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Face à la vague de froid actuelle, le gestionnaire du réseau électrique RTE appelle les Français à modérer leur consommation d’électricité , ce lundi.
«En raison de la baisse des températures, la consommation d’électricité sera élevée ce lundi 4 avril 2022 et pourrait atteindre 73 000 MW vers 09h», a indiqué RTE dans un communiqué. Le gestionnaire demande donc aux entreprises et aux collectivités de modérer leur consommation, notamment entre 7h et 10h du matin. Les Français sont aussi invités à décaler leur consommation d’électricité avec les appareils électroménager (lave-linges et lave-vaisselles), à ce dimanche plutôt que lundi. Il est également conseillé d’éviter de charger les téléphones portables entre 8h30 et 13h puis entre 17h30 et 20h30.
Un homme a été interpellé ce samedi après l’agression de deux femmes à Bayonne vendredi soir. Le mis en cause a été placé en garde à vu. Il s’agit d’un homme de trente ans, qui faisait déjà l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) dans le département du Rhône explique le parquet de Bayonne. Hébergé par les deux victimes, il serait sorti acheter un couteau après un différent avec elles, avant de retourner à leur domicile pour les agresser.
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Les secours sont intervenus ce vendredi soir peu avant 20h30 après l’agression à l’arme blanche de deux femmes de 64 et 28 ans. Les faits se sont déroulés dans un appartement de l’esplanade Jouandin, dans le quartier des Hauts de Bayonne.
Elles ont été évacuées dans un état grave vers le centre hospitalier de la Côte basque.
Vladimir Poutine annonce que dès vendredi, les acheteurs de gaz russe des pays « inamicaux » devront ouvrir un compte en roubles. La Russie prévoit la suspension des contrats en cours s’ils n’obtempèrent pas.
Vladimir Poutine enfonce le clou sur le paiement du gaz russe en roubles. Il affirme qu’à compter du 1er avril, les acheteurs venus de pays « inamicaux » devront avoir des comptes en roubles.
Le prix du gaz reste cependant libellé dans la devise des contrats en cours, soit le plus souvent en euros ou en dollars.
« Ils doivent ouvrir des comptes en roubles dans des banques russes. Et de ces comptes ils devront payer le gaz livré et cela dès demain », a déclaré Vladimir Poutine à la télévision après avoir signé un décret en ce sens.
Suspension des contrats en cas de refus
Il a ajouté qu’en cas de refus, « les contrats en cours seront arrêtés ».
« Si ces paiements ne sont pas effectués, on considérera que ce sera une infraction aux obligations de la part de l’acheteur, et cela aura toutes les conséquences qui s’imposent », a insisté Vladimir Poutine.
Un moyen de renforcer la souveraineté du pays alors que les sanctions occidentales sont de plus en plus nombreuses. Vladimir Poutine a d’ailleurs rappelé que cette mesure était une réponse au gel de quelque 300 milliards de dollars des réserves en devises dont la Russie disposait à l’étranger, une sanction décidée par les Occidentaux en représailles à l’offensive russe en Ukraine.
Moscou a publié début mars une liste de pays « inamicaux » qui comprend notamment les Etats-Unis, les membres de l’Union européenne, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon, la Suisse, Taïwan, la Corée du Sud, la Norvège et l’Australie.
L’armée russe a présenté des documents montrant l’intérêt de l’Ukraine pour l’utilisation de drones servant à épandre des agents pathogènes développés dans des biolabs financés par les États-Unis et les utiliser comme armes. Les noms des responsables américains impliqués dans les projets de biolabs, ainsi que le rôle joué par le fils de l’actuel président américain dans le programme, ont également été rendus publics lors du briefing spécial de jeudi.
L’une des principales pièces à conviction est une lettre de la société ukrainienne Motor Sich adressée au fabricant turc de drones Baykar Makina, le fabricant des drones Bayraktar TB2 et Akinci, datée du 15 décembre 2021. Les Ukrainiens y demandent spécifiquement si les drones peuvent transporter 20 litres de charge utile sous forme d’aérosol sur une distance de 300 kilomètres, ce qui mettrait une douzaine de grandes villes russes et presque toute la Biélorussie à portée de ces aérosols.
« Nous parlons du développement par le régime de Kiev de moyens techniques d’épandage et d’utilisation d’armes biologiques avec la possibilité de les utiliser contre la Fédération de Russie », a déclaré le lieutenant général Igor Kirillov, commandant des forces russes de protection nucléaire, biologique et chimique.
Kirillov a également fait référence à un brevet américain (n° 8 967 029) portant sur un mécanisme permettant de déployer des agents pathogènes en aérosol à partir d’un drone. La réponse américaine à une enquête russe de 2018 sur ce brevet n’a pas nié son existence, mais a affirmé qu’il ne violait techniquement pas les obligations de Washington en vertu des traités interdisant les armes chimiques et biologiques, a-t-il souligné.
Kirillov a montré des contrats signés entre des agences gouvernementales américaines, l’Agence de réduction des menaces de défense (DTRA), le Pentagone, le Département d’État et le ministère ukrainien de la Santé, ainsi que les installations spécifiques à l’intérieur de l’Ukraine. Selon l’armée russe, le Pentagone a dépensé plus de 30 millions de dollars pour la recherche biologique dans une seule installation ukrainienne, le Centre de santé publique du ministère de la Santé.
Robert Pope, fonctionnaire du DTRA, était « l’un des personnages clés » du programme et « l’auteur de l’idée de créer un dépôt central de micro-organismes particulièrement dangereux à Kiev », a déclaré Kirillov. Les projets biologiques du Pentagone en Ukraine étaient coordonnés par Joanna Wintrol, chef du bureau de la DTRA à Kiev, jusqu’à son départ en août 2020. Elle supervisait directement les projets UP-4, UP-6 et UP-8 visant à étudier des agents pathogènes mortels, notamment l’anthrax, la fièvre de Congo-Crimée et la leptospirose, selon Kirillov.
