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  • Conflit d’intérêts : Éric Dupond-Moretti visé par une nouvelle plainte

    Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2022

    Dans sa plainte devant la Cour de justice de la République, l’Union syndicale des magistrats estime que ces faits relèvent d’une prise illégale d’intérêts.

    e syndicat majoritaire chez les magistrats a déposé une nouvelle plainte contre Éric Dupond-Moretti, lui reprochant d’avoir profité de ses fonctions de ministre de la Justice pour demander des comptes sur la gestion d’une magistrate alors qu’un « grave incident » les avait opposés quand il était avocat. Dans sa plainte devant la Cour de justice de la République (CJR), consultée par l’AFP, l’Union syndicale des magistrats (USM) estime que ces faits relèvent d’une « prise illégale d’intérêts ».

    Selon l’USM, la directrice de cabinet du ministre a demandé le 1er juillet à l’Inspection générale de la justice (IGJ) un « examen de situation » de la cour d’appel de Cayenne, juridiction présidée par Marie-Laure Piazza, « afin d’appréhender notamment les répercussions » de son organisation « sur la santé des magistrats et fonctionnaires ». Après un rapport, rendu en décembre, le cabinet du Premier ministre a demandé à l’IGJ le 24 janvier l’ouverture d’une enquête administrative « sur les incidents et comportements de Mme Piazza », ajoute le syndicat.

     

    […]

     

    L’article dans son intégralité sur Le Point

  • Humour...

    Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2022

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  • Roubaix : la famille Lefebvre est à la rue depuis début mars. Au 115, le service n’a pas de places pour des familles. Aucun logement n’est disponible pour eux.

    Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2022

    La famille roubaisienne, privée de logement depuis début mars, vit dans l’expectative de trouver un toit à elle. Les solutions provisoires s’enchaînent, bienvenues, mais leur désespoir reste le même.

    La famille Lefebvre est à nouveau en sursis. La situation de ce couple avec trois enfants est vraiment ubuesque. Après trois semaines de prise en charge d’une chambre d’hôtel par Action logement, ils ont failli se retrouver à la rue avant qu’une aide inespérée ne vienne de l’ESBVA pour le week-end. Ils ont ensuite pu rester toute la semaine à l’hôtel Ibis de Villeneuve-d’Ascq grâce à un ami. Ces gestes, couplés à une invitation pour assister à un match de basket samedi soir, leur ont clairement mis du baume au cœur. Une éclaircie dans un ciel d’orage… Car la situation du couple est loin de s’améliorer.

    « La mairie de Roubaix m’a appelé pour me demander des papiers d’impôts pour finir le dossier de relogement d’urgence, explique Laurent. Ça montre que j’ai des revenus. » En effet, il a un contrat de cariste intérimaire chez Adecco et travaille 35 heures par semaine. « L’association Graal de Roubaix m’a demandé de passer pour monter le dossier de relogement d’urgence, ajoute-t-il. Mais ils m’ont dit qu’il y avait sept mois d’attente. » Drôle de notion de l’urgence… Au 115, le service n’a pas de places pour des familles. Le couple a également contacté l’association ARELI, une structure sociale qui a pour mission l’insertion par le logement, mais on leur a répondu que seuls des logements de 9 à 15 m² étaient disponibles. La mairie de Tourcoing les a renvoyés sur la mairie de Roubaix. Et la mairie de Villeneuve-d’Ascq leur a répondu que le service logement était fermé pour la semaine. Enfin, Action logement qui leur avait financé la chambre à Kyriad ne peut pas renouveler l’opération.

    l’aide provisoire du secours populaire

    Le rayon de soleil provisoire est venu de la CAF qui les a mis en relation avec le Secours populaire. L’association leur finance une chambre d’hôtel pour ce week-end. Mais dès lundi, le problème sera le même…

    Angélique, qui avait investi dans sa société de couture, pense à y mettre un terme de peur de payer les URSSAF. Quant à Laurent, qui distribue des prospectus en plus de son travail d’intérimaire, ne sait s’il pourra continuer parce qu’il n’a plus de local pour les trier avant la distribution.

    www.nordeclair.fr via fdesouche

  • Accords du 25 mars : Les Américains pourront accéder à toutes les données personnelles des Européens

    Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2022

    Eric Denécé commence par rappeler qu’un premier échange sur le transfert des données personnelles des citoyens en Europe vers les États-Unis avait été invalidé par la Cour de justice de l’Union européenne en juillet 2020. Celle-ci avait estimé que les garanties de sécurité en matière de traitement des données n’étaient pas respectées aux États-Unis en vertu, notamment, de la loi américaine sur le Foreign Intelligence Surveillance Act. Par ce texte, « les Américains peuvent piocher dans les données que nous leur transmettons comme ils le veulent en utilisant l’argument de la sécurité nationale, ce qui ouvre la porte à tous les abus », alerte le politologue qui juge qu’Ursula von der Leyen a profité de la crise ukrainienne pour adopter cet accord, pourtant inéquitable. Il le rappelle : « Il n’y a pas de réciprocité des données avec les Américains. » Et d’insister sur le bénéfice que ces derniers pourront en tirer : « On sait que toutes les écoutes de la NSA faites depuis 2002 au titre de la lutte contre le terrorisme ont servi à la guerre économique et non pas à la lutte contre les attentats. »

    L’ancien officier de renseignement durant la guerre froide est aussi revenu sur le discours partial de la presse grand public à propos du conflit russo-ukrainien : « On est aujourd’hui dans le management de la perception, ce n’est plus la vérité qui compte », estime-t-il. Le docteur en science politiques ajoute que les autorités ont tendance, avec l’appui des chaines de télévision, à empirer artificiellement les crises, à l’instar de celle du Covid-19, « de façon à atteindre des objectifs précis ». S’il se demande si ces manipulations sont faites dans le sens d’intérêts européens ou américains, pour lui, sur le dossier ukrainien, il ne fait nul doute que les États européens agissent dans le sens des seuls intérêts des seconds au détriment des leurs.

    Eric Denécé évoque aussi le jeu diplomatique des Européens et des Turcs. Si la voix des premiers a été complètement mise de côté, Sergueï Lavrov jugeant que l’Union européenne ne peut plus être considérée comme « État garant de confiance », les seconds ont su tirer leur épingle du jeu. En effet, la Russie voue maintenant un mépris à l’encontre de l’Europe, qu’elle pense totalement alignée sur les intérêts américains, et ce, sur tous les sujets. Pour eux, « non seulement nous sommes devenus des auxiliaires des Américains, mais nous avons aussi pris tous les travers de la société américaine avec cinq ou dix ans de retard : le wokisme, le politiquement correct, les médias qui sont mainstream… », explique-t-il.

    En outre, le politologue rappelle que non seulement l’UE n’a pas fait pression sur le président Zelensky, élu pour appliquer les accords de Minsk, dont la France et l’Allemagne étaient censés assurer le respect ayant pris part aux négociations, mais elle donne des armes aux Ukrainiens de façon affichée, « une forme de co-belligérance absolument scandaleuse », estime-t-il. Par ailleurs, leur livraison de manière indiscriminée fait peser le risque qu’elles finissent dans les mains de groupes terroristes et criminels.

    Enfin, Eric Denécé mettra l’accent sur l’irrespect de l’État américain pour l’État de droit : « En 30 ans, les Américains ont rétabli la torture (ils l’ont fait à Guantanamo), ils ont fait valider la torture par leurs juristes du département de justice, ils imposent des sanctions extraterritoriales à tous leurs partenaires, ils ont violé le droit international aussi bien au Kosovo en déclarant la guerre à un pays qui ne leur avait rien fait, ils ont envahi l’Irak en 2003, leurs forces sont déployées dans 177 pays du monde, ils ont un budget de la défense neuf fois et demi au budget russe… » Et de préciser qu’ils agissent systématiquement dans le sens de leurs seuls intérêts au mépris de ceux de leurs alliés : « Est-ce qu’on peut faire confiance à une nation qui du jour au lendemain décide que Cuba devient un pays avec qui on peut faire des affaires alors que des entreprises françaises ont été sanctionnées pour faire des affaires avec Cuba quelques temps après. Ou l’Iran, ou le Vénézuela, ou l’Arabie Saoudite ». « Ils sont imprévisibles », conclue-t-il.

