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  • Lyon : un homme blessé par balle après avoir menacé la police avec une hache

    Publié par Guy Jovelin le 12 juillet 2020 

    Par  le 12/07/2020

    […]

    Les faits se sont déroulés vers 12 heures dans le IXe arrondissement sur le quai Arloing, peu après que des policiers en véhicule ont demandé à un automobiliste de s’arrêter pour procéder à « un contrôle routier classique », a-t-on précisé, confirmant une information du journal régional Le Progrès. Le conducteur ne s’est pas arrêté.

    « Il y a eu alors une petite course-poursuite et le véhicule s’est immobilisé plus loin et le conducteur est sorti, muni d’une hache, et s’est dirigé en direction des policiers en la brandissant. Les fonctionnaires ont mis un pied à terre du véhicule et ont riposté avec leurs armes de service », a-t-on expliqué.

    […]

    L’article dans son intégralité sur Sud-Ouest via fdesouche

  • Sahel : des enfants djihadistes lourdement armés attaquent les militaires français, un phénomène en pleine expansion qui inquiète l’armée

    Publié par Guy Jovelin le 12 juillet 2020

    Par  le 12/07/2020

    De jeunes recrues jihadistes lourdement armées s’en prennent aux militaires français déployés au Sahel pour lutter contre le terrorisme. Le phénomène est en pleine expansion et inquiète l’armée française.

    5.000 soldats français sont engagés actuellement dans la force Barkhane, au Sahel. Depuis quelques mois, ils font face à un ennemi redoutable et redouté : des enfants soldats, jeunes recrues djihadistes lourdement armées, qui s’en prennent directement aux militaires. Ce sont des filles comme des garçons, parfois âgés de 7 ans à peine.

    (…) Ces jeunes ont entre 12 et 14 ans, parfois moins. Plusieurs ont été capturés, notamment certains guetteurs lors des opérations coups de poing des forces spéciales contre les jihadistes. Prisonniers, ils ont été séparés des adultes dans les geôles maliennes et une réflexion est actuellement engagée avec le CICR, la Croix-Rouge, pour tenter de les déradicaliser.

    RTL via fdesouche

  • Covid-19. Des héros et des salauds

    Publié par Guy Jovelin le 12 juillet 2020

    Covid-19. Des héros et des salauds

    Par Dominique Remmaker, biologiste et chercheur ♦ Dresser un bilan provisoire de l’épidémie de Covid-19, ce n’est pas seulement comptabiliser les victimes de la maladie et les effets économiques du confinement. C’est aussi s’intéresser au monde de la Santé et à sa médiatisation. Dominique Remmaker dresse un bilan incisif de cette période pour les professionnels de santé.
    Polémia

    Don et contre don

    On doit à l’écrivain Alphonse Karr (1808-1890) cette phrase un rien sibylline : « Un service que l’on rend est une dette que l’on contracte ». À la suite de Marcel Mauss et des théoriciens du don – contre don, il ne faut jamais perdre de vue en effet que contracter une dette, c’est subir en retour le pouvoir et le prestige du donneur. Un sentiment difficile pour l’ego, d’autant plus que le créancier est une construction sans chair ni os. Voici donc « les soignants », héros de vingt heures comme le gigot l’est de sept, qu’il fallut applaudir dans un élan de concorde nationale, à l’unisson des propagandistes médiatiques. Un peu comme dans le temps de la guerre – mythifié par un président qui ne l’a jamais connu –, tous montèrent au front en gants blancs et masques invisibles, contre un ennemi qui ne l’était pas moins. En face d’un simple bout d’ARN ceint de quelques protéines, notre société des droits individuels s’éprit d’un travers collectif : renoncer à la haine de classe, de caste, corporatiste, raciale, religieuse, anti-mâle blanc, progressiste, traoriste, en un mot, multiculturelle. Point de distinction entre médecins, infirmières ou aides-soignantes parmi ces professionnels qui consentirent à prendre le risque de leur vie pour leur idéal. Point de médecins nantis, corrompus et surpayés, à opposer à des personnels affamés et opprimés par un pouvoir d’essence patriarcale. Seulement de vrais courageux, altruistes et solidaires, qui s’infectèrent et parfois moururent sans distinction d’appartenance. Et dont on découvrit soudain l’importance sociale, la précarité, les faibles rémunérations et la mise en coupe réglée par la technocratie politico-gestionnaire. Des idoles, en somme, qu’il fut bon de célébrer au son des casseroles entre l’apéro et le repas du soir, durant deux mois de grande trouille nationale entretenue par les clairons mortifères de BFMTV. Ils n’en demandaient pas tant. L’ennui, c’est que ce qu’ils demandent aujourd’hui, ils ne l’obtiendront pas. Et que les groupies d’hier commencent à déboulonner leurs statues – décidément, une manie !

