLAND Corentine, morte pour la France
    Femme de chambre, 34 ans, tuée d’une balle à la tête sur la terrasse de l’hôtel Grillon, place de la Concorde.
    – JAVEY André, mort pour la France
    39 ans, n’appartenant à aucune association politique, ancien combattant, blessé aux Eparges, croix de guerre. Succomba à ses blessures le 11 février.
    – LABOUCHEIX Marius, mort pour la France
    Directeur administratif de la société « L’Energie industrielle », ancien combattant, laisse deux orphelins, frappé d’une balle en arrivant près de la place de la Concorde.
    – LALANDE Raymond, mort pour la France
    Menuisier et tapissier d’autos, 24 ans. Atteint sur la place de la Concorde d’une balle qui lui fit éclater le tibia. Succomba des suites de sa blessure le 5 février 1936. S’était inscrit aux Camelots du Roi après le 6 février.
    – LAMMERT Henri, mort pour la France
    31 ans, officier mitrailleur de réserve, gérant d’un hôtel meublé appartenant à ses parents. Ne faisant partie d’aucune association politique. Tué d’une balle dans le dos, sur la place de la Concorde. Il laissait une veuve sur le point d’accoucher.
    – LECOMTE Jules, mort pour la France
    35 ans, engagé dans la marine à 19 ans embarqué sur les patrouilleurs de la division de la Loire, ouvrier à l’usine Renault, succomba le 12 février, ayant reçu une balle dans le ventre. Marié, sans enfant, il était Ligueur d’Action française et chef d’équipe de Camelots du Roi.
    – LIEVIN Charles, mort pour la France
    Cuisinier, 34 ans, blessé le 6 février 1934 d’une balle à la colonne vertébrale, mort le 6 décembre 1935, après vingt et un mois d’atroces souffrances, laissant une femme sans ressources.
    – MEZZIANE Ali, mort pour la France
    28 ans, musulman, membre de la Solidarité française, manœuvre en chômage, écrasé par un camion de la police lancé à toute allure, puis achevé à coup de pied et de matraque. Mort le 7 février.
    – MOPIN Jean, mort pour la France
    24 ans, atteint à la colonne vertébrale, mort le 7 décembre d’une infection généralisée, après de longs mois de souffrances héroïquement supportées. Il a été inhumé à Compiègne.
    – MUNNIER Albert, mort pour la France
    27 ans, comptable, depuis quelques mois sans travail, tué d’une balle de révolver dans la tête, rue Boissy-d’Anglas. Il était marié et père d’un bébé de 18 mois.
    – PEUZIAT René-Alain, mort pour la France
    29 ans, frère du champion cycliste, n’appartenant à aucune association politique.
    – ROSSIGNOL Raymond, mort pour la France
    37 ans, industriel, ancien combattant, membre des Jeunesses patriotes, officier de réserve de cavalerie, marié, père d’un enfant de 12 ans, tué d’une balle de révolver en pleine tête devant le pont de la Concorde.
    – ROUBAUDI Georges, mort pour la France
    36 ans, industriel, directeur d’une grande maison d’importation et d’exportation de soierie occupant 200 ouvriers, ancien combattant, engagé volontaire à 17 ans, croix de guerre avec deux citations, marié et père de trois enfants dont l’aîné n’avait pas 6ans. Ligueur d’Action française et membre de l’Association Marius Plateau.
    – SOUGARY Alfred, mort pour la France
    30 ans, dessinateur, membre de l’Association des Décorés de la Légion d’honneur au péril de leur vie, fut tué à coups de matraque et relevé la colonne vertébrale complètement disloquée.
    – VAURY Henri, mort pour la France
    39 ans, ancien combattant.

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    Source : contre-info

  • Le “national-conservatisme” ? Le nouveau piège du national-sionisme

    Publié par Guy Jovelin le 06 février 2020

    Comme nous l’avions déjà signalé, le 3 février s’est ouvert à Rome un colloque consacré au national-conservatisme.

    Contrairement à ce qui était annoncé sur l’affiche, Matteo Salvini n’y a pas participé, préférant se rendre utile en tenant meeting à Palerme.

    En l’absence de l’ancien ministre de l’Intérieur italien, toute l’attention s’est focalisée sur le hongrois Viktor Orban qui a tenu un discours de près d’une heure et demi.

    Du côté italien, c’est Giorgia Meloni qui a occupé la place principale, précisant que si elle accorde de l’intérêt à tisser des liens avec d’autres mouvements nationalistes, c’est uniquement pour le peuple italien qu’elle travaille. Une remarque peut-être pas si innocente que cela dans un tel contexte.

    En effet, officiellement ce colloque était organisé par l’association italienne Nazione Futura. Mais en vérité, ce sont deux Israéliens – Yoram Hazony et Ofir Haivry – qui sont les instigateurs de ce colloque.

