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L’ancien président prêt à tout pour remporter la victoire
Le numéro deux du Conseil de sécurité de Russie Dmitri Medvedev a juré vendredi la «victoire» de son pays, il assure pour le premier anniversaire du conflit que les Russes sont prêts à aller jusqu’aux «frontières de la Pologne».
«Nous atteindrons la victoire. Nous voulons tous que cela se produise le plus vite possible. Et ce jour viendra», a-t-il déclaré sur Telegram.
Dans ce même message posté sur son fil Telegram, l’ancien président souhaite pour son pays de «repousser les frontières des menaces contre la Russie le plus loin possilbe, même s’il s’agit des frontières de la Pologne». L’objectif principal de l’ « opération spéciale » en Ukraine était de s’emparer de l’intégralité du pays. Après des revers de la Russie, le théâtre de guerre se concentre essentiellement sur les territoires du Donbass, le sud et l’est de l’Ukraine.
26 Septembre 2022, 06:44am | Publié par Thomas Joly
À l'heure où nous mettons sous presse (à 23 h 15 ce 25 septembre), la coalition de droite menée par Giorgia Meloni l'emporterait avec 41 % à 45 % des voix aux élections législatives italiennes, selon les sondages sortie des urnes. Le parti de Meloni Fratelli d'Italia arriverait en tête du scrutin. L’Italie franchit aujourd’hui un cap décisif. Pour la première fois, une femme pourrait accéder au pouvoir exécutif. Elle montrerait aux Italiens et à l’Europe entière que le centrisme mondialiste et européen peut être battu.
Un par un, les peuples d’Europe secouent le joug du mondialisme. Il faut tenter de tirer les cinq leçons de ce séisme.
1 – L’immigration est devenue insupportable aux peuples d'Europe
Les Italiens ont longtemps suivi les sirènes de l’Europe mondialiste et de ses serviteurs. Les faits l’ont emporté. Comme en France, l’explosion des crimes et délits, les menaces culturelles, le coût délirant de l’immigration, ses effets délétères sur la culture et le mode de vie du pays ont retourné l’opinion. Un peuple peut donc se dresser et refuser le destin que d’autres ont écrit pour lui, même après des années d’immigration intensive.
2 – La mainmise sur les médias de masse ne suffit plus
La droite italienne l’emporte contre un système médiatique verrouillé depuis des décennies, notamment par les médias publics. Inlassablement décrite comme une fasciste mussolinienne incontrôlable et dangereuse, Giorgia Meloni a rendu coup pour coup et renvoyé les assaillants à leurs études. La propagande européenne, généreusement financée par les peuples, est impuissante face à la délinquance migratoire et aux échecs des gouvernements du système sur le plan sécuritaire. Le discours médiatique univoque en faveur du melting-pot a vécu, balayé et dénoncé par les réseaux sociaux et par quelques médias de droite qui ont réussi à émerger. Les temps s’annoncent difficiles pour les maîtres à penser du politiquement correct en Europe.
3 – Le mondialisme et l’Europe fédérale ne sont pas des fatalités
C’était, pour les bergers européo-mondialistes et leurs moutons, le sens de l’Histoire. Les nations appartenaient au passé, au temps où les Européens se faisaient la guerre, basculaient dans le racisme et fermaient leurs frontières. Avec la subtilité qu’on leur connaît, nos grands donneurs de leçons ont expliqué dans tous les pays que le passé, c’était le mal, quand l’avenir qu’ils dessinaient représentait le bien. Les peuples se débarrassent les uns après les autres de ce chloroforme idéologique.
Aujourd’hui, l’Italie reprend en main les rênes de son destin. Hier, le Royaume-Uni boutait l’Europe supranationale hors de ses frontières. Quoi qu’ait pu dire et prédire notre presse bien-pensante, nos voisins anglais n’ont pas vu venir les effrayants cataclysmes qu’on leur annonçait. Et même le Parti travailliste n'envisage plus le retour en Europe.
4 – Le lobby mondialiste et européen est plus faible que jamais
La vague qui déferle sur l’Italie n’est qu’une énième réplique du tsunami de retour des nations qui touche l’Europe et au-delà.