    Ségur

    Tout d’abord, nous avons le « Ségur de la Santé », bel enfumage à mi-chemin entre le Grenelle de 1962 et la Comtesse de Ségur. Lorsqu’il s’agit des comptes de Ségur, pour le coup, les habituels professionnels de l’appareil oligarcho-syndical sont de retour, et avec eux des rapports de force bien marxisants. Inexistants, les médecins si pauvrement défendus par leurs organisations professionnelles, le plus souvent rivales. Ils n’auront que quelques miettes salariales. L’essentiel de la démagogie politicarde profitera à d’autres, certes moins payés, mais pas nécessairement plus méritants. A défaut de revalorisation salariale, les médecins pouvaient espérer un renouveau du système de santé et notamment de l’hôpital public. Ils auront le monde d’avant, mais en pire. Il suffit d’observer le fonctionnement actuel des grands CHU pour le comprendre : retour en force du pouvoir directorial, arrêt des investissements et des recrutements, maintien d’une bureaucratie pléthorique et inefficace, poursuite de la suppression des lits et des postes de soignants. Heureusement, l’inénarrable Martin Hirsch, « patron de l’AP-HP », comme l’appellent les médias, a occupé le terrain de la com’ et réussi à faire croire qu’un énarque tout-terrain pouvait être à la fois l’allié des médecins et le premier des chercheurs en face du SARS Cov 2. Risible.

    Raoult-mania

    Et puis, les pauvres médecins ont eu Raoult et les infectiologues de l’AP-HP. Le coup de grâce.

    Le premier est devenu l’âme du Peuple, le parangon de la lutte antisystème, une sorte de saint laïc dont la personne, les opinions et les productions scientifiques ont fusionné en une moderne eucharistie. Toute discussion sur l’infaillibilité de l’hostie-chloroquine est hérétique, tout contestataire frappé d’excommunication. Il est bon de penser que l’oligarchie a confiné le Peuple et laissé se développer l’épidémie alors que la panacée était à portée de mains ; il est bon de croire qu’elle a été conseillée par des experts incompétents et corrompus, à la seule fin de servir les intérêts d’un laboratoire américain et de ses actionnaires. Il est bon de se sentir médecin en deux mois d’études sur YouTube au lieu de quinze ans au lit des malades. Il est bon de haïr tous azimuts parce que c’est facile. Il est bon de croire, soudain, que le monde n’est pas si complexe qu’on pouvait le croire. Il est rassurant de penser que la science médicale n’est pas si fragile en face des brutalités de la nature, mais bien plutôt pervertie par quelques-uns, au nom d’un projet satanique. Les réseaux sociaux ne racontent que cela. Des intellectuels plutôt solides, comme Michel Onfray et Florian Philippot, montrent des signes d’adhésion à ces thèses, qui viennent consolider leur explication holistique du monde actuel, à laquelle pourtant l’auteur de ces lignes adhère à bien des égards. Sans accepter, pour autant, de renoncer à une approche scientifique de la médecine qui nous a fait passer de la saignée et des clystères aux trithérapies du VIH et à l’angioplastie coronarienne. C’est une approche exigeante, qui impose la prééminence des faits d’observation et des données expérimentales sur les croyances, même quand elles ont des allures de conviction. On ne compte plus les dogmes médicaux pourtant considérés comme absolus, qui ont été balayés dès lors que l’on a accepté de les évaluer vraiment. La science, c’est l’humilité sans cesse renouvelée de celui qui accepte l’erreur pour mieux aller vers la vérité ; puis de ne regarder celle-ci que comme temporaire et relative. La science médicale, c’est toute la fragilité de l’homme expliquée rationnellement ; c’est aussi, souvent, l’impuissance du médecin qui sait mais ne peut, ou ne sait ni ne peut…

    La réalité est là, têtue, inexorable : rien ne démontre aujourd’hui de manière irréfutable l’efficacité de la panacée marseillaise, rien ne démontre non plus son inefficacité. Mais la charge de la preuve ne peut en l’espèce être renversée : lorsque des médicaments sont prescrits, la moindre des choses est de démontrer positivement leur efficacité. Les arguments collatéraux en faveur de la Raoult-thérapie ne tiennent pas. Le premier : l’auteur est un grand scientifique dans son domaine. Einstein aussi était un grand scientifique, mais il s’est trompé à propos de la physique quantique. Le second : la pandémie est une urgence, pas le temps de faire des essais cliniques. Le cancer tue environ 450 personnes chaque jour dans notre pays. Faut-il pour autant donner n’importe quoi à n’importe qui ? L’équipe de Marseille avait la possibilité de faire l’étude qui aurait mis tout le monde d’accord, ne serait-ce qu’en comparant par exemple :  l’hydroxychloroquine seule, son association à l’azythromycine et l’azythromycine seule. Ainsi, aucun malade n’aurait été « désavantagé » par un placebo…