Le point de contact de l’agence américaine était la ministre ukrainienne de la Santé (2016-2019) Ulyana Suprun, elle-même citoyenne américaine, a noté Kirillov, tandis qu’un intermédiaire important était le contractant privé Black and Veatch, dont le bureau de Kiev était dirigé par Lance Lippencott. Un autre entrepreneur du Pentagone, Metabiota, a également joué un rôle dans le projet.
Kirillov a ajouté que Hunter Biden, le fils de l’actuel président américain Joe Biden, a joué « un rôle important dans la création d’une opportunité financière pour travailler avec des agents pathogènes sur le territoire de l’Ukraine », citant plusieurs courriels échangés entre lui et des cadres de Metabiota et de Black and Veatch. Il a notamment décrit le vice-président de Metabiota comme « un confident de Hunter Biden », sur la base de leur correspondance. Selon le général, les « médias occidentaux » ont confirmé l’authenticité de ces courriels, vraisemblablement en référence aux documents publiés la semaine dernière par le journal britannique Daily Mail.
Même Kiev était préoccupé par les biolabs, selon un mémo que Kirillov a montré. Une lettre datant de 2017 du département de Kherson du Service de sécurité ukrainien (SBU) indique que DTRA et Black and Veach ont l’intention « d’établir un contrôle sur le fonctionnement des laboratoires microbiologiques en Ukraine menant des recherches sur les agents pathogènes d’infections particulièrement dangereuses qui peuvent être utilisés pour créer ou moderniser de nouveaux types d’armes biologiques. »
Pointant du doigt un document datant de juin 2019 du Centre de santé publique du ministère de la Santé de l’Ukraine, Kirillov s’est demandé pourquoi il insistait sur le secret et exigeait que les incidents « graves, y compris le décès des sujets » soient signalés aux autorités américaines de bioéthique dans les 24 heures, alors que d’autres documents sur ce programme spécifique ne font référence qu’à un travail standard de prélèvement sanguin.
« Nous n’excluons pas que le programme de recherche officiel ne soit que la partie visible de l’iceberg, alors qu’en pratique, des volontaires ont été infectés par le virus de la fièvre de Congo-Crimée, des hantavirus et l’agent responsable de la leptospirose », a déclaré le général, accusant les États-Unis d’adopter « une attitude dédaigneuse envers les citoyens ukrainiens » et de les traiter comme des cobayes pour des expériences biologiques et médicales.
Les États-Unis ont longtemps affirmé que les allégations concernant les biolaboratoires financés par le Pentagone en Ukraine étaient de la « désinformation russe ». Au début du mois, cependant, la diplomate américaine Victoria Nuland a déclaré devant le Sénat que des « laboratoires de recherche biologique en Ukraine » existaient bel et bien, et que Washington travaillait avec Kiev « pour s’assurer que le matériel de recherche biologique ne tombe pas entre les mains des forces russes. »
Selon Kirillov, tous les biomatériaux pathogènes stockés en Ukraine ont été « acheminés par avion de transport militaire vers les États-Unis via Odessa », au début du mois de février 2022. Le 24 février, alors que les troupes russes entraient en Ukraine, le ministère de la santé à Kiev a ordonné la destruction des souches restantes, a indiqué le général.
Kirillov a précisé que l’intervention russe a mis fin aux activités de cinq laboratoires biologiques ukrainiens qui travaillaient sur l’anthrax, la tularémie, la brucellose, le choléra, la leptospirose et la peste porcine africaine.
Dans la vidéo ci-dessous, la chaîne de télévision Al Jazeera a accidentellement filmé des hommes armés en tenue de camouflage qui sortent d’une ambulance de la Croix Rouge. Ambulance qui est normalement destinée aux blessés, femmes, enfants et hommes civils. C’est une tactique qui est normalement utilisée par les groupuscules extrémistes les plus brutaux qui ne respectent pas les règles de la guerre.
Une tactique qui n’étonne qu’à moitié quand l’on considère la façon dont les forces armées ukrainiennes et les bataillons nationaux — comme Azov — installent leurs positions dans des bâtiments résidentiels, des écoles et des hôpitaux afin de se cacher derrière les civils, comme boucliers humains.
C’est lors d’une émission en direct de Mykolaïv — ville du sud de l’Ukraine — qu’un journaliste a surpris la scène. La caméra fait un léger et discret balayage sur sa droite et on peut y voir tout un bataillon ukrainien sortir avec ses armes de la camionnette de La Croix Rouge. La discrétion de ces soldats n’est évidemment pas passée inaperçue.
Le Premier vice-ministre de l’Information de la RPD Daniil Bezsonov en a conclu sur sa chaîne Telegram : « Grâce à ces images aléatoires, nous avons appris qu’ils utilisent en fait des véhicules médicaux comme moyen de transport. » Malheureusement ce sont les blessés qui vont en subir les conséquences, puisque l’armée russe va devoir maintenant arrêter les véhicules de La Croix Rouge, afin de vérifier que des soldats d’Azov ou des armes ne circulent pas. Tout cela se fera au détriment des victimes de la guerre qui doivent d’urgence se faire soigner « Il est inacceptable d’utiliser des ambulances pour transporter des soldats de l’AFU (Forces armées de l’Ukraine) qui sont clairement en bonne santé. Ceci est inacceptable, que ce soit d’un point de vue éthique ou du point de vue des accords internationaux, par exemple les accords sur les activités du Comité international de la Croix-Rouge », a déclaré Anatoly Wasserman, député à la Douma d’État de la Russie.