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  • Danemark : les demandeurs de la nationalité devront désormais rester dans le pays jusqu’à une cérémonie de poignée de main scellant la naturalisation avant de s’installer à l’étranger

    Publié par Guy de Laferrière le 27 avril 2023

    Le Danemark est déjà l’un des pays d’Europe les plus restrictifs en la matière. Mais ce jeudi, le gouvernement a annoncé qu’il imposera des conditions encore plus strictes pour l’obtention de la nationalité. Pour devenir Danois, les demandeurs devront désormais rester dans le pays jusqu’à une cérémonie de poignée de main scellant la naturalisation, a annoncé le ministre de l’Intégration Kaare Dybvad Bek.

    « L’obtention de la nationalité danoise est un événement important, qui signifie que si vous voulez faire partie du Danemark […] vous devez vivre dans ce pays lorsque vous devenez danois », a-t-il affirmé dans un communiqué. « Vous devez vivre au Danemark tant que vous n’avez pas serré la main lors de la cérémonie » qui rend effective la naturalisation, a-t-il dit.

    Jusqu’à présent, les naturalisés pouvaient s’installer à l’étranger dès le vote d’une loi annonçant les naturalisations, deux fois par an. Le délai risque de s’allonger car le temps entre l’adoption de ce texte et la cérémonie peut atteindre deux ans. Les critères d’acquisition de la nationalité danoise sont déjà très restrictifs.

    Devenir danois nécessite en outre de s’acquitter d’un test de langue et d’un autre de citoyenneté, censés valider les connaissances sur le pays d’adoption. Près d’un prétendant à la nationalité danoise sur deux est recalé. En 2021, un rapport de l’Institut des Droits humains avait relevé que le nombre de naturalisation était le plus faible en quarante ans.

    20 minutes via fdesouche

  • Fort de Joux (25) :  Emmanuel Macron célèbre le “héros” franco-haïtien Toussaint Louverture

    Publié par Guy de Laferrière le 27 avril 2023

    Le président Emmanuel Macron s’est rendu jeudi au château de Joux, dans le Doubs, pour un hommage au général et ex-esclave affranchi Toussaint Louverture (1743-1803), héros de l’indépendance de Haïti, à l’occasion du 175ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage en France.

    À la mi-journée au château de Joux, dans le Doubs, où le héros de l’indépendance de Haïti fut emprisonné jusqu’à sa mort, le chef de l’État devait déposer une gerbe devant le buste de l’ex-esclave affranchi avant de prononcer un discours.

    Cette année, comme en 2018, le président a choisi de célébrer la date du 27 avril 1848 qui correspond au décret de Victor Schoelcher abolissant l’esclavage en France. L’exécutif devait donc être représenté par la Première ministre Élisabeth Borne lors de la traditionnelle cérémonie dans les Jardins du Luxembourg le 10 mai, qui commémore l’anniversaire de la loi Taubira de 2001 ayant reconnu l’esclavage comme crime contre l’humanité.

    Emmanuel Macron entendait combiner ce rappel historique cette année avec le 280e anniversaire de la naissance et le 220e anniversaire de la disparition de Toussaint Louverture, mort dans la forteresse en avril 1803.

    À travers ce rendez-vous, ce sont “trois mémoires de l’esclavage que nous commémorons“, a dit mercredi un conseiller du président : “la mémoire des victimes“, puisque Toussaint Louverture était né esclave, “la mémoire des abolitionnistes” et “la mémoire des héros“.

    Cette “figure universelle“, qui a accédé “au savoir” et qui “toute sa vie défendra” les idéaux des Lumières, a été “un militaire et un général révolutionnaire” qui mènera tous ses combats “au nom de la révolution française“, a souligné un autre conseiller. “Même quand la France s’éloignera de ces idéaux“, a-t-il ajouté, puisqu’il fut emprisonné en 1802 au château de Joux, sans procès, accusé de haute trahison et rébellion, sous les ordres du consul Napoléon Bonaparte.

    Comme à chaque déplacement du président de la République et de ses ministres depuis la promulgation de sa réforme très contestée des retraites, une manifestation était prévue à proximité, même si l’accès au château, qui surplombe la région dans le massif du Jura, devait être barré aux protestataires.

    La CGT du Doubs avait annoncé que l’intersyndicale de Pontarlier donnerait “un concert de casserole au pied du château de Joux”. “Prévoyez de quoi faire du bruit pour faire entendre que 64 ans, c’est toujours non!”, avait dit le syndicat dans un appel à ses adhérents et sympathisants.

    France 24 via fdesouche

  • Pau (64) : excédé par les “deals” sous sa fenêtre, il était descendu de son immeuble avec un bâton et avait été roué de coups par Younès et Magomed

    Publié par Guy de Laferrière le 27 avril 2023

    À la barre du tribunal ce mardi, la victime, un homme de 37 ans à l’époque des faits, rejoue la scène de l’agression subie le 9 novembre 2020 au pied de son immeuble dans le quartier Saragosse, à Pau. Excédé par les « deals » sous sa fenêtre, il était descendu avec un bâton, face à deux jeunes d’à peine plus de 18 ans. Il avait été roué de coups.