  • Une large majorité des Russes approuvent l’action de Poutine, selon un sondeur indépendant

    Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2022

    Près de 83% Russes approuvent l’action de Vladimir Poutine, gagnant douze points par rapport à février 2022, selon l’enquête publiée le 31 mars par l’institut russe indépendant Levada (cité notamment par l’AFP), dont c’est le premier sondage depuis le début de l’offensive en Ukraine.

    Seuls 15% des sondés disent ne pas approuver l’action du président (-12% en un mois), 2% étant sans opinion. Le Premier ministre Mikhaïl Michoustine gagne lui 11 points (71%, contre 60% en février) et le gouvernement 15 points (70% contre 55% en février). En revanche, seuls 59% des sondés jugent positivement l’action de la Douma.

    Toujours selon le centre Levada, le pourcentage de Russes pensant que le pays suit la bonne direction serait monté en flèche pour atteindre 69%, contre 52% en février. A l’inverse, ceux qui considèrent que la Russie a choisi un mauvais cap a diminué pour atteindre 22%, contre 38% en février. En outre, la cote de popularité de Russie Unie – soutenant Vladimir Poutine – atteint 54%, les autres partis n’ayant pas connu de changements significatifs.

    De précédents sondages avaient été rendus publics ces dernières semaines et faisaient déjà état d’une cote de popularité proche de 80% ou plus en faveur de Vladimir Poutine, mais ceux-ci étaient réalisés par des instituts réputés favorables au gouvernement.

    Selon le chef de l’Etat russe, l’intervention militaire déclenchée le 24 février vise à «démilitariser» et à «dénazifier» l’Ukraine, tout en venant en aide aux Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et Lougansk, dont Moscou reconnaît l’indépendance. L’opération lancée par la Russie est dénoncée comme une guerre d’invasion par les Occidentaux, qui ont multiplié les sanctions à son encontre en représailles. Le 2 mars, l’Assemblée générale de l’ONU a voté en faveur d’une résolution appelant Moscou à retirer «immédiatement, complètement et sans conditions toutes ses forces militaires» d’Ukraine.

    Le président russe avait pointé du doigt, dans un discours prononcé le 16 mars, une «cinquième colonne» sur laquelle s’appuierait l’Occident pour nuire à la Russie, après avoir signé, le 4 mars, un texte adopté par la Douma qui prévoit de lourdes peines de prison et des amendes pour toute personne publiant des «informations mensongères» sur l’armée, ou appelant à des sanctions contre la Russie.

    Moscou a également décidé de bannir certains des plus grands réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, TikTok) accusés de relayer de fausses informations et d’autoriser la publication de messages violents visant des citoyens russes, d’où une condamnation de Meta pour «activité extrémiste».

    Lors de sa visite en Pologne le 26 mars, le président des Etats-Unis Joe Biden s’en était pris violemment au président russe, le qualifiant de «boucher» et jugeant qu’il ne pouvait «pas rester au pouvoir», des propos considérés comme «alarmants» par le Kremlin.

    Le 31 mars, le porte-parole de la présidence russe,, Dimitri Peskov, a estimé auprès de la presse qu’«ils [les Occidentaux] ne comprennent pas le président [Vladimir] Poutine, ils ne comprennent pas le mécanisme de prise de décision, ils ne comprennent pas notre travail». Une incompréhension qu’il a qualifiée de préoccupante, car pouvant conduite à «des prises de décision erronées qui ont ensuite de graves conséquences».

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