Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 15

  • Mgr Najeeb, archevêque de Mossoul : “Je suis très inquiet pour la France et pour l’Europe. Partout où la culture et les racines reculent, c’est la civilisation qui est menacée”

    Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2020

    Dans la nuit du 6 au 7 août 2014, les djihadistes de l’Etat islamique entraient dans Mossoul. C’est alors le début d’un long cauchemar pour les chrétiens de la seconde ville d’Irak. Après avoir vu leurs maisons marquées de la lettre ن, signifant « Nazaréen » en arabe, les chrétiens de Mossoul – environ 10 000 personnes – reçoivent un ultimatum de 24 heures : d’ici là, ils ont le choix entre fuir, se convertir, ou mourir

    […]

    En fuyant la région, vous avez sauvé de précieux manuscrits de la destruction. Pourquoi Daesh s’en est pris avec autant de virulence au patrimoine culturel et spirituel des territoires occupés ?

    La destruction du patrimoine culturel et spirituel n’est pas spécifique à Daesh. C’est un des fondements de l’islam radical qui veut faire table rase du passé antéislamique, considérant comme impie ou inutile tout ce qui a précédé l’instauration de l’islam sur un territoire donné.

    […]

    En Irak et en Syrie, les djihadistes ont systématiquement ravagé le patrimoine historique et tout spécifiquement les objets sacrés. J’ai vu des statues antiques, comme des Taureaux ailés de Ninive et de Nimroud ou des gravures des civilisations Sumérienne ou Babylonienne, complètement détruites. Daesh considère que ce sont des objets d’idolâtrie. Pour les icônes, ils avaient pour habitude de crever les yeux et de percer le coeur des saint représentés, pensant ainsi faire mourir leur présence réelle.

    […]

    Vous avez été invité pour témoigner de votre combat devant le Parlement Européen. Qu’attendez-vous de l’Union européenne ?

    J’essaie de sensibiliser les décideurs européens au drame des chrétiens d’Orient et des minorités persécutées comme les Yézidis et les Mandéens. J’espère que les parlementaires et les membres de l’administration européenne pourront s’emparer de cette grave question et utiliser leurs moyens pour garantir la sécurité et l’épanouissement, dans la paix, des chrétiens d’Orient. J’essaye aussi de leur faire comprendre que l’exil des chrétiens d’Orient n’est pas une solution. Cela signifierait la fin de la présence chrétienne au Proche-Orient, ce qui serait dramatique.

    […]

    Vous parlez de l’importance des racines, de la culture. En France, certains s’attèlent à les détruire ou les remplacer. Cela vous inquiète-t-il ?

    Je suis bien sûr très inquiet pour la France et pour l’Europe. Partout où la culture et les racines reculent, c’est la civilisation qui est menacée. Ceux qui croient obtenir des avancées sociétales en luttant contre l’ordre naturel se font les alliés inconscients de projets totalitaires, dont ils pourraient bien être les premières victimes. L’histoire, ancienne et récente, l’a montré d’une manière cruelle.

    […]

    Valeurs Actuelles via fdesouche

  • C’était un 21 octobre… 1954 : la République abandonne l’Inde française

    Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2020

    Ce 21 octobre, en Inde, le gouvernement français abandonne ses comptoirs, réunis sous le noms d’Établissements français : Pondichéry, Yanaon, Karikal, Mahé et Chandernagor étaient devenus français en 1763, lors de la signature du traité de Paris.

    Au vu de la toute petite taille des territoires français comparée à l’Inde qui avait acquis son indépendance en 1947, de la pression et des menaces du gouvernement indien, de la trahison de certains Français – souvent communistes ou socialistes -, et en dépit de la vision pro-française de certains territoires, le gouvernement français (le même qui avait lâché l’Indochine aux communistes), abandonnera les comptoirs indiens sans même demander de compensation.

    L’Inde française 1741-1754 :

     

    Source : contre-info

  • Ignace – Le dessin du jour

    Publié par Guy Jovelin le20 octobre 2020

     

    ignace,le dessin du jour

     

    Source : medias-presse.info/

     

  • Rouen : au lendemain de la décapitation de Samuel Paty, “Jonathan*”, 36 mentions à son casier judiciaire, a agressé une femme avec un couteau en criant Allah Akbar

    Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2020

    Après une agression au couteau à Rouen, un homme jugé pour apologie d’actes de terrorisme

    Un homme a été jugé, lundi 19 octobre 2020, par le tribunal de Rouen après avoir agressé une femme avec un couteau et crié « Allah Akbar » sur la place du Vieux marché.

