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Deux enquêtes ont été ouvertes après les viols de deux jeunes femmes, qui ont eu lieu à une semaine d’intervalle en pleine nuit dans la rue, dans le quartier de Wazemmes à Lille, à proximité de la rue Gambetta.
Deux femmes d’environ 25 ans ont été violemment agressées et violées en l’espace d’une semaine, fin octobre et au début du mois de novembre à Lille. Les deux faits ont eu lieu en pleine rue, à proximité des rues Gambetta et Solférino.
Selon nos informations, la première victime a été surprise par un inconnu, dans la rue vers 4 h du matin, dans la nuit du vendredi 28 octobre. Elle a été violée. L’auteur a réussi à prendre la fuite. La deuxième attaque, concernant une femme du même âge, a eu lieu une semaine plus tard, dans la nuit du vendredi 5 novembre, dans les mêmes horaires et dans le même secteur. Là aussi, la victime a subi des violences physiques et a été violée par un inconnu qui a réussi à s’enfuir. Lors d’un des deux faits, l’auteur aurait également proféré des menaces, peut-être avec une arme.
L’association Avenir de la Culture a lancé une pétition ayant récolté près de 40 000 signatures contre la nouvelle mosquée de Metz. Le maire François Grosdidier y répond.
[…] Le chantier de la Grande Mosquée de Metz, prévue pour être la plus grande en Lorraine, a officiellement été lancé en cette fin d’année 2021. Face à la multiplication des discours islamophobes à l’approche de l’élection présidentielle, l’occasion s’est présentée aux porteurs du projet comme à la municipalité de donner de la voix contre la haine et pour la concorde. […]
Le président de l’UACM, Mohamed Hicham Joudat, a profité de l’occasion pour faire valoir un message de paix en ces temps troublés par des discours haineux de certains candidats à l’élection présidentielle. « En ce jour historique qui sera gravé dans la mémoire de la communauté musulmane de notre région, faut-il rappeler à tous les citoyens français que la présence musulmane ne date pas d’aujourd’hui », a-t-il déclaré, rappelant l’engagement des soldats musulmans pour la France qui fut au cœur d’une exposition présentée en septembre 2021 à l’hôtel de Ville. « Plus que jamais, ce rappel est indispensable, surtout avec la montée malheureusement ces dernières années en France d’un discours de haine qui instrumentalise la religion musulmane. »
« Notre philosophie considère le respect des valeurs républicaines comme intrinsèque à l’éthique musulmane », a-t-il ajouté, qui rappelle la signature par l’UACM de la charte des principes de l’islam de France. Un acte salué par le maire de Metz, François Grosdidier, qui a déclaré croire au « rôle pédagogique » de la signature du document, en particulier auprès des non-musulmans afin de « lever tous les malentendus que certains s’ingénient à créer » vis-à-vis des fidèles de l’islam.
Fustigeant « la théorie paranoïaque du grand remplacement » et la montée de « l’islamophobie », le premier magistrat de la ville veut combattre ces fléaux « par la raison ». Face aux peurs et à la haine, il faut « répondre à l’excitation par le calme, combler l’ignorance par la connaissance, combattre la démagogie par la pédagogie, désarmer l’agressivité par la fraternité », a-t-il assuré. « Céder à la peur, c’est donner la victoire intellectuelle aux terroristes et à tous les extrémistes. »
« Même si nous ne sommes pas sortis définitivement de cette crise sanitaire, nous savons au moins que la vie ne s’arrête pas et qu’il faut redémarrer et que, dans cette affaire, il faut aller jusqu’au bout », a signifié François Grosdidier, pour qui la construction de la mosquée est « nécessaire » tant pour Metz que pour la France au nom même de la laïcité.
À l’occasion d’une journée d’appel de blocage pour la suppression de Parcoursup et de tout système de sélection, mais aussi la fin de la réforme du bac professionnel, les abords de l’établissement se sont de nouveau embrasés ce jeudi matin, trois semaines après un autre mouvement tendu.
Les nappes de brouillard et de fumées âcres se mêlent, ce jeudi matin, devant l’une des entrées du lycée polyvalent Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine, léchée par les flammes jusqu’à l’intervention des sapeurs-pompiers.
Trois semaines après une précédente mobilisation qui avait marqué les esprits dans ce secteur du Val-de-Marne, le syndicat lycéen Fidl appelle à une journée nationale de blocus. Si les élèves du lycée Jean-Macé n’ont cette fois-ci pas pris part au mouvement, Chérioux s’est une nouvelle fois distingué.
Les banderoles ne sont pas de sortie, mais les revendications sont connues. Les principales, avancées par la Fidl, sont les mêmes, à savoir « la suppression de Parcoursup et de tout système de sélection » et « la fin de la réforme du bac professionnel ». À cela, le syndicat ajoute « la gratuité totale de l’éducation », la « lutte contre l’extrême droite » et « l’arrêt de l’usage systématique de la répression policière ».
Professeur menacé de mort au Grand-Quevilly (76) : "Bien sûr que je suis en danger (…) Que pourrait faire l'État pour aider les professeurs ? Je pense que c'est trop tard" pic.twitter.com/66scvcUCnl
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) November 11, 2022
08/11/22
Un professeur du lycée Val-de-Seine au Grand-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime), affirme avoir été menacé de mort par un parent d’élève. Il a porté plainte. L’affaire est prise très au sérieux. Les enseignants se sont mobilisés et les cours ont été suspendus ce lundi matin. Témoignage.
Ce lundi 7 novembre, la rentrée a été retardée de quelques heures au lycée Val-de-Seine à Grand-Quevilly, près de Rouen. Les élèves du lycée ont trouvé porte close jusqu’en milieu de matinée. Pour seule communication, ils ont reçu un message la veille leur indiquant que tous les cours étaient annulés jusqu’à 10h15.
Selon nos informations, cette fermeture était liée à une réunion de crise qui s’est tenue en présence des équipes enseignantes, du proviseur et même de l’inspection de l’académie. Le motif : une violente agression verbale qu’un parent d’élève aurait proféré à l’encontre d’un professeur de l’établissement. Les faits auraient eu lieu avant les vacances, le jeudi 20 octobre. Ce jour-là, l’enseignant dit même avoir été “menacé de mort”. Encore sous le choc, il a accepté de témoigner.
(…)
“Si vous continuez je vais vous décrocher la tête”
Face au professeur, le parent d’élève hausse le ton et se montre agressif : “vous prenez ma fille pour une merde, vous parlez mal à vos élèves.” Un autre professeur intervient pour tenter de le calmer. “Avant de sortir de la salle, il me pointe du doigt et hurle : ‘Si vous continuez comme ça avec ma fille, je vais vous décrocher la tête !’ Il était furieux, son regard était menaçant, je l’ai pris très au sérieux !”
Depuis cet évènement, le professeur est en arrêt maladie. Son état psychologique a été jugé trop fragile pour reprendre les cours.
“Je ne veux pas être un deuxième Samuel Paty. Je ne me vois pas revenir dans cet établissement. J’ai demandé au rectorat à changer de poste pour me protéger.”