L’Italie suit en effet l’exemple de la Hongrie. Persécuté par l’Europe de Bruxelles, Viktor Orbán y occupe le pouvoir depuis 2010 sans discontinuer. Et il n’est pas près d’en partir puisque son parti, le Fidesz, a emporté 59 % des sièges au Parlement lors des législatives d’avril 2022. En Pologne, le parti conservateur Droit et Justice (PiS) est au pouvoir depuis 2015. En 2019, il a à nouveau raflé 51 % des sièges du Parlement polonais, la Diète. En Suède, la droite nationale des Démocrates de Suède vient de l’emporter, mi-septembre, là aussi dans une coalition, sur un programme d’arrêt de l’immigration. Au Danemark, le parti anti-immigration est à 20 % des sièges. En Autriche, le FPÖ représente 17 % des députés. La droite patriote monte en France, où le RN représente désormais 15 % des sièges de députés à l’Assemblée nationale, au même niveau que le parti patriote espagnol Vox. Aux États-Unis, les conservateurs, à la suite de Trump, tiennent un discours de plus en plus ferme vis-à-vis de l’immigration incontrôlée. De quoi inquiéter nos progressistes dépassés par la vague qui monte.
5 – Vers un conflit dur entre mondialistes et patriotes
Le scrutin italien va jeter la panique dans les couloirs de l’Europe supranationale. Pour les mondialistes européens (Emmanuel Macron en tête), les résultats italiens s’apparentent à une menace systémique. La peur va braquer les positions. Mais les sanctions jadis brandies contre le Royaume-Uni, aujourd’hui déployées contre la Hongrie de Orbán et la Pologne de Kaczyński, ont des limites. Impossible de sanctionner la moitié des pays européens. Le retour des vieilles nations met l’Europe bureaucratique et antidémocratique au pied du mur. Le vote italien restera dans l’Histoire comme une étape marquante dans la lutte des peuples contre l’idéologie mondialiste qui leur a fait tant de mal.
Il y a eu dimanche 18 élections municipales partielles dans le pays. Le parti d’Orban se présentait dans 16 des 18, il en a remporté 12.
Dans la capitale il y avait une élection dans quatre districts. L’opposition des six partis coalisés contre Orban ne l’a emporté que dans l’un des quatre. Dans les trois autres c’est le parti d’Orban qui a gagné.
En dehors de Budapest, la coalition des six partis ne l’a emporté qu’à Gyöngyö, où elle n’avait en face d’elle qu’un indépendant.
« C’est un résultat décevant, on ne peut pas le nier ni le minimiser », a déclaré le grand chef des opposants, le maire de Budapest Gergely Karácsony.
S’il y a un point sur lequel Donald Trump et Joe Biden sont d’accord, c’est bien sur le fait d’abandonner leur allié afghan et de laisser le champ libre aux talibans. Ce nom exotique ne doit pas faire illusion : les talibans sont des islamistes purs et durs et une chape de plomb va probablement s’abattre à nouveau sur ce malheureux pays. Le nom d’« ultras-conservateurs » revient trop souvent dans la presse française pour qualifier les talibans : cela relève de la désinformation pure et simple.
Le processus d’abandon, engagé sous Donald Trump, qui fit libérer de nombreux prisonniers talibans sans aucune contrepartie, s’est accéléré avec Biden, qui a fixé au 11 septembre le départ du dernier soldat américain.
La grande base de Bagram a déjà été évacuée et il n’y a plus guère que l’aéroport de Kaboul à être encore sous protection américaine. Cela devrait cesser d’ici peu. Après, l’armée afghane sera seule face aux islamistes. Ces derniers ont déjà lancé plusieurs offensives dans le nord, montrant par là leur totale détermination à reprendre le contrôle du pays qu’ils avaient perdu après le 11 septembre 2001 et l’invasion américaine organisée en représailles des attentats.
Plusieurs districts ont ainsi été facilement reconquis aux dépens de l’armée afghane qui a souvent fui sans combattre. Ce n’est pas nécessairement par lâcheté ou compromission, les choses sont plus complexes. Car l’armement dont disposent les soldats est souvent pitoyable, avec des munitions inadaptées ou insuffisantes, la stratégie militaire est sommaire et la corruption endémique. Certains se sont battus courageusement mais ordre leur a été donné d’évacuer des postes ruraux intenables pour tenter la défense des grandes villes.
