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  • Délinquance : 41% des mis en cause pour cambriolages sont étrangers, 35% pour vols violents sans arme, révèle le ministère de l’Intérieur

    Publié par Guy de Laferrière le 21 avril 2023

    La réponse du ministère de l’Intérieur à une question écrite du sénateur Stéphane Ravier démontre la surreprésentation des étrangers dans les faits de délinquance.

    (…)

    Après plus de six mois d’attente, le ministère a enfin répondu à la question ce jeudi 20 avril. En 2022, à l’échelle nationale, 41% des mis en cause pour cambriolages sont de nationalité étrangère, 35% pour vols violents sans arme, 17% pour coups et blessures volontaires, 13% pour violences sexuelles et 17% pour homicides. Des chiffres qui illustrent la surreprésentation des étrangers dans les faits de délinquance. En 2021, la population étrangère vivant en France s’élevait à 5,2 millions de personnes, soit 7,7 % de la population totale, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). « En revanche, il n’est pas possible de connaître pour l’ensemble de ces faits si la victime était de nationalité française ou étrangère », précise le ministère. La réponse du ministère de l’Intérieur à cette question écrite du sénateur Stéphane Ravier entérine – à nouveau – le débat sur le lien entre immigration et délinquance. Un lien déjà évoqué par Gérald Darmanin dans un entretien au Figaro en août dernier : « Aujourd’hui, les étrangers représentent 7 % de la population française et commettent 19 % des actes de délinquance. Refuser de le voir, ce serait nier le réel. »

    Valeurs via fdesouche

  • La police et la gendarmerie confrontées à des départs massifs, la qualité du recrutement dégradée

    Publié par Guy de Laferrière le 21 avril 2023

    Un rapport de la Cour des comptes pointe les difficultés rencontrées par les deux institutions pour retenir leurs agents. Un phénomène qui va en s’amplifiant depuis 2020, alors que police et gendarmerie peinent à recruter.

    « Le record du nombre de départs au sein de la police et de la gendarmerie a été battu en 2021, puis de nouveau dépassé en 2022. » Dans un rapport sur l’exécution budgétaire de la mission « Sécurités » pour l’année 2022, communiqué au gouvernement le 13 avril, la Cour des comptes s’inquiète d’un niveau sans équivalent de départs, « un phénomène de fond installé depuis la fin de la crise sanitaire ».

    Ce mouvement de fond, déjà record en 2021 et qui s’est amplifié en 2022, s’explique moins par les départs à la retraite, d’un niveau relativement étale, que par « la concurrence avec les polices municipales, qui attirent de plus en plus de policiers et gendarmes » grâce à de meilleures conditions de travail et de rémunération, la hausse des démissions des élèves en cours de formation et une augmentation des détachements dans d’autres administrations – de 50 % dans la police par exemple.

    Dans la police, les créations d’emplois permettent d’autant moins d’enrayer le phénomène qu’elles concernent avant tout des personnels administratif et scientifique : en 2022, ces services ont connu 874 recrutements, « tandis que le nombre de policiers actifs a baissé de 117 ETP [équivalent temps plein] », un véritable défi alors que l’Elysée comme la Place Beauvau ont fait du doublement des effectifs affectés à la voie publique un point central de leur politique sécuritaire.

    Police et gendarmerie, contraintes d’augmenter les recrutements en 2022 – respectivement de 25 % de 29 % –, se retrouvent confrontées à une série de conséquences en cascade, d’autant qu’elles ont notablement sous-estimé les volumes de départs en retraite pour cette même année.

    D’abord, parce que cette nécessité d’augmenter en urgence les effectifs pèse sur le « coût du sac à dos », c’est-à-dire les dépenses en équipement des nouvelles recrues, de l’ordre de 4 144 euros dans la police et de 2 328 euros dans la gendarmerie. Ensuite, parce qu’elle contribue à accentuer la pression sur la capacité d’accueil des écoles. Avec 8 500 recrutements prévus d’ici à 2027, note la Cour des comptes, « le Beauvau de la sécurité puis la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur ont fixé des objectifs très ambitieux », une annonce qui « apparaît peu réaliste au regard de l’état de quasi-saturation de l’appareil de formation ».

    Or, pour fournir de nouveaux effectifs et tenir l’engagement politique d’un « recrutement massif de policiers et de gendarmes » rappelé dans le rapport annexé de la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur, les pouvoirs publics n’ont d’autre choix que celui de « dégrader la qualité des recrutements ». En attestent la hausse considérable du taux d’admission au concours de gardien de la paix, passé de 2 % en 2014 à 18 % en 2020, et qui atteint 20 % chez les sous-officiers de gendarmerie.

    L’analyse de la Cour des comptes pointe aussi les limites de la généreuse politique d’incitation indemnitaire et indiciaire menée par les gouvernements qui se succèdent depuis 2016 : « Plus de 730 millions d’euros ont été engagés au titre de ces mesures sous l’effet de la signature de précédents protocoles et, de 2023 à 2027, 1,5 milliard d’euros sont prévus », détaille la Cour, en notant que la hausse de rémunération salariale dont ont bénéficié les forces de l’ordre « est l’une des plus fortes et rapides de la sphère de l’Etat ». Davantage que ces libéralités, la Cour invite le ministère de l’intérieur à promouvoir une « politique globale différente (…), insistant notamment sur l’amélioration des conditions de travail des personnels et sur la gestion dynamique des ressources humaines ».

