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  • Le Parlement européen se dote d’un fonds avec un budget de 10 milliards d’euros pour “développer la migration régulière”

    Publié par Guy Jovelin le 08 juillet 2021

    Le Parlement adopte deux fonds sur l’asile et la gestion des frontières

    • Le Fonds ‘‘asile, migration et intégration’’, doté de 9,88 milliards d’euros, soutiendra les politiques d’asile et de migration
    • Le Fonds pour la gestion intégrée des frontières, doté de 6,24 milliards d’euros, pour une gestion des frontières extérieures qui respecte les droits fondamentaux

    Le Fonds ‘‘asile, migration et intégration’’ (9,88 milliards d’euros pour la période 2021-2027) renforcera la politique commune de l’UE en matière d’asile, à développer la migration régulière en lien avec les besoins des États membres, à soutenir l’intégration des ressortissants de pays tiers et à contribuer à la lutte contre la migration irrégulière. À la demande du Parlement, l’argent devrait également servir à encourager les États membres à partager plus équitablement les responsabilités dans l’accueil des réfugiés et des demandeurs d’asile dans toute l’UE.

    Plus d’informations sur les objectifs, les priorités et les allocations budgétaires du Fonds sont disponibles dans le communiqué de presse publié suite à l’accord avec le Conseil.

    Avec un budget de 6,27 milliards d’euros pour les sept prochaines années, le Fonds pour la gestion intégrée des frontières aidera à renforcer la gestion des frontières extérieures de l’UE tout en garantissant le respect des droits fondamentaux. Il contribuera également à une politique commune et harmonisée en matière de visas, et introduira des mesures protectrices pour les personnes vulnérables arrivant en Europe, notamment les mineurs non accompagnés.

    Pour en savoir plus sur les objectifs principaux de cet instrument et sur les priorités du Parlement concernant sa mise en œuvre, cliquez ici.

    Citation

    La rapporteure Tanja Fajon (S&D, SL) a déclaré: ‘‘Pour que la solidarité soit au cœur de la politique en matière de migration et d’asile, nous avons besoin de ressources supplémentaires. La décision d’aujourd’hui garantit que l’UE investit non seulement pour renforcer les régimes d’asile, mais aussi pour répartir équitablement la pression migratoire entre États membres.

    Les frontières de l’UE devront à l’avenir être efficaces, numériques, humaines et sûres. Ces nouveaux instruments nous permettent d’avancer vers cet objectif. Ensemble, nous pouvons rendre notre politique relative aux frontières, à l’asile et aux visas conforme à nos obligations en matière de droits de l’homme, notamment en augmentant le financement dédié à la recherche et au sauvetage pour venir en aide aux personnes qui se noient aux frontières de l’Europe. Ces investissements profiteront non seulement à l’économie européenne mais aussi à la société dans son ensemble.’’

    Prochaines étapes

    Après approbation, les règlements relatifs aux fonds seront publiés au Journal officiel, après quoi ils s’appliqueront rétroactivement à partir du 1er janvier 2021.

    Europarl via fdesouche

  • Allemagne : « La tolérance de l’islamisme par la bourgeoisie de gauche »

    Publié par Guy Jovelin le 08 juillet 2021

    Une chronique de Sascha Lobo (cf Image)

    De nombreuses avancées sociales et réalisations philanthropiques proviennent de la gauche. Mais sur un point, la bourgeoisie de gauche est insensible et en partie ignorante : la menace de l’islamisme.

    Je suis une personne d’équilibre. Je me penche instinctivement sur la gauche lorsque la péniche menace de chavirer sur la droite – et vice versa.” Thomas Mann a écrit ces phrases en 1934. Elles semblent élégantes et logiques, mais en tant que directives politiques, elles sont totalement absurdes. Et pourtant, cette première forme de “faux équilibre” personnel n’a pas seulement survécu. Elle marque l’un des échecs les plus cuisants de la bourgeoisie de gauche allemande (non migrante) : la tolérance trop répandue de l’islamisme.