Pourquoi pas. Mais tout de même, on se demande ce qu’ont organisé les Américains après vingt ans d’occupation et mille milliards de dollars dépensés. Ce chiffre, devenu symbolique aux États-Unis, exaspère les membres du Congrès dont beaucoup militent pour cesser toute aide financière à l’Afghanistan. C’est le syndrome de la guerre du Vietnam qui se renouvelle : les Américains, non contents d’avoir abandonné leur allié, ont ensuite cessé toute aide, militaire ou financière, précipitant sa défaite. Car en face, l’Union soviétique était toujours là pour ravitailler son allié. Saïgon est tombé deux ans après le départ américain, une longue nuit meurtrière a commencé pour les malheureux vietnamiens et elle n’est toujours pas achevée.
Les islamistes ont remplacé les communistes, mais l’histoire est la même. Car derrière les talibans, il y a toujours le Pakistan, très actif dans son soutien aux talibans. Les États-Unis, désireux de pas se fâcher avec ce pays pour des raisons géopolitiques qui se défendent, a tout de même choisi de ne pas choisir, laissant les services secrets pakistanais organiser patiemment la reconquête du pays par le biais des talibans, sans cesse bombardés par l’aviation américaine. Au royaume de l’absurde, l’opération afghane tiendra une bonne place dans la stratégie américaine.
L’inquiétude commence à croître dans les grandes villes et des règlements de comptes se sont déjà produits. Une probable grande vague d’émigration aura lieu en cas de succès taliban, et certaines ambassades fermeront courageusement leurs portes.
Qu’est-ce qui pourrait empêcher la victoire islamiste annoncée ? Un sursaut de l’armée afghane, puisque aucune aide ne viendra de l’extérieur. Mais on l’a compris, il ne saurait être que provisoire car le temps joue en faveur des islamistes. Cela rappelle les propos d’un chef taliban tenus à un général américain et restés célèbres : « Vous avez une montre mais nous, nous avons le temps. »
Décidément, la politique extérieure américaine depuis trente ans n’est qu’un champ de ruines.
Avec plus de 7 millions de voix et 43,6% des suffrages, le PiS, parti Droit et Justice actuellement au pouvoir en Pologne, totalise le meilleur score de son histoire. En 2015, le PiS avait obtenu 37,5% des voix et 232 élus. Jerzy Kwiecynski, ministre du développement économique, a souligné :
« Je pense que c’est le plus grand succès populaire depuis la fin du communisme. Notre résultat est même encore meilleur qu’il y a quatre ans. Cela veut dire que notre politique sociale et nos résultats économiques sont très bons. Et que nous avons une croissance qui bénéficie à tout le monde ».
Le chômage est au plus bas, à 5 %. La croissance est très élevée et le PiS se targue d’avoir soutenu la famille, avec son programme d’allocation familiales (allocation de 125 euros pour tous, sans condition de ressource, dès le 2e enfant). Avec une forte participation de 61%, dix points de plus que lors des dernières élections, en 2015, le PiS interprète cette élection comme un plébiscite et un encouragement à poursuivre les réformes menées depuis 4 ans. Un militant explique :
« Pour moi, nous avons deux mesures très importantes. L’exonération d’impôts pour les moins de 26 ans, et les allocations familiales. Moi, je veux fonder une famille et tout cela va m’aider ».
Le principal parti d’opposition, la Plate-forme civique (libéraux et libéraux libertaires), est relégué loin derrière avec 27,4 % des voix. La gauche (post-communistes, extrême gauche sociale et gauche LGBT), avec 12,4 % des voix, refait son entrée au Parlement après avoir disparu depuis 2015. le Parti agraire PSL totalise 9,6% et la Confédération (alliance d’un parti libertarien et des mouvements nationalistes, anti-immigration, monarchistes et catholiques) 6,4% (soit 13 députés).
Le PiS reconduit sa majorité absolue avec 239 sièges à la Diète sur 460. Et il obtient le meilleur résultat jamais obtenu aux législatives par un parti polonais depuis la chute du communisme.