    Le Monde via fdesouche

  • Saint-Gilles (30) : une femme de 88 ans violemment agressée et dépouillée chez elle par des individus encagoulés et armés d’un couteau, la victime blessée au visage

    Publié par Guy de Laferrière le 21 avril 2023

    Une octogénaire de Saint-Gilles a été violemment agressée chez elle par des cambrioleurs encagoulés et armés d’un couteau. Blessée et traumatisée, la victime est désormais hébergée chez l’un de ses enfants.

    Une octogénaire a été victime d’une violente agression à son domicile de Saint-Gilles (Gard) dans la nuit de lundi à mardi rapporte Objectif Gard. La victime, âgée de 88 ans, a essayé de bloquer l’entrée aux malfaiteurs en se plaçant contre la porte, mais ils l’ont enfoncée. L’habitante a été blessée au niveau du visage.

    Armés d’un couteau, les cambrioleurs au visage dissimulé ont dérobé des bijoux dans le domicile avant de prendre la fuite. Le fils de la victime, alerté par sa mère, l’a retrouvée traumatisée et avec un visage tuméfié indique Midi Libre. Les forces de l’ordre et les pompiers ont été rapidement envoyés sur place.

    Le fils de la victime a confié au Midi Libre ce jeudi que sa mère se remettait doucement de ses blessures, mais qu’elle restait traumatisée : “Elle ne veut plus rester seule, elle qui était autonome”. Depuis l’agression, l’octogénaire, mère, grand-mère et arrière grand-mère, est hébergée chez l’un de ses cinq enfants.

    Actu 17 via fdesouche

  • Behren-lès-Forbach (57) : Quarante palmiers plantés pour renforcer le caractère éxotique du marché

    Publié par Guy de Laferrière le 21 avril 2023

    Depuis début avril, quarante palmiers de l’Himalaya ornent la nouvelle place du marché de Behren-lès-Forbach. Si l’initiative peut surprendre, elle est en réalité le fruit de la réflexion avisée d’Arsène Kremer, chef jardinier de la commune. Il explique avoir cherché les plantations les plus adaptées à la configuration des lieux et aux conditions climatiques. Ces palmiers résistent au froid jusqu’à -18 °C et supportent les fortes chaleurs de l’été. « L’objectif était aussi de coller à l’identité de cette place très minérale, qui accueille le marché, lui donner un côté exotique, presque de vacances », explique le jardinier. Des plantations de lavande, de romarin, de thym et de santolines viendront bientôt compléter la composition. Depuis deux ans, Arsène Kremer a engagé un gros travail sur l’aménagement paysager de la ville, «  pour rendre les lieux plus agréables à vivre ».

    www.republicain-lorrain.fr via fdesouche

  • Course-poursuite à Paris (20e arr.) : trois policiers en garde à vue après avoir percuté un scooter monté par trois mineurs qui fuyaient la police

    Publié par Guy de Laferrière le 21 avril 2023

    Le 13 avril, un scooter monté par trois mineurs, âgés de 17, 14 et 13 ans, dont l’un ne portait pas de casque, a été poursuivi par une voiture de police et a chuté à Paris. Deux enquêtes ont été ouvertes, dont une à l’IGPN.

    Trois policiers, soupçonnés d’avoir percuté un scooter monté par trois adolescents blessés dans l’accident la semaine dernière à Paris, ont été placés en garde à vue, a indiqué vendredi une source proche du dossier.

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé vendredi matin sur Franceinfo avoir « demandé au préfet de police de suspendre (…) ceux qui seraient responsables, notamment une conductrice et d’autres policiers, de cette situation », et qui ont reconnu « des gestes qui ne sont pas appropriés ». « Les témoignages ici et là » semblent indiquer « une intervention qui n’est pas conforme à ce que le droit et la déontologie permettent », a-t-il poursuivi. Leur procédure de suspension est en cours.

    Le 13 avril peu avant minuit, dans le XXe arrondissement, un scooter monté par trois mineurs, âgés de 17, 14 et 13 ans, dont l’un ne portait pas de casque, a été poursuivi par une voiture de police et a chuté.

    Arié Alimi, l’avocat des deux familles a déposé plainte pour tentative d’assassinat par personne dépositaire de l’autorité publique, avec arme par destination, sur personnes mineures.

    Une garde à vue qui rassure la famille. « Dans le cas d’une bavure policière, on sait que les procédures peuvent durer très longtemps. Bien sûr, ce n’est pas terminé, mais ça veut dire qu’on est pris au sérieux et que les paroles des témoins – qui affirment avoir vu la voiture de police les percuter – aussi. On a l’impression d’être entendus et d’être compris », réagit Fatoumata, la cousine de deux des adolescents.

    (…) Le Parisien via fdesouche