    D’ailleurs, à peine montée à la tribune vêtue d’une mini-jupe qui ne passait pas inaperçue, Marion Maréchal, représentante française à ce colloque, s’est empressée de remercier son ami Yoram Hazony.

    Alors, qui sont Yoram Hazony et Ofir Haivry ?

    On nous les présente volontiers comme les dirigeants de la Fondation Edmond Burke, ce qui validerait cette notion de national-conservatisme mise en avant. Mais cela n’est qu’un paravent. Nos deux comparses israéliens sont surtout les fondateurs et dirigeants du Herzl Institute.

    Comme son nom l’indique, le Herzl Institute fait référence à Théodore Herzl, le père du sionisme.

    Auparavant, Yoram Hazony et Ofir Haivry avaient déjà été à l’origine du Shalem Center et de la revue sioniste Azure : Ideas for the Jewish Nation. Une tendance sioniste influente tant en Israël qu’aux États-Unis, et qui peut compter sur le soutien des protestants évangéliques à la Mike Pence.

    Yoram Hazony a aussi dirigé le projet de la Fondation John Templeton en théologie et philosophie juives et est membre du comité du Conseil israélien de l’enseignement supérieur chargé d’examiner les programmes d’études générales dans les universités et les collèges d’Israël.

    Il anime également le blog Jerusalem Letters sur la philosophie, la politique, le judaïsme et Israël. Hazony collabore occasionnellement au New York Times, ainsi qu’au Wall Street Journal.

    Hazony se considère comme un nationaliste israélien et un juif orthodoxe moderne. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont La vertu du nationalisme,  L’État juif: la lutte pour l’âme d’Israël et New Essays on Zionism.

    Quant à Ofir Haivry, il est actuellement vice-président du Herzl Institute et rédacteur en chef  de la revue Azure: Ideas for the Jewish Nation. Il est aussi membre du Conseil israélien de l’enseignement supérieur (CHE), du Conseil israélien d’archéologie, de l’équipe conjointe CHE-gouvernement supervisant les I-CORE (Israel Centers of Research Excellence), et membre de l’équipe de pilotage bilatérale pour la promotion des coopérations académiques entre Israël et l’Italie. Il a été membre du comité restreint de 2010 sur l’évaluation des règlements du prix Israël (rapport adopté par le ministre de l’Éducation) et du comité directeur 2009-2010 du projet TAMAR pour la restauration et l’autonomisation des infrastructures du patrimoine national d’Israël (à la réunion du Premier ministre).

    Signalons quelques-uns de ses articles : «Israël dans l’œil de l’ouragan» dans Mosaic Magazine, janvier 2014  et Nouveaux essais sur le sionisme (Shalem Press, Jérusalem, 2006).

    Un nouveau piège du national-sionisme

    Cette promotion du national-conservatisme organisée par Yoram Hazony et Ofir Haivry a tout d’un piège bien ficelé. A Rome, en toile de fond du colloque s’inscrit la mention God, honor, country. De quoi facilement en séduire plus d’un. Mais de quel Dieu est-il question ? Celui de la Bible ou celui du Talmud ? Regardez donc de plus près les photos de la toile de fond du colloque. Le logo du Herzl Institute y apparaît clairement. C’est donc bien une habile manœuvre sioniste.

    Or, que doit penser un catholique du sionisme ?

    Rappelons à ce sujet l’entretien avec le Pape Saint Pie X rapporté par Théodore Herzl, père du sionisme, dans son journal le 25 janvier 1904 :

    Je fus conduit chez le Pape en passant par un grand nombre de petits salons. Il me reçut debout et me tendit la main, que je ne baisai pas (…).
    Je lui soumis brièvement mon affaire. Il répondit sur un ton sévère et catégorique (…) :

    « Nous ne pouvons pas soutenir ce mouvement [sioniste]. Nous ne pourrons pas empêcher les juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pouvons en aucun cas soutenir cela. Même si elle n’a pas toujours été sainte, la terre de Jérusalem a été sanctifiée par la vie de Jésus-Christ. En tant que chef de l’Eglise, je ne peux vous dire autre chose. Les juifs n’ont pas reconnu notre Seigneur, c’est pourquoi nous ne pouvons pas reconnaître le peuple juif. » (…)

    Et voilà, pensai-je, le vieux conflit qui recommence entre Rome et Jérusalem ; lui représente Rome, moi Jérusalem. (…)

    « – Mais que dites-vous, Saint-Père, de la situation actuelle ? demandai-je.
    – Je sais bien qu’il est désagréable de voir les Turcs en possession de nos Lieux saints, répondit-il. Nous sommes forcés de le supporter. Mais soutenir les juifs pour qu’ils obtiennent eux, les Lieux saints, c’est une chose que nous ne pouvons pas faire. »

    Je soulignai que notre motivation était la détresse des juifs, et que nous entendions laisser de côté les questions religieuses.

