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  • Béziers (34) : après avoir menacé son ex-compagne, un homme mord un policier, en frappe d’autres et s’enfuit du commissariat ; déjà condamné 27 fois, il écope de trois ans et demi de prison

    Publié par Guy de Laferrière le 22 avril 2023

    Ce 19 avril 2023, le tribunal correctionnel de Béziers, a condamné un homme de 34 ans pour violences envers des fonctionnaires de police. Il écope de trois ans de prison pour ces faits et six mois de plus pour des faits d’évasion en récidive.

    L’Avignonnais de 34 était sur place pour rendre visite à son ex-compagne qu’il avait pourtant interdiction d’approcher suite à des menaces répétées. Au courant de sa venue, celle-ci prévient les policiers pour qu’ils interviennent.

    Lors de son interpellation à la gare, l’homme résiste et s’en prend aux cinq fonctionnaires de police alors présents : insultes, coups de poing, il mord même l’un d’entre eux.

    Très agité, il est envoyé à l’hôpital où il profère également des insultes envers le personnel soignant. 

    Lors de sa garde à vue, l’homme de 34 ans déclare être en manque de drogue.

    L’homme écope alors de trois ans et demi de prison. Il avait déjà été condamné à 27 reprises entre 2007 et 2022 pour violences sur conjoint et personnes dépositaires de l’autorité publique.

    […] France 3 Régions via fdesouche

  • Sangatte (62) : en pleine traversée vers l’Angleterre, une rixe éclate sur un bateau de migrants, le pilote en jette par-dessus bord ; une dizaine de personnes secourues par des pompiers sur la plage

    Publié par Guy de Laferrière le 22 avril 2023

    Ce samedi matin, à Sangatte, sur la plage, des dizaines de migrants ont été secourus par les pompiers. Comme nous le confie un des treize pompiers présents sur place, « après une rixe sur l’embarcation transportant les migrants, le pilote a mis à l’eau une dizaine de personnes ».

    Les autres passagers ont poursuivi leur traversée vers l’Angleterre.

    Si des couvertures de survie ont été données aux personnes qui se sont retrouvées à l’eau, aucune hypothermie n’est à signaler.

    […] La Voix du Nord via fdesouche

  • Bordeaux : « Je me suis dit que c’était la fin », témoigne l’employé du magasin attaqué par derrière, étranglé avec une corde et menacé avec un couteau par Ahmed Z., déjà connu de la justice

    Publié par Guy de Laferrière le 22 avril 2023

    « C’est une agression d’une violence inouïe », pose Me Éva Barouk, l’avocate de la principale partie civile : un jeune homme de 26 ans, « bosseur, sans histoires », employé depuis près de trois ans dans une supérette Carrefour Express située rue de l’École normale, dans le quartier Caudéran, à Bordeaux. Le 19 avril, son client a été braqué alors qu’il se trouvait seul dans le magasin et s’apprêtait à fermer, peu avant 21 heures. Son agresseur était un voisin et habitué du commerce : Ahmed Zenatri, 45 ans, renvoyé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Bordeaux ce 21 avril pour vol aggravé, le parquet ayant décidé de correctionnaliser cette affaire.

    Attaqué par-derrière, étranglé avec une corde et menacé avec un couteau, l’employé s’est vu mourir. « Je me suis dit que c’était la fin, témoigne-t-il à la barre. Il serrait la corde très fort autour de mon cou, au point de me couper le souffle. Il a menacé à deux reprises de me tuer. Aujourd’hui encore, je suis en état de choc. » À ses côtés, la directrice du magasin, partie civile elle aussi, essuie des larmes.

    (…) « J’étais défoncé, je n’étais pas dans mon état normal. Je suis sincèrement désolé, jamais je n’ai voulu faire de mal à ce jeune homme », assure le prévenu.

    Déjà connu de la justice, il n’avait pourtant plus fait parler de lui depuis plus de dix ans. Intérimaire, il s’apprêtait même à signer un CDI d’électricien. Mais ce soir du 19 avril, « il était prêt à tout », pense la procureure qui, « au vu de l’extrême gravité des faits, de leurs répercussions sur la victime qui a vécu une expérience de mort imminente », requiert de 6 à 7 ans de prison ferme.

