Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2021

Une vidéo publiée le 30 juin montre une bagarre entre un ouvrier congolais et son responsable chinois, sur le chantier d’une usine dans la province de Lualaba, dans le sud de la République démocratique du Congo. Ce n’est pas le premier incident dans cette région, où plusieurs entreprises chinoises exploitent des mines, dans le mépris des droits sociaux de leurs employés.
“Il y aurait moins de problèmes si les expatriés chinois étaient moins en contact avec la main d’œuvre congolaise”
Ce constat est partagé par Freddy Kasongo, secrétaire général de l’Observatoire d’études et d’appui sur la responsabilité sociale et environnementale.
“En République démocratique du Congo, au niveau du secteur minier, les entreprises occidentales qui étaient sur place ont cédé l’ensemble de leurs actifs ou soit la majorité à des groupes chinois. Le management occidental cède donc sa place à un management chinois qui vient avec son lot de problèmes dont le principal est lié à la main d’œuvre.”
“Dans son propre pays, il est maltraité par un étranger” affirme un internaute tandis qu’un autre estime que “les Chinois ont eu beaucoup de pouvoir dans ce pays au point de marcher sur les Congolais“.
Selon nos Observateurs, la scène s’est produite à plus de 100 km, sur le chantier de construction d’une nouvelle usine d’exploitation de cuivre dans la commune de Fungurumè, pour le compte de Tenke Fungurumé Mining, l’un des plus grands producteurs mondiaux de cuivre et de cobalt, détenu depuis 2018 à 80 % par China Molybdenum.
La rixe intervient dans un contexte de tensions sociales entre les responsables chinois de l’entreprise Majengo, chargée du chantier, et les ouvriers locaux. Contacté par la rédaction des Observateurs de France 24, l’un d’eux, qui a été témoin de la scène et qui a requis l’anonymat, raconte :
“C’était tôt le matin. Le superviseur chinois que vous voyez dans la vidéo donnait un ordre à mon collègue qui a refusé de s’exécuter. Le ton est monté. Le Chinois a tenu des propos discourtois. Et ils en sont venus aux mains.“
[…]
“C’est très difficile de travailler avec les Chinois. Ils nous font travailler au-delà des huit heures réglementaires. Nous n’avons pas droit aux congés payés. Les absences sont défalquées des salaires à la fin du mois. Et surtout, les supérieurs chinois nous méprisent et profèrent des insultes. Ils nous traitent de macaques. Ce qui passe très mal sur le chantier.“
Nous avons tenté de joindre l’entreprise Tenke Fungurumé Mining sans succès.
[…]

On notera les exceptions grandioses de Panama et de la Grenade, ou encore l’écrasement de la Serbie au profit des musulmans de Bosnie et du Kosovo. Partout ailleurs, l’énormité des moyens employés n’évita ni l’enlisement, ni la victoire politique de l’adversaire, ni parfois le désastre. Lorsque l’Administration américaine croit avoir emporté la partie, elle s’empresse de quitter le terrain sans assurer le service après guerre. L’Irak est évidemment la parfaite illustration de cette inefficacité puisque pour la quatrième fois Obama, après les deux Bush, tente de vaincre l’ennemi dans le pays. Le pouvoir à Bagdad est désormais chiite, proche de l’Iran et donc de celui qui règne aussi à Damas que les Américains combattent. “Tout ça pour ça ?”serait-on tenté de dire ! La première puissance du monde, forte de son dollar et de son armée, encaisse les coups, en organise sans doute plus d’un, et paraît régner sur la pétaudière mondiale à laquelle elle n’est pas étrangère, avec un manque de cohérence et de réussite qui ne l’empêche pas de distribuer les leçons de morale, aux Russes notamment, qui sont revenus jouer dans la cour réservée à l’Oncle Sam.
Alors que les laboratoires Pfizer, Moderna et AstraZeneca entendent demander une autorisation à la fois à la FDA américaine (Food and Drug Administration) à et à l’EMA, l’Agence européenne des médicaments, pour administrer une troisième dose de leur injections thérapeutiques et géniques contre le covid, deux doses ne suffisants manifestement pas à empêcher une contamination, les effets secondaires graves se multiplient.