    Les courants sociaux de ces dernières décennies (en tant que démocrate social libéral sans affiliation à un parti, je me compte parmi eux au sens large). Du mariage pour tous à la mise hors la loi de plus en plus ouverte du racisme en passant par les grandes étapes vers l’égalité des sexes, la bourgeoisie de gauche a fait passer de nombreux progrès, du moins en partie, même si bien sûr de nombreuses étapes font encore cruellement défaut.

    On pourrait poursuivre le palmarès avec l’abolition du service militaire obligatoire et de l’énergie nucléaire – ainsi qu’avec la première réaction à la situation des réfugiés en 2015, aussi surprenante que largement philanthropique. Les personnes qui, aujourd’hui encore, sont conspuées par les gens de droite comme des “commères de gare” ou des “bienfaiteurs” parce qu’elles ont aidé quand c’était nécessaire étaient probablement pour la plupart des gens de gauche. C’est une bonne chose.

    Malheureusement, la bourgeoisie de gauche est beaucoup trop insensible et parfois carrément ignorante de la menace de l’islamisme. La raison la plus importante de cette situation, à mon avis, est l’attitude imprudente de l’équilibre de Thomas Mann cité plus haut. C’est également peu judicieux, d’ailleurs, parce qu’il ne s’agit pas d’un choix de valeurs, mais d’un choix étranger, d’une réaction sociale plutôt que d’une analyse sobre.

    Analyse : la bourgeoisie de gauche ne veut pas être raciste – et se garde donc trop souvent de critiquer les personnes potentiellement touchées par le racisme. La motivation est digne de tout honneur, car après des siècles de structures sociales racistes-patriarcales, il est tout à fait logique d’être prudent. En Allemagne, encore plus. Mais le désir de ne pas se comporter de manière raciste ou d’être traité comme tel ne doit pas conduire à fermer les yeux sur la misanthropie afin d’éviter, si possible, les accusations désagréables. Une attitude qui, à l’heure des médias sociaux, signifie facilement ne rien dire…

    Certains gauchistes non bourgeois, ainsi que les mouvements de migrants, ont beaucoup moins de mal à voir et à combattre le fascisme islamiste comme tel. Certaines parties d’Antifa, par exemple, recueillent depuis longtemps des informations sur l’islamisme en Allemagne afin de pouvoir le contrer. La bourgeoisie de gauche allemande, en revanche, a trop souvent tendance à ignorer, normaliser ou même banaliser les islamistes et leurs activités meurtrières. Cela apparaît clairement dans une comparaison.

    Fin juin 2021, un assassin criant “Allahu akbar” a assassiné trois femmes et blessé six autres personnes à Würzburg. Il y a des indications à la fois d’une attaque islamiste et d’une grave maladie mentale. Les deux ne doivent pas nécessairement s’exclure l’un l’autre ; les relations possibles entre eux ont été discutées depuis longtemps dans la recherche. Il est également connu que les organisations extrémistes cherchent à recruter des individus instables en ligne.

    Toutefois, l’attentat terroriste raciste de 2020 à Hanau, qui a fait neuf victimes migrantes, a également été perpétré par un homme connu pour ses délires paranoïaques. Le problème devient apparent lorsque l’on compare les réactions de la gauche-bourgeoise aux deux attaques. Ce sont en partie les mêmes personnes qui ont immédiatement parlé d’une attaque raciste à Hanau – mais qui ont tout aussi rapidement classé, presque en s’excusant, le meurtrier de Würzburg comme souffrant de troubles mentaux. Comme si une motivation idéologique ne comptait pas du tout.

    Personnellement, je pense qu’il est approprié de qualifier le racisme de racisme même si une personne est mentalement perturbée – même s’il existe des arguments pour considérer les deux séparément. Mais en tout état de cause, il doit en être de même pour l’islamisme. Il n’est pas acceptable de désigner immédiatement des coupables pour les actes d’extrême droite, mais dans le cas des actes islamistes, il est préférable de se concentrer sur les circonstances psychosociales ou de les ignorer complètement.