    Dans le box des prévenus, il n’y a plus que Younès Mahi, 19 ans à l’époque. Son « collègue » Magomed Alkhanov a refusé d’être extrait du centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan où il purge une peine de 6 ans pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner. C’était aussi une rixe avec « effet de groupe », déjà dans le quartier Saragosse, près de deux ans plus tôt. Il a été condamné en fin d’année 2022 par la cour d’assises des mineurs.

    Younès reconnaît qu’il dealait au pied de cet immeuble. « J’ai été condamné pour ça à un an de prison. » Une altercation a éclaté avec le riverain depuis sa fenêtre. « J’en avais marre des dealers, j’étais excédé. » Des insultes volent. En train de faire son ménage, le résident balance un seau d’eau en direction des deux jeunes. « Descends si t’es un homme. »

    (…) Elle évoque le nez cassé, la mâchoire abîmée et le genou « en vrac » de son client, mais surtout les suites de cette agression. « Il a vendu son logement et quitté la région ». Lui-même raconte qu’il a encore des angoisses. « Je ne peux plus vivre seul. »

    Pour le ministère public, le « déferlement de violences » est attesté par les constatations médicales pour un riverain excédé par les deals « qui a laissé s’exprimer sa lassitude de manière maladroite ».

    (…) 18 mois dont six mois avec sursis probatoire pour Younès Mahi, 24 mois dont 6 mois de sursis pour Magomed Alkhanov. Ils ont interdiction de contact avec la victime qu’ils devront indemniser à hauteur de 1800 € pour son préjudice moral. Ils ont aussi interdiction de paraître au quartier Saragosse.

    La République des Pyrénées via fdesouche

  • Bordeaux (33) : des parents occupent une salle d’une école maternelle afin de loger une famille nigériane sous OQTF ; cette dernière est à la rue après un non-respect du règlement des hôtels mis à sa disposition

    Publié par Guy de Laferrière le 27 avril 2023

    Pour soutenir une famille nigériane à la rue, l’école maternelle Jean Cocteau devrait être occupée par des parents d’élèves à compter de ce jeudi soir. Ils veulent alerter sur la situation de cette famille de cinq enfants.

    Je ne sais plus quoi faire” désespère Tracy, maman de cinq enfants, originaire du Nigeria. Elle est arrivée en France il y a trois ans et demi. Son mari et elle ont fait une demande d’asile dont le dernier recours a été refusé en septembre dernier, au moment de la rentrée scolaire. 

    On arrive un peu au bout de nos ressources” raconte Florence, mère d’élève qui soutient Tracy, et s’interroge sur la suite à donner à cette histoire. Pour l’instant, les parents d’élèves ont décidé d’installer la famille dans une salle de l’école maternelle, et d’occuper les lieux la nuit, afin d’alerter sur leur situation.

    La préfecture de Gironde précise que la famille est visée par une OQTF (une obligation de quitter le territoire français) et se trouve donc en situation irrégulière. Elle étudie la possibilité de lui proposer une solution d’hébergement de préparation au retour. Elle explique aussi, qu’initialement, la famille aurait pu rester dans un hébergement d’urgence jusqu’en juin, mais que des hôtels se sont plaints du non-respect de leur règlement intérieur, et lui ont demandée de partir.

    […] France Bleu via fdesouche

  • Prison de l’Île de Ré (17) : lors d’une évaluation pour suspicion de radicalisation, un détenu étrangle et frappe la directrice du quartier de la caserne, il avait également dissimulé sur lui une lame de quinze centimètres

    Publié par Guy de Laferrière le 27 avril 2023

    Âgé de 35 ans, l’homme avait été condamné à trois ans d’emprisonnement en 2020. L’individu, détenu depuis 2022 à Saint-Martin-en-Ré et jusqu’alors libérable en 2024, s’opposait à cette évaluation.

    L’homme a d’abord assené un coup de poing à son interlocutrice avant de se jeter à son cou pour l’étrangler, de la projeter par terre, et de continuer à la frapper à plusieurs reprises au visage.

    Interrompu à temps par le personnel, l’individu n’a pas pu, s’il en avait l’intention, utiliser l’arme artisanale “très pointue” d’une quinzaine de centimètres dissimulée dans ses vêtements.

    “On a une explosion des violences physiques sur les personnels, l’année dernière, on en a comptabilisé trente, depuis le 1er janvier, on est déjà à dix, ça commence à faire beaucoup”, décompte un surveillant syndiqué. “Les violences verbales explosent aussi contre le personnel. La situation se dégrade et ça n’a malheureusement pas l’air d’aller en s’arranger”, analyse-t-il.

    Le détenu accusé d’avoir agressé la directrice, lui, a été transféré dans le quartier disciplinaire de la prison de Saint-Martin. Il devrait être jugé rapidement.

    […] France 3 Régions via fdesouche