Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2025
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Quelle farce pathétique que cette misérable épopée du voilier Madleen, cette caravelle des temps modernes, où des bobos, des gauchistes internationalistes et des pleureuses professionnelles voguent sur les flots de la bonne conscience. À la barre de cette galère idéologique : une écologiste suédoise dont le regard halluciné fait frémir même les algorithmes de l’intelligence artificielle, et une députée européenne d’ultra-gauche qui semble avoir oublié qu'elle siège à Bruxelles, pas à Ramallah.Le Madleen, navire à la dérive, ou plutôt opération médiatique cousue de fil blanc, affrété par les propagandistes de la Freedom Flotilla Coalition, cet aréopage victimaire qui croit encore aux luttes de libération en keffieh et aux barricades imaginaires du Quartier latin. Ils prétendaient « briser le blocus israélien »... Comme si Tsahal allait trembler devant une poignée de militants Twitter armés de smartphones et de slogans recyclés ?Cerise sur le gâteau : voilà que, comme par miracle – deus ex machina digne d’un mauvais film de propagande soviétique – nos aventuriers croisent une embarcation de migrants en détresse. Bien sûr. Juste au bon moment. L’image est belle, trop belle. La narration parfaite, trop parfaite. Hollywood en aurait rougi. Le Madleen ne sauve pas des vies, il sauve des causes. Il nourrit la mythologie de la gauche morale, celle qui préfère pleurer sur le sort de l’Autre plutôt que défendre le destin du Même.Et comme prévu, les autorités israéliennes, qui n’ont ni le temps ni l’humour pour ce genre de performance, ont arraisonné le navire. Fin de l’acte I. Rideau sur la mascarade. Mais en France, le cirque continue. Les fanatiques de La France Insoumise, qui ne voient plus la France que comme un obstacle à abattre, appellent à la mobilisation générale. La grande alliance intersectionnelle entre les islamistes, les indigénistes, les wokistes et les néo-trotskystes est en marche. La cause palestinienne ? Elle n’est qu’un alibi. Ce qu’ils défendent, ce n’est pas Gaza. C’est la disparition de notre civilisation.Qu’on me comprenne bien : je ne viens pas ici défendre la politique de Netanyahu, que je considère comme moralement délétère et clairement génocidaire. Mais on ne combat pas une injustice par une farce. On ne résiste pas à la barbarie par l’idiotie. Ce voilier n’est pas une arche de paix : c’est un radeau de la Méduse, embarquant les ruines d’une gauche moribonde, prête à tout – jusqu’à pactiser avec les pires ennemis de la liberté – pour sauver ses chimères.Pendant que ces saltimbanques voguent vers leur gloire médiatique, la France, elle, se noie. Elle se noie sous les vagues migratoires qu’ils célèbrent, sous les replis communautaires qu’ils encouragent, sous l’islamisation rampante dont ils se réjouissent. À bord du Madleen, il n’y a pas que des militants : il y a des fossoyeurs. Fossoyeurs de l’Europe, fossoyeurs des nations, fossoyeurs de notre identité.Alors non, je n’aurai aucune solidarité avec ces pseudo-héros. Qu’ils restent en mer, avec leurs illusions, leurs slogans et leur boussole morale déréglée. Moi, je reste sur la terre ferme. Celle d’un peuple qui ne veut pas mourir.Thomas Joly - Président du Parti de la France
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Carney fait l’éloge des valeurs musulmanes de la Fête du Sacrifice et affirme qu’elles sont propres au Canada
Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2025
Le premier ministre canadien Mark Carney a participé aux célébrations de la fête du Sacrifice (Aïd al-Adha) avec la communauté musulmane d’Ottawa, affirmant que les valeurs de cette fête sont des valeurs canadiennes. Les réseaux sociaux ont largement relayé cette déclaration : « Ce sont des valeurs musulmanes. Ce sont aussi des valeurs canadiennes. »
Festival de l’Aïd
L’événement a eu lieu au Festival de l’Aïd du MAC Ottawa, organisé par l’Association musulmane du Canada (MAC), l’une des principales organisations islamiques du pays.
Lors de son discours, le président de l’AMC, Murad Mhiri, a souligné le rôle de l’organisation, qui regroupe plus de 200 000 musulmans à travers le pays par l’intermédiaire de mosquées et de centres communautaires. Il a également exprimé son inquiétude face aux souffrances persistantes à Gaza et a exhorté le gouvernement canadien à plaider activement en faveur de la paix et de la justice. Il a encouragé les musulmans du pays à continuer d’apporter une contribution positive à la société canadienne.
Le premier ministre Carney a fait écho à ses propos, exprimant sa tristesse face à la douleur et à la souffrance dans le monde, en particulier à Gaza, et face à la haine à laquelle sont confrontés, selon lui, de nombreux Canadiens musulmans.
Syncrétisme religieux
Au cours de son discours, Carney a prononcé quelques mots qui sont devenus viraux :
« C’est une journée spéciale, et le message de la Fête du Sacrifice résonne dans cette salle, dans toute la ville, et – je peux le dire – devrait résonner auprès de tous les Canadiens.
C’est une histoire que beaucoup d’entre nous ont entendue sous des noms légèrement différents : certains parlent du prophète Ibrahim, d’autres d’Abraham ; certains disent Ismaël, d’autres Isaac. Mais les leçons et les valeurs de cette célébration sont les mêmes.