    Les dérives des scientifiques

    Il faut dire qu’en face de Saint Raoult, nous eûmes les dérives du business de la publication scientifique, dont tous les chercheurs savent qu’elle est vulnérable à la fraude et encore plus au militantisme idéologique – qui existe aussi en science. Occasion supplémentaire d’un conflit entre l’arrogante science anglo-saxonne, capitaliste et libérale, et les gaulois réfractaires à cheveux blancs et chevalière à tête de mort. To publish or to perish, l’épidémie Covid-19 fut une manne pour tous les « chercheurs » en manque d’indices bibliométriques et les journaux en quête de sensationnel vendeur. Rien que du classique. Nous eûmes aussi nos nombreux collègues parisiens, infectiologues, réanimateurs, épidémiologistes et j’en passe, si assoiffés de grégarité wharolienne, transformés en animateurs des soirées de CNews, LCI et BFM. Quelle consternante précipitation que la leur, à faire de l’ignorance une connaissance, à exister pour exister, à prétendre tout et son contraire, à s’affronter à coup d’arguments aussi fallacieux qu’imprécis ou indémontrables. Il eut été simple, au demeurant, de ne pas donner à manger aux chiens perpétuellement affamés de l’info fast-food, en leur répondant : « Nous sommes des soignants, pas des bateleurs. Laissez-nous travailler, car nous avons besoin de temps. Consultez plutôt des voyants ». Ils n’ont pas agi en scientifiques, mais en pauvres Diafoirus irresponsables. Les conséquences de leur dilettantisme aboutissent à ce que les médecins et chercheurs soient vus aujourd’hui comme les petites mains de Big Pharma, les complices d’un pouvoir dictatorial, des mandarins assoiffés de gloire, quand il ne s’agit pas d’imbéciles et d’incompétents. Quand les pseudo-stars parisiennes comprendront-elles qu’il faut cesser cet exhibitionnisme des plateaux-télé ? Leur narcissisme a fabriqué des salauds qui ne le méritaient pas.

    Dominique Remmaker
    12/07/2020

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Domaine public

  • Un parti grec appelle à transformer la maison-musée d’Atatürk à Salonique en Musée du génocide des Grecs

    Publié par Guy Jovelin le 12 juillet 2020

    Un parti grec appelle à transformer la maison-musée d’Atatürk à Salonique en Musée du génocide des Grecs

    La réponse du berger à la bergère, suite à la décision du Conseil d’Etat turc :

    La tension est montée encore d’un cran entre Ankara et Athènes lorsque la Turquie a appris que les Grecs désiraient transformer la maison de Kémal Atatürk à Salonique (Grèce) en Musée du génocide des Grecs du Pont.

    C’est Tanasia Milonas le responsable du parti politique grec «La décision de la Grèce» qui a proposé de transformer la maison-musée d’Atatürk à Salonique, en Musée du génocide des Grecs du Pont.

    Le président turc Erdogan qui a proposé de transformer la basilique de Sainte-Sophie d’Istanbul -aujourd’hui musée- en mosquée, est offusqué que les Grecs proposent à leur tour de transformer le musée d’Atatürk…

    «Nous pensons que nous devons donner un écho fort. Nous devons changer ce qui est considérée comme la maison à Salonique de Kémal Atatürk en musée de souvenir du génocide des Grecs du Pont» a affirmé dans un message T. Milonas.

    On estime généralement que plus de 350 000 Grecs du Pont, sur la partie orientale de la Mer Noire furent victimes d’un génocide entre 1915 et 1920 dans cette partie de l’Empire ottoman.

     

    Source : lesalonbeige

  • Marche blanche en l’honneur de Mélanie Lemée; gendarme et judoka émérite tuée par Yassine E.; délinquant

    Publié par Guy Jovelin le 12 juillet 2020

    Par  le 11/07/2020

    Marche blanche en l’honneur de Mélanie Lemée, gendarme tuée lors d’un contrôle routier

    […]

    La marche s’est tenue à Aiguillon, une petite ville de plus de 4.000 habitants où Mélanie Lemée travaillait au sein d’une brigade de proximité, dépendant de la gendarmerie voisine de Port-Sainte-Marie, là où la jeune Normande a trouvé la mort samedi dernier, dans la soirée.

    Au son d’une sirène à 15H00, la marche s’est ébranlée, avec en tête de cortège une grande banderole au nom de Mélanie portée par des membres du club de handball local où jouait cette sportive accomplie, a constaté un correspondant de l’AFP. «C’était une force de la nature. Elle était joyeuse. Elle nous donnait tout le temps le moral», a dit l’une d’entre elle, Emmeline.

    « Nous sommes tous très affectés par cette disparition »

    […]

    L’article dans son intégralité sur Paris Match via fdesouche