Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 24

  • Harcèlement de rue : « La nuit à Montpellier, la violence est décomplexée (…) On ne rentre jamais seules le soir »

    Publié par Guy Jovelin le 13 juillet 2020

    Sifflements, insultes, menaces…. Nous sommes allées à la rencontre des passantes et des passants de Montpellier pour découvrir, à travers leur témoignage, la réalité du harcèlement de rue.

    « Je ne sors le soir qu’en compagnie de mon gros chien. Et il peut m’arriver de faire des détours pour passer par les rues éclairées ». Mathilde, 28 ans, installée en terrasse rue de Verdun avec des amis, évoque volontiers la problématique de la nuit montpelliéraine. « Je ne sors pas après trois heures du matin. En journée, je peux me défendre, demander de l’aide parce qu’il y a du monde ». Si elle ne s’empêche pas de s’habiller comme elle le souhaite, elle précise avoir besoin « d’une petite préparation mentale » pour certaines tenues plus osées.

    (…) “On ne rentre jamais seules le soir. Même si on n’a pas le budget, on préfère prendre un Uber“. Elles racontent des “mecs qui (les) insultent quand elles marchent en ville : “Ils nous disent « t’es bonne ». Cela arrive tout le temps, mais la nuit, il y a moins de magasins ouverts.

    (…) Attablé avec ses amis rue du Palais des Guilhem, l’homme de 70 ans est scandalisé par l’attitude de certains hommes dans la rue, et se montre radical : « Pour ce genre de personnes, il faudrait mettre en place la castration chimique »« Autrefois, la drague était moins vulgaire, moins agressive », complète son ami Gilles. (…) « Le soir, j’ai peur de me retrouver dans un parking seule. Avec Gilles, ça va encore. » Son mari, en chemise légère, lunettes sur le nez, acquiesce. (…) Leur fille unique, aujourd’hui maman, « ne s’est jamais sentie à l’aise en ville. Elle n’y vient pas ».

    (…) Midi Libre via fdesouche

  • Bressuire (79) : trois gendarmes blessés ce week-end lors d’affrontements, envoi d’un détachement de 60 militaires

    Publié par Guy Jovelin le 13 juillet 2020

    Par  le 13/07/2020

    […]
    le Commandant Weber, qui dirige la Compagnie de gendarmerie de Bressuire, a estimé que tout sera fait pour stopper les violences à répétition durant lesquelles sept gendarmes ont déjà été blessés depuis le 22 juin. Je dois apporter des moyens pour que mes hommes travaillent en toute sécurité disait-il.
    […]
    Depuis dimanche soir et pour une période indéterminée, c’est un escadron mobile de Saint-Amand-Montrond (Cher) qui est arrivé en renfort dans la capitale du Bocage, soit un détachement de 60 militaires. Tous les moyens seront mis en œuvre pour rétablir le calme à Bressuire ajoutait Emmanuel Weber.
    […]

    Ouest-France

    […]
    En moins d’un mois, dans cette petite ville de quelque 20.000 habitants, sept gendarmes ont été blessés, dont trois le week-end dernier, lors d’affrontements, selon la même source. Dans la nuit de vendredi à samedi, les gendarmes ont été la cible de nombreux projectiles, puis dans celle de samedi à dimanche, une rixe a opposé des jeunes à Valette, un quartier prioritaire aux pourtours de la ville.Au total, les gendarmes ont procédé jusqu’ici à huit interpellations, des jeunes de 16 à 23 ans.
    […]

    Le Figaro

  • Le plus grand spécialiste de la prise en charge psychologique des enfants et adolescents violents en France : «Non, la violence gratuite n’est pas due à la ghettoïsation»

    Publié par Guy Jovelin le 13 juillet 2020

    Par  le 17/11/2019

    Maurice Berger est pédopsychiatre, psychanaliste, ex-professeur associé de psychologie de l’enfant. Il travaille en Centre Éducatif Renforcé et enseigne à l’École Nationale de la Magistrature. Il vient de publier, Sur la violence gratuite en France. Adolescents, hyperviolents, témoignages et analyses (L’Artilleur, 2019)

     

    En tant que médecin, j’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus grave.

    Détruire, comme frapper, est le jeu de ceux qui n’ont pas d’imagination.

    Le plus grave est l’absence d’empathie, de capacité de comprendre ce que l’autre peut ressentir.

    Aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences.

    Ces jeunes ont besoin d’un interdit d’agir réel, d’une butée matérialisée, pour comprendre que la loi a une existence.

    Il apparaît que dans la région où je travaille, la grande majorité de ces mineurs sont issus de l’immigration originaire du Maghreb.

    Les codes du groupe priment sur la loi extérieure.

  • Dupond-Moretti visite un centre éducatif fermé, à la rencontre de jeunes multirécidivistes, des « gamins déchirés par la vie »

    Publié par Guy Jovelin le 13 juillet 2020

    Par  le 13/07/2020

    Alternatives à l’incarcération, ces centres reçoivent jusqu’à douze jeunes multirécidivistes. «Pour la plupart d’entre eux, (ils) n’ont pas eu de chance», a-t-il déclaré sur place.

    Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a visité lundi à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) un centre éducatif fermé (CEF) pour mineurs délinquants où il a échangé avec des «gamins déchirés par la vie», qu’«il faut aider».

    «J’ai toujours pensé qu’il valait mieux construire une école qu’une prison. Les gamins qui sont là sont déchirés par la vie», a déclaré le garde des Sceaux aux journalistes après cette visite. «Ces gamins vont revenir un jour ou l’autre dans la société civile et il faut qu’ils reviennent meilleurs, je crois en cela passionnément», a-t-il ajouté. «Ces gamins là, pour la plupart d’entre eux, n’ont pas eu de chance. Il faut les aider.»

    (…) Le Figaro via fdesouche

  • Pologne : Andrzej Duda donné vainqueur de la présidentielle

    Publié par Guy Jovelin le 13 juillet 2020

    Pologne : Andrzej Duda donné vainqueur de la présidentielle

    Le président conservateur polonais Andrzej Duda s’est félicité dimanche soir de son succès, devançant légèrement le maire libéral de Varsovie Rafal Trzaskowski au second tour de l’élection présidentielle de dimanche. Andrzej Duda recueillait 51,21% des voix devant Rafal Trzaskowski (48,79%), sur la base du dépouillement des bulletins dans 99,97% des bureaux de vote. Cette élection a connu un taux de participation très élevé pour la Pologne, de 68%.

    Le président Duda, soutenu par le parti conservateur nationaliste Droit et Justice (PiS, au pouvoir), a promis de défendre les aides sociales populaires mises en place par le PiS. Il a bénéficié du soutien ferme d’agriculteurs, ouvriers, chômeurs et retraités, alors que Rafal Trzaskowski a tenté de réunir un électorat bien plus disparate.

    Le président sortant a fait une campagne polarisante, attaquant notamment le lobby LGBT, tandis que Rafal Trzaskowski est favorable aux partenariats civils entre personnes du même sexe. Sa décision de signer une déclaration de soutien aux LGBT a incité nombre de régions de l’est rural et le plus conservateur du pays à se proclamer “zones libres de LGBT”.

     

    Source : lesalonbeige