    […]

    Les faits remontent au lendemain de l’assassinat commis sur Samuel Paty dans le Val d’Oise. Les policiers rouennais sont alors appelés sur la place du Vieux Marché pour un individu armé d’un couteau et criant « Allah akbar » [« Dieu est grand », NDLR]. A leur arrivée, l’homme a pris la fuite. Ils sont informés par radio d’une seconde agression avec arme sur une jeune femme non loin des premiers faits. Les policiers retrouvent sur place la victime, qui identifie le suspect.

    […]

    Le ministère public rappelle au tribunal que l’homme venait d’être libéré « deux jours plus tôt »

    […]

    L’article dans son intégralité sur 76 Actu via fdesouche

  • Strasbourg, cheval de Troie des réseaux d’Erdogan en France

    Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2020

    Dans la capitale alsacienne, la Turquie d’Erdogan étend son influence : en plus des nombreuses écoles et mosquées, et après la création d’un gigantesque consulat général, place à un projet de campus islamique. Certains soupçonnent que cette influence ne s’arrête pas aux portes des institutions européennes.

    […]

    Un complexe un brin surdimensionné, en regard des 125 000 citoyens turcs recensés dans le Grand Est. De par ses dimensions, le consulat géant de Turquie dans la capitale alsacienne témoigne d’une volonté de peser dans le paysage local. Et peut-être même plus. Barricadés à l’extrême, bardés de caméras, les lieux, selon certains à Strasbourg, abriteraient en fait le siège du MIT (les services secrets turcs) en Europe…

    30 000 TURCS ET FRANCO-TURCS

    Première communauté étrangère dans l’agglomération, avec quelque 30 000 Turcs et Franco-Turcs, celle-ci n’est pourtant pas faite d’un bloc. Composée, estime-t-on, à 40 % de Kurdes et d’alévis (minorité religieuse), elle est très visible, avec ses commerces (tels les hypermarchés orientaux et halal Pro-Inter ou les supérettes Mutevelli) et plusieurs écoles et mosquées. « Toutes les confréries religieuses essayent d’avoir leur école ici, comme elles le font en Turquie » explique un éminent turcologue. Le chantier de la monumentale mosquée de style ottoman Eyyûb-Sultan, dans le quartier de la Meinau, commencé en 2017 par le Millî Görüs (une organisation islamique) est arrêté depuis août 2019, faute de financements.

    Mais ce mouvement proche des Frères musulmans continue à gérer, non loin de là, et depuis 2014, l’école privée Eyyûb-Sultan, qui vient d’ouvrir une classe de seconde.

    […]

    Réseaux pro-Erdogan

    À l’offensive depuis quelques années, la Ditib de Strasbourg (émanation locale de la Diyanet, la Direction des affaires religieuses du pays, rattachée directement au Premier ministre turc) a de grandes ambitions : un projet de campus islamique, avec faculté donc, mais aussi mosquée, lycée, centre des arts de l’islam et commerces. Pour ce faire, la Ditib a acquis cinq immeubles dans le quartier de Hautepierre, autour d’un ancien centre de formation de La Poste.

    […]

    Si l’établissement affirme son ouverture, force est de constater qu’on y croise quelques fillettes voilées.

    […]


    Représentant du Parti démocratique du peuple (le HDP, un parti de gauche) auprès du Conseil de l’Europe, Fayik Yagizay dénonce quant à lui le lobbying des réseaux de l’AKP auprès des institutions européennes.

    […]


    Comme en témoigne la récente visite en Turquie du juge européen Robert Spano. Le président de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a certes pu rencontrer le président Erdogan. Mais, après avoir mollement critiqué le non-respect par la Turquie des décisions de la CEDH, il n’a pas cherché à rencontrer ceux dont elle a ordonné la libération, tel le philanthrope Osman Kavala.

    […]

    Marianne via fdesouche