Le Canada – notre Canada – est un pays diversifié, fier de ses nombreuses langues, croyances et cultures.
Ce sont précisément ces différences qui nous rendent uniques et forts.
Nous pouvons prier différemment, nous rassembler dans des lieux de culte différents, mais nous pouvons tous nous unir – et devons nous unir – autour des valeurs que cette fête représente : des valeurs de communauté, de générosité et, oui, de sacrifice. Ce sont des valeurs musulmanes. Ce sont aussi des valeurs canadiennes. Merci. »Les Canadiens apprécieront cette réécriture de leur histoire.
Léo Kersauzie
Source : medias-presse.info
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Le pape Léon XIV appelle à « ouvrir les frontières », combattre « l’exclusion » et critique la montée du nationalisme politique
Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2025
Le pape Léon XIV a critiqué la montée des mouvements politiques nationalistes dans le monde alors qu’il priait dimanche pour la réconciliation et le dialogue (…) Il n’a nommé aucun pays ou homme politique en particulier. (…)
Le pape Léon XIV appelle à « ouvrir les frontières » et condamne l’« esprit d’exclusion » – Le pape Léon XIV a exhorté les fidèles, dimanche 8 juin lors de son homélie de Pentecôte, à « ouvrir les frontières », les incitant à surmonter la peur vis-à-vis de ceux qui sont différents et à rejeter un « état d’esprit d’exclusion » qui, selon lui, a conduit au nationalisme. (…)
L’Esprit saint, a-t-il déclaré, « ouvre également les frontières dans nos relations », tandis que l’Eglise doit « ouvrir les frontières entre les peuples et abattre les barrières entre les classes et les races », et que les fidèles doivent « éduquer les passions qui s’agitent en nous » afin de les contenir.
« Là où il y a l’amour, il n’y a pas de place pour les préjugés (…), pour l’état d’esprit d’exclusion que nous voyons malheureusement émerger aussi dans les nationalismes politiques », a-t-il regretté. (…)
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Gastronomie : le célèbre guide Michelin accusé par des universitaires d’être « raciste », « eurocentrique » et de ne pas soutenir la « décolonisation de l’alimentation »
Publié par Guy Jovelin le 08 juin 2025
Le célèbre guide, publié pour la première fois par l’entreprise française de pneumatiques en 1900, couvre aujourd’hui plus de 30 pays et a été vendu à plus de 30 millions d’exemplaires.
Son système de notation par étoiles – une étoile pour une cuisine de haute qualité, deux pour l’excellence et les célèbres trois étoiles pour une cuisine exceptionnelle – est convoité par les restaurateurs du monde entier. Nombreux sont les cuisiniers qui le considèrent comme la plus haute distinction, et des chefs étoilés, comme Gordon Ramsay et Heston Blumenthal, sont souvent devenus des célébrités à part entière. (…)
Mais malgré une certaine diversité au sein des guides, les critiques affirment que l’approche de Michelin est généralement « paroissiale » et qu’elle ignore « d’immenses pans du monde ».
Ces omissions pourraient être dues au racisme, suggère Tulasi Srinivas, professeur d’anthropologie, de religion et d’études transnationales à l’Emerson College, à Boston. (…)
« Malgré un mouvement de décolonisation de l’alimentation en repensant l’héritage colonial du pouvoir et les modes d’alimentation extractifs, Michelin a tiré sa réputation exceptionnelle principalement de l’évaluation de la cuisine métropolitaine européenne », a-t-elle déclaré. (…)
D’autres universitaires décrivent le Guide Michelin comme le « gardien » de la gastronomie , se concentrant sur les restaurants blancs et eurocentriques et contrôlant les styles de cuisine pour lesquels il vaut la peine de payer un supplément. (…)
Une porte-parole du Guide Michelin a déclaré : « Le Guide Michelin évalue toutes les cuisines selon cinq critères universels, sans quotas ni favoritisme européocentrique. Son expansion au-delà de l’Europe lui permet d’être aujourd’hui présent dans plus de 60 destinations à travers le monde, du Mexique à la Thaïlande, en passant par le Brésil et la Turquie. »
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« Adieu blanquette ! » : quand les Français mangent moins français
Publié par Guy Jovelin le 08 juin 2025
Coq au vin, bœuf bourguignon… La place de la gastronomie traditionnelle se réduit dans nos assiettes, au profit des burgers et autres kebabs. À qui la faute ?
Bœuf bourguignon, coq au vin, ratatouille, quiche lorraine… Ces incontournables de la gastronomie française sont-ils voués à disparaître de nos assiettes ? En France, la cuisine traditionnelle qui, dans l’imaginaire collectif, est héritée de nos grands-mères et partagée en famille séduit de moins en moins.
Un exemple emblématique : la blanquette de veau. Dans La France sous nos yeux (Seuil, 2021), les auteurs Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely montrent que les amateurs de ce ragoût mijoté à la sauce blanche se font moins nombreux.
Seuls 28 % des jeunes nés entre 1996 et 2002 apprécient encore ce classique de la gastronomie française. C’est 12 points de moins que chez les personnes nées avant 1956 (40 %).
Ces mutations inquiètent l’essayiste Pierre Valentin, qui alerte sur un possible risque de « déculturation culinaire ». Mangera-t-on encore français dans vingt ans, et saura-t-on encore cuisiