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  • Saint-Ouen (93) : un policier roué de coups avec sa matraque après un refus d’obtempérer

    Publié par Guy Jovelin le 19 juin 2022

    Tout a commencé sur le périphérique parisien, au niveau de la porte de Saint-Ouen (XVIIe). Les policiers de la BAC de nuit (brigade anti criminalité) de Paris en patrouille repèrent un véhicule, une Peugeot 208 avec à son bord une conductrice et un passager. Les fonctionnaires voient la conductrice commettre une infraction au Code de la route.

    […]

     

    Pendant ce temps-là, le passager a pris ses jambes à son cou. Un des policiers se met à ses trousses. Et le rattrape un peu plus loin, rue Aimé-Césaire, à côté de la station de métro Saint-Ouen de la ligne 14. L’interpellation est musclée. Le fonctionnaire arrive à maîtriser le fuyard mais se retrouve dans un guet-apens. Plusieurs hommes surgissent et l’entourent, lui dérobent sa matraque télescopique et le rouent de coups.

    Le policier doit son salut à l’arrivée de renforts. Le fonctionnaire est transporté à l’hôpital, sans pronostic vital engagé. Le fuyard, interpellé, blessé à l’arcade sourcilière, a été emmené lui aussi à l’hôpital puis placé en garde à vue. Le policier blessé a porté plainte. L’enquête a été confiée au commissariat du XVIIIe.

    Le Parisien via fdesouche

  • Sallaumines (62) : une famille accusée d’avoir perçu frauduleusement plus de 60.000€ de la CAF, alors que la mère et les 7 enfants résidaient au Maroc

    Publié par Guy Jovelin le 19 juin 2022

    Une famille sallauminoise a été épinglée après un contrôle de la CAF : elle aurait perçu plus de 61 500 €, alors que la mère et les sept enfants résidaient principalement à l’étranger.

    Ce sont les services de la Caisse d’allocations familiales (CAF) qui ont alerté les policiers. Un couple domicilié à Sallaumines avec ses sept enfants est soupçonné par l’organisme d’avoir perçu frauduleusement 61 532 € de prestations sociales diverses : 41 210 € d’allocations familiales et d’allocation rentrée, 15 000 € d’APL (aide personnalisée au logement), 3 512 € de RSA (revenu de solidarité active), et 958 € de prime de fin d’année.

    S’ils ne pouvaient pas y prétendre, c’est que l’enquête menée par les services de la CAF a établi que la mère de 46 ans et ses sept enfants qui suivent leur scolarité par correspondance, résident la plupart du temps au Maroc. Ils y auraient vécu plus de 10 mois en 2017 et entre 7 et 9 mois de 2018 à 2020. Le père de 45 ans, quant à lui, ne se serait pas éloigné du domicile plus de trois mois par an.

    (…) La VDN via fdesouche

  • Que vont devenir les armes livrées à l’Ukraine ?

    Publié par Guy Jovelin le 19 juin 2022

    lesalonbeigeQue vont devenir les armes livrées à l’Ukraine ?

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    Lu dans Valeurs Actuelles :

    […] Dès les premiers jours de combat, le président Volodymyr Zelensky a ouvert les arsenaux afin d’équiper à la va-vite un maximum de civils à travers le territoire, pour enrayer l’avancée russe. Parmi ces armes, un grand nombre a déjà disparu, vendu au marché noir. Il s’agit en général de fusils d’assaut qui vont grossir les catalogues des trafiquants et trouver preneur en Europe occidentale, où elles ont la valeur marchande la plus forte. De 200 euros en Ukraine, elles peuvent se négocier jusqu’à 2 000 euros. De quoi équiper tout type de réseaux clandestins, mafias, petite criminalité, mais aussi groupes islamistes et extrémistes en tout genre.

    Mais ce scénario, typique de la plupart des conflits, est cette fois plus préoccupant que les précédents du fait de son ampleur et de sa proximité avec nos frontières. Le premier à tirer officiellement l’alarme est le secrétaire général d’Interpol, l’Allemand Jürgen Stock. Lors d’une récente conférence à Paris il explique :

    « Une grande partie des armes que l’Occident fournit à l’Ukraine pourrait se retrouver entre les mains de criminels en Europe. Cela arrivera, je n’en doute pas… Les criminels s’en occupent en ce moment même, pendant que nous parlons. Même les armes lourdes utilisées par l’armée seront disponibles sur le marché criminel […] Une destination probable pour ces armes, car les prix sur le marché noir sont nettement plus élevés en Europe, notamment dans les pays scandinaves. »

    […] Une menace d’autant plus forte que l’on s’inquiète dans différents services de sécurité européens de ce que vont devenir les missiles antichars Javelin ou antiaériens Stinger. « On sait que des missiles antiaériens sont déjà partis d’Ukraine, sans doute depuis plus d’un mois », nous explique Éric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) : « Le risque de la prolifération est encore amplifié par la présence sur place de groupes syriens et tchétchènes, poreux aux réseaux islamistes internationaux. »

    […] Selon un rapport de la Rada (le Parlement ukrainien), entre 1992 et 1996, l’équivalent de 32 milliards de dollars d’armes lourdes et d’ALPC – soit le tiers du total – a disparu des arsenaux de l’armée, qui connaît comme le reste du pays une corruption considérable. Selon l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève, au moins 300 000 armes ALPC ont ainsi été pillées ou “perdues” entre 2013 et 2015. Seules 4 000 ont été récupérées.

    Un problème massif de corruption confirmé par l’indice de Transparency International. l’Ukraine est aujourd’hui à la 122e place sur 180 au classement de la corruption. […]

    À cet historique particulièrement chargé viennent s’ajouter les colossales livraisons de matériels consentis par les Américains et les Européens. L’effort de guerre des pays membres de l’Otan s’élève à 8 milliards de dollars, dont 4,6 dépensés par les seuls États-Unis. Mi-mai, Washington avait ainsi livré 5 500 missiles antichars, 1 400 missiles antiaériens Stinger et quelque 7 000 armes légères. La Suède a déversé ses stocks de lance-roquettes AT4 antichars, la Belgique 5 000 fusils FNC, le Portugal des fusils G3, la Tchéquie des pièces d’artillerie et le Canada des canons M777. La Grande-Bretagne plus de 10 000 systèmes antichars NLAW, Starstreak et Javelin, la Turquie de nombreux drones de combat Bayraktar. La France reste très discrète sur ce qu’elle a fourni, malgré plusieurs demandes parlementaires. […]

    Aujourd’hui, de la poudrière ukrainienne actuelle, d’autres conflits sont déjà en train de se rallumer. Éric Denécé nous explique encore que c’est le cas en RDC, où l’on constate une recrudescence des violences en Ituri, une région stratégique où s’exerce l’influence du Rwanda. Les rebelles y auraient déjà reçu leurs lots d’armes en provenance d’Ukraine.

    Pour ce qui est de la France, les autorités sont, en théorie, mieux préparées que dans les années 1990, où les réseaux balkaniques n’ont pas eu trop de mal à vendre leurs marchandises. De nombreuses armes étaient parties des Balkans pour rejoindre les quatre coins du monde, y compris les banlieues françaises. Un spectre qui se rallume aujourd’hui, d’autant que l’on trouve sur le dark Web de nombreuses armes, dont des missiles Stinger pour 7 000 dollars et des Javelin pour la modeste somme de 30 000 dollars payable en cryptomonnaies. Des opérations réalisables derrière un VPN en quelques minutes seulement. Ces dernières années, les milieux géorgiens et tchétchènes ont réussi leur implantation sur le territoire national. La mafia ukrainienne fera-t-elle aussi son nid en France ? La réponse risque d’être explosive.

  • Lyon : Le quartier de la Guillotière au point mort… “On a peur des balles perdues (…) Les gens prennent des anxiolytiques et des antidépresseurs”

    Publié par Guy Jovelin le 18 juin 2022

    Il y a six mois, le quartier de la Guillotière à Lyon était au coeur de l’attention des médias nationaux, voire internationaux.

    La France prenait connaissance des problèmes que rencontrent les habitants de la place Gabriel-Péri et de ses alentours. Trafic de drogue et de cigarettes, marché sauvage, dégradation sanitaire ou encore faits de violence : l’oeil de la presse et la mobilisation des riverains avaient forcé les autorités à agir.

    Les collectivités locales avaient donc fait plusieurs promesses pour “apaiser” cet espace public. Entre celles qui n’ont pas été tenues et celles dont les résultats sont peu probants, l’heure est venue de faire un premier bilan d’étape dans ce processus de transformation.

    “On a peur des balles perdues”

    Deux “boro, boro” plus tard, nous rencontrons Nathalie Balmat, présidente fondatrice de l’association “la Guillotière en Colère” qui représente “des milliers” d’habitants à bout de nerfs. L’échange a à peine commencé que sous nos yeux, la police plaque au sol un fuyard Grande rue de la Guillotière pour procéder à son arrestation. “Ça ne nous choque même plus, c’est multi-quotidien“, lâche celle qui habite le quartier depuis 30 ans.

    Elle dresse un constat : “le marché sauvage est peut-être moins actif qu’avant” mais la délinquance gangrène toujours les lieux. 

    Avant on avait l’habitude qu’ils s’agressent entre eux au couteau, on pouvait s’éloigner (…) maintenant on a peur des balles perdues“, poursuit-elle en craignant désormais ces fusillades qui se font de plus en plus nombreuses, ici comme ailleurs dans l’agglomération.

    “Les gens prennent des anxiolytiques et des antidépresseurs”

    Après des années de combat, Nathalie Balmat note que de nombreux adhérents ont décidé de partir. “Les gens prennent des cachets pour dormir, des anxiolytiques, des antidépresseurs (…) la santé mentale des habitants est altérée“. Elle note cependant une prise de conscience du préfet Pascal Mailhos et de son délégué à la Sécurité Ivan Bouchier qui rencontre régulièrement le collectif d’habitants. Pour elle, la Brigade Spécialisée de Terrain de la police nationale “fait un travail formidable” et permet de réduire l’insécurité.

    (…) Lire la suite sur Lyon Mag

  • Attaque à la hache à Paris : un homme entre la vie et la mort, l’assaillant de type « indo-pakistanais » arrêté 

    Publié par Guy Jovelin le 18 juin 2022

    L’agresseur a été retrouvé après avoir perdu dans sa fuite des papiers d’identité. Il a été identifié par des témoins et interpellé. La police judiciaire est saisie de l’enquête.

    La scène a été si violente que l’un des témoins a dû être hospitalisé. Ce samedi, un homme, attaqué à la hache, est en réanimation, entre la vie et la mort, à l’hôpital Henri Mondor de Créteil (Val-de-Marne). La victime a été retrouvée gisant au sol, couverte de sang, la boîte crânienne enfoncée.

    Le drame a eu lieu peu après minuit, rue Buzenval (XXe), au sud du cimetière du Père Lachaise. Ce sont deux promeneurs qui ont alerté les secours. Et mis en fuite l’agresseur. Ce dernier s’était volatilisé, la hache couverte de sang à la main, en direction de la rue de Bagnolet (XXe)

    (…) Deux équipages de la brigade anticriminalité (BAC) du commissariat de police du XXe ont immédiatement convergé vers les lieux. Les sapeurs-pompiers de la caserne Charonne (XIe), appelés eux aussi, ont prodigué les premiers soins à la victime. Les policiers disposaient du signalement de l’agresseur, livré par les témoins : 1m75, cheveux mi-longs noirs, vêtements sombres, « en état d’ivresse », et de type indo-pakistanais. Mais surtout, les fonctionnaires avaient sa photo ! Dans sa fuite, l’homme a en effet laissé des objets personnels dont une carte vitale à son nom et un titre de séjour avec photo.

    (…) Le Parisien via fdesouche