    En outre, la bourgeoisie de gauche n’a pas été particulièrement bruyante ou empathique dans les médias sociaux après l’attentat de Würzburg. Je peux me tromper, mais selon mon estimation personnelle, les choses auraient été différentes dans le cas d’une attaque d’extrême droite de la même ampleur. D’ailleurs, je n’y vois pas tant du sectarisme que la crainte de “donner du grain à moudre à la droite” (citation d’un média social interrogé sur le silence). Il s’agit là encore de la poursuite à peine déguisée du pseudo-équilibre politique de Thomas Mann. Et en plus, une absurdité décourageante ainsi qu’un orgueil démesuré qui donne beaucoup trop d’importance à sa propre réponse. C’est l’équivalent politique de la sévérité de Jules César à l’égard de sa femme : lorsqu’une fois, dans la Rome antique, on a colporté des ragots sur Pompéia – contrairement à la vérité – selon lesquels elle avait trompé le dictateur romain, il s’est séparé d’elle au motif que la femme de César ne devait même pas être soupçonnée.

    Une partie de la bourgeoisie de gauche ne veut même pas être soupçonnée de dire quelque chose qui pourrait être qualifié de raciste par certains – et préfère donc se taire sur le sujet de l’islamisme. C’est doublement mauvais, car d’une part cela signifie un silence délibéré face à la misanthropie. Et parce que, d’autre part, ces mêmes personnes ne font pas preuve d’une perspicacité ou d’une connaissance exceptionnelles du racisme structurel ou de leurs propres racismes quotidiens, qui existent bel et bien. Après tout, le racisme en Allemagne ne vient pas seulement des gens de droite, il est plutôt profondément ancré dans la société. Même parmi la bourgeoisie de gauche.

    Malheureusement, la normalisation et la banalisation de l’islamisme par la bourgeoisie de gauche vont beaucoup plus loin et ont un impact même sur les structures étatiques. Dans la ville de Hambourg, gouvernée par les rouges et les verts, par exemple, les partis au pouvoir ont déposé une motion visant à refléter une plus grande diversité au sein du Conseil de la radiodiffusion. Ce conseil contrôle, entre autres, la programmation du NDR. Très bon et temps élevé.

    Le DITIB est une institution religieuse turque très problématique en Allemagne, qui représente environ un millier de mosquées et dont le siège a fait l’objet d’un examen d’observation par l’Office de protection de la Constitution en 2018. Le DITIB reçoit ses ordres de Diyanet, l’autorité religieuse turque, qui non seulement dépend directement de l’anti-démocrate Erdoğan mais devient aussi de plus en plus islamiste. Le potentiel islamiste de la Schura Hamburg est encore pire, car cette association hambourgeoise de communautés religieuses islamiques comprend également l’antisémite IZH, le Centre islamique de Hambourg. Cette mosquée est directement contrôlée par le régime iranien, qui empile les misanthropies islamistes de toutes sortes, de l’antisémitisme meurtrier et anéantissant à l’homophobie meurtrière en passant par la misogynie islamiste classique (et tout aussi meurtrière).

    Alors comment un gouvernement d’État rouge-vert peut-il ne pas comprendre l’effet de signal d’une telle normalisation politique de l’islamisme ? Sans parler de l’influence qui peut potentiellement en résulter. Malheureusement, cette forme de normalisation de l’islamisme via le DITIB n’est pas un événement exclusivement bourgeois de gauche ; au contraire, le gouvernement du Land d’Armin Laschet vient de faire en sorte que le DITIB soit intégré de manière centrale dans l’instruction religieuse en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. La recherche de la diversité est judicieuse et bonne, mais comme tout progrès social, elle doit être subordonnée aux valeurs de la démocratie libérale. Une diversité teintée d’islamisme n’est pas une diversité, mais une ignorance des mouvements fascistoïdes et des objectifs de l’islamisme.

    Der Spiegel via fdesouche

  • Les refus de titre de séjour en hausse de plus de 50% depuis octobre

    Publié par Guy Jovelin le 08 juillet 2021

    Les préfectures ont notifié entre octobre 2020 et juin 2021 plus de 28.000 refus de demandes ou de renouvellement de titre de séjour, en hausse de plus de 50% par rapport à la même période de l’année précédente, a annoncé jeudi 8 juillet le ministère de l’Intérieur. Les 8 préfectures d’Ile-de-France ont concentré 44,1% des refus de renouvellement. Les préfectures ont procédé en neuf mois à «699 retraits de titre de séjour».