    « Oui, dit-il, mais nous, et plus spécialement moi en tant que chef de l’Eglise, ne le pouvons pas. Deux cas peuvent se présenter. Ou bien les juifs restent fidèles à leur croyance et continuent d’attendre le Messie, qui pour nous est déjà venu. Dans ce cas, ils nient la divinité de Jésus, et nous ne pouvons rien faire pour eux. Ou bien ils vont là-bas sans aucune religion, et dans ce cas-là nous pouvons encore moins les soutenir. La religion juive a été la base de la nôtre, mais elle a été remplacée par la doctrine du Christ, et dès lors nous ne pouvons plus reconnaître son existence. Les juifs, qui auraient dû être les premiers à reconnaître Jésus-Christ, ne l’ont pas fait jusqu’à ce jour. »

    Je faillis dire : « C’est ce qui arrive dans toutes les familles. Nul n’est prophète dans sa famille. » Au lieu de cela, je déclarai : « La terreur et les persécutions n’étaient peut-être pas les meilleurs moyens pour éclairer les juifs. »

    Il répliqua cette fois avec une simplicité désarmante :

    « Notre Seigneur est arrivé sans disposer d’aucune puissance. Il était pauvre. Il est venu en paix. Il n’a persécuté personne, on l’a persécuté. Même les Apôtres l’ont abandonné. Ce n’est qu’ensuite qu’il a grandi. C’est seulement au bout de trois siècles que l’Eglise a été mise en place. Les juifs avaient donc le temps de reconnaître la divinité de Jésus-Christ sans aucune pression extérieure. Mais ils ne l’ont pas fait, ils ne le font toujours pas à l’heure qu’il est. »

    « Mais, Saint-Père, dis-je, la situation des juifs est épouvantable. Je ne sais si Votre Sainteté réalise toute l’ampleur de ce drame. Nous avons besoin d’un pays pour les persécutés.
    – Mais cela doit-il être Jérusalem ? demanda-t-il.
    – Nous ne demandons pas Jérusalem, précisai-je, mais la Palestine, seulement le pays profane.
    Il répéta : « Nous ne pouvons pas soutenir cela. »
    «- Connaissez-vous, Saint-Père, la situation des juifs ? questionnai-je
    – Oui, je l’ai connue à Mantoue, répondit-il. Il y a des juifs là-bas. J’ai d’ailleurs toujours eu de bonnes relations avec les juifs. Tout récemment, un soir, j’ai eu la visite de deux juifs. Il est vrai qu’il existe des rapports qui se situent en dehors de la religion : des rapports de courtoisie et de charité. Nous ne refusons aux juifs ni l’une ni l’autre. Du reste, nous prions pour eux, afin que leur esprit s’éclaire. Précisément en ce jour, nous célébrons la fête d’un incroyant qui, sur le chemin de Damas, s’est converti de façon miraculeuse à la vraie croyance [Saint Paul]. Ainsi, si vous allez en Palestine et si vous y installez votre peuple, nous préparerons des églises et des prêtres pour les baptiser tous. »

    Theodore Herzl – Journal 1895-1904. Le fondateur du sionisme parle. Cité dans la revue « Le sel de la Terre ».

     

    Source : medias-presse.info

  • Pourquoi le nombre d’homicides augmente de façon inquiétante en France ?

    Pourquoi le nombre d’homicides augmente de façon inquiétante en France ?

    Et oui : pourquoi ? C’est ce que se demande le quotidien 20 Minutes dans un article assez bien tourné pour un gratuit :

      • 970 meurtres ont été commis en 2019 en France contre 894 en 2018, soit une hausse de 8,5%.
      • Additionné aux tentatives, il s’agit du nombre le plus élevé depuis 1972.
      • Les policiers interrogés par 20 Minutes expliquent cette augmentation inquiétante par la violence de plus en plus présente dans la société.

    Alors qu’il était stable depuis deux ans, le nombre d’homicides​ a bondi de plus de 8 % en 2019. L’année dernière, 970 personnes ont été tuées dans l’Hexagone, soit 76 de plus qu’en 2018. Cette hausse est d’autant plus inquiétante qu’elle survient, indique le SSMSI (Service statistique ministériel de la sécurité intérieure) dans une note publiée en janvier, après deux années de stabilité. Et après une diminution du nombre de meurtres de 60 % entre 1994 et 2014.

    En outre, la France n’a pas été particulièrement touchée par le terrorisme en 2019, puisque seules quatre victimes sont à déplorer lors de l’ attaque de la Préfecture de police. L’année écoulée a malgré tout été plus meurtrière que 2015 (872 morts dont 131 lors des attentats de janvier et novembre) et que 2016 (892 victimes dont 86 à Nice lors du 14-Juillet).