    Sud Ouest via fdesouche

  • La Lituanie s’apprête à légaliser les refoulements de migrants

    Publié par Guy de Laferrière le 22 avril 2023

    Le projet d’amendement à la loi sur les frontières prévoit d’expulser les demandeurs d’asile arrivés illégalement sur le territoire, et de créer une force civile en soutien des gardes-frontières. Selon le ministère de l’intérieur à Vilnius, le texte qui devrait être adopté définitivement par les députés lituaniens, mardi 25 avril, a pour but de garantir la sécurité du petit Etat balte contre d’éventuelles tentatives de déstabilisation menées par son voisin biélorusse. Les ONG y voient surtout un moyen de pérenniser les « pushbacks », qui consistent à refouler illégalement les migrants sans leur donner la possibilité de déposer une demande d’asile, pratiqués par la Lituanie depuis l’été 2021.

    Voté en seconde lecture par une grosse majorité des parlementaires, jeudi 20 avril, l’amendement à la loi sur les frontières de l’Etat prévoit qu’en « situation d’urgence », face à l’afflux massif de ressortissants étrangers aux frontières du pays, le gouvernement pourra limiter l’accès au territoire. Les gardes-frontières seront alors autorisés à expulser les migrants entrés illégalement et se trouvant dans une zone large de 5 kilomètres depuis la frontière. Une exception a été ajoutée par les députés pour les personnes fuyant un conflit armé, des persécutions, ou nécessitant une assistance humanitaire.

    « A première vue, la proposition semble assez équilibrée et inclut même des garanties », note Viktor Ostrovnoj, en charge de l’asile et de l’immigration à la Croix-Rouge lituanienne. Il rappelle cependant que l’état d’urgence − le premier décret déclarant l’urgence à la frontière avec la Biélorussie est entré en vigueur le 3 août 2021 − est toujours en place. Avec le vote des députés, « ce qui était censé être une mesure temporaire, permettant de faire face à des crises de courte durée, risque de devenir un nouveau statu quo », remarque Viktor Ostrovnoj.

    Directrice du bureau du Défenseur des droits au Parlement, à Vilnius, Erika Leonaite critique elle aussi le texte. Celui-ci crée, selon elle, « l’illusion » que la Lituanie pourra continuer de garantir le droit d’asile. Or, objecte-t-elle, « c’est un service de l’immigration et non pas les gardes-frontières dans la forêt qui est compétent pour déterminer si une personne fuit des persécutions, telles qu’elles sont définies par la Convention relative au statut des réfugiés ».

    A titre d’exemple, Mme Leonaite mentionne le cas de quatre ressortissants cubains, refoulés en avril 2022 alors qu’ils tentaient d’entrer en Lituanie. Ils ont finalement obtenu l’asile en mars, après l’intervention de la Cour européenne des droits de l’homme. « C’est la preuve que le système ne fonctionne pas », affirme la Défenseure des droits. […]

    Le Monde via fdesouche

  • Mayotte : les Comores « n’entendent pas accueillir » les migrants clandestins comoriens expulsés par la France

    Publié par Guy de Laferrière le 22 avril 2023

    Alors que Paris prévoit d’expulser dans les prochains jours des personnes en situation irrégulière à Mayotte, les Comores «n’entendent pas les accueillir», a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement de Moroni ce vendredi 21 avril.

    Ce vendredi 21 avril, le porte-parole du gouvernement de Moroni, Houmed Msaidie, s’est opposé à la volonté de Paris d’expulser dans les prochains jours les personnes en situation irrégulière dans une vaste opération anti-migrants controversée estimant que «les Comores n’entendent pas les accueillir».

    «Les Comores n’entendent pas accueillir des expulsés issus de l’opération projetée par le gouvernement français à Mayotte», a affirmé le porte-parole du gouvernement de Moroni dans une déclaration téléphonique à l’AFP.

    Baptisée «Wambushu» (reprise en mahorais : ndlr), cette opération contre la délinquance et l’immigration illégale à Mayotte, voulue par Gérald Darmanin, prévoit de détruire des bidonvilles dans ce 101e département français situé dans l’océan Indien et expulser les migrants illégaux, majoritairement originaires de l’archipel voisin des Comores, vers Anjouan, à 70 km de Mayotte.

    (…) CNews via fdesouche