    Ce chiffre a été communiqué mercredi lors d’une réunion du comité de suivi de la circulaire du 29 septembre dernier relative à l’éloignement des étrangers qui ont commis des infractions graves ou représentant une menace grave pour l’ordre public. Cette réunion était présidée par Gérald Darmanin, a-t-on précisé dans l’entourage du ministre. […]

    Ces retraits ont été fondés, selon le ministère, à «67,9%» sur des «motifs d’ordre public» dont «27,6% pour violences aggravées, tentative de meurtre, homicide volontaire, reconnaissance multiple de paternité, escroquerie en bande organisée, fraude, rébellion, outrages et menaces sur personne dépositaire de l’autorité publique; 9% pour condamnation de trafic de stupéfiant et recel, 7% pour racolage et exploitation de la mendicité, vol; 6,3 % pour violences conjugales; 5,9 % pour des délits routiers; 3,2 % pour radicalisation; 1% pour traite des êtres humains et proxénétisme; et 8% pour autres motifs». […]

    Le Figaro via fdesouche

  • Montpellier : plusieurs vols à l’arraché, des migrants mineurs « très actifs en ce début de semaine » (MàJ : Le migrant algérien se disant mineur était en réalité majeur)

    Publié par Guy Jovelin le 08 juillet 2021

    08/07/2021

    Mardi 6 juillet, les policiers de Montpellier sont parvenus à confondre l’auteur de plusieurs vols dont le dernier, commis en groupe, remonte à quelques jours dans le tramway. Déclaré comme un mineur non accompagné, il avouera être majeur. Un autre de ses camarades avait été interpellé pour le vol dans le tramway.

    […]

     

    Le 6 juillet, l’affaire connait une nouvelle avancée puisque le mineur recherché est interpellé. Lors de son audition, il reconnait avoir fourni jusque-là une fausse identité – d’origine algérienne il a finalement une vingtaine d’années, afin de pouvoir bénéficier des aides accordées aux MNA.

    Par ailleurs, il est également mis en cause dans un vol par effraction survenu le 14 avril pour lequel la victime avait déposé plainte pour d’importantes dégradations suite au squat de son appartement où l’ADN du faux mineur avait été identifié. Mais ce n’est pas tout. On retrouve également trace de lui dans un vol par effraction commis le 20 juin. La victime ayant constaté via la vidéosurveillance installée dans son appartement qu’il avait été cambriolé durant son sommeil. Vidéo sur laquelle est clairement identifié le faux mineur. Malgré tout, ce dernier continuera à nier les faits. Pour ces trois affaires, il a été déféré ce jeudi au parquet.

    […]

     

    Actu.fr via fdesouche

  • Toulouse : l’ex député PS de la Haute-Garonne Kader Arif renvoyé en procès devant la Cour de justice de la République

    Publié par Guy Jovelin le 08 juillet 2021

    […]

    La commission d’instruction de la CJR a décidé mercredi de renvoyer Kader Arif devant la formation de jugement de l’institution pour “prise illégale d’intérêts, atteinte à la liberté d’accès à l’égalité des marchés publics et détournement de fonds publics en sa qualité de ministre délégué chargé des anciens combattants”.

    Kader Arif, qui fut aussi eurodéputé et député socialiste de la Haute-Garonne, est accusé d’avoir fait conclure entre février et avril 2014, alors qu’il était secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, un contrat portant notamment sur du “media-training” entre le ministère de la Défense et une société gérée par son frère, dont le nom n’apparaissait pas.

    Le marché s’élevait à 60.000 euros pour six ou sept sessions de “media-training”, mais une seule avait été réalisée.

    […]

    Il était déjà fragilisé par une enquête ouverte par le parquet de Toulouse après un signalement, en septembre 2014, d’élus d’opposition (ex-UMP) de l’ancienne région Midi-Pyrénées, terre d’élection de Kader Arif. 
    Ils avaient dénoncé “des anomalies” dans les relations contractuelles entre le conseil régional et deux sociétés successives, AWF Musique puis AWF, appartenant notamment à Aissa Arif, un frère de Kader Arif et à leurs neveux. 

    […]

    L’article dans son intégralité sur France 3 édition régionale