    « Si l’on ajoute aux homicides les tentatives de meurtre, on obtient le nombre le plus élevé depuis 1972, date de mise en place de l’outil statistique policier », explique à 20 Minutes Christophe Soullez, directeur de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales. « Mais, dit-il, on manque encore un peu de recul pour voir si on est dans un mouvement de fond ou si cette hausse est conjoncturelle. »

    Comment expliquer cette augmentation soudaine ? « Il est toujours très difficile de donner des explications, d’autant que malheureusement, aujourd’hui, on a assez peu d’éléments pour permettre de formuler des hypothèses sérieuses », poursuit Christophe Soullez, soulignant que la France « est l’un des rares pays démocratiques au monde à ne pas savoir combien il y a eu d’homicides ou de tentatives d’homicides par armes à feu ». Les statistiques policières ne donnent effectivement aucune information sur les victimes, les modes opératoires, les lieux où sont commis les faits. Rien qui permettrait de « savoir à quels phénomènes nous sommes confrontés ».

    Du côté de la place Beauvau, on reconnaît que le nombre de meurtres « augmente un peu », mais on manque « d’explication scientifique » pour l’expliquer. Dans l’entourage de Christophe Castaner, on estime néanmoins que les « règlements de compte » sur fond de trafics de stupéfiants ont eu tendance à augmenter ces derniers temps en raison de la guerre que mène la police contre la drogue. « On a démantelé de nombreux réseaux, on a fait un vrai travail dessus, comme à Besançon à la Planoise. Du coup, il y a parfois des guerres de clans pour récupérer des territoires et y fixer des points de vente de stupéfiants, comme l’a expliqué le secrétaire d’Etat Laurent Nunez lors de son déplacement dans le Doubs. »

    « C’est totalement faux », s’insurge un cadre de la police judiciaire. Avant d’ajouter : « Il est vrai qu’il y a des règlements de compte dans des petites villes où il n’y en avait pas jusqu’alors. Mais à Marseille, où il y en avait le plus, leur nombre est au plus bas depuis dix ans. Et au niveau national, ils ont même tendance même à baisser un peu. » Ce commissaire explique la hausse des homicides et des tentatives par la montée de « la violence du quotidien ». Des affrontements entre bande de jeunes qui finissent dans le sang. Comme le 21 janvier dernier, où un adolescent de 16 ans a été tué, poignardé lors d’une rixe par un jeune du même âge, à Chartres. Ou comme ce 29 janvier, lorsqu’un jeune garçon de 14 ans a été tué dans le quartier de la Grange-aux-Belles, à Paris.

    Ce que le secrétaire général du syndicat Synergie officiers, Patrice Ribeiro, appelle « l’ensauvagement de la société ». Il y a ces jeunes délinquants de cité que les policiers voient adopter avec le temps les méthodes utilisées par le grand banditisme. Qui n’hésitent plus à « séquestrer des gens et à les torturer dans des caves pour des dettes de shit de quelques centaines d’euros ». Mais il observe aussi une montée « de la radicalité des rapports sociaux », un phénomène qui ne concerne pas que les malfrats. « De plus en plus de choses qui, auparavant se réglaient de manière civilisée, donnent désormais lieu à des coups. C’est une tendance. Parfois, pour une altercation entre automobilistes, des gens se font lyncher ou se prennent des coups de couteau », remarque le syndicaliste, qui dénonce « un sentiment d’impunité conséquent à une absence de réponse pénale ferme et adaptée ». Une violence qui se traduit également, dans les statistiques enregistrées par les policiers et les gendarmes, par une hausse de 8 % des coups et blessures volontaires en 2019.

    Bien entendu, l’Etat dispose des outils statistiques les plus puissants du marché, tant pour savoir où et qui taxer, que pour savoir qui assassine qui et pourquoi, et la conclusion est implicite mais claire : il ne faut surtout pas que le public puisse savoir.

     

    Source : lesalonbeige

  • LR se moque du monde en prétendant ne pas soutenir la candidature d’Édouard Philippe au Havre

    Publié par Guy Jovelin le 06 février 2020

    LR se moque du monde en prétendant ne pas soutenir la candidature d’Édouard Philippe au Havre

    Le positionnement de LR par rapport à la candidature d’Edouard Philippe au Havre est tellement hypocrite qu’elle nécessite une traduction pour les électeurs.

    1. LR annonce ne pas soutenir la candidature d’Edouard Philippe aux municipales du Havre
    2. LR ne présente pas de liste face à Edouard Philippe
    3. Des membres de LR seront présents sur la liste d’Edouard Philippe
    4. Le maire actuel LR restera en place si Edouard Philipe est élu.

    Traduction : LR soutient de fait la candidature d’Edouard Philippe au Havre. L’autre possibilité, c’est que LR n’existe plus…

     

    Source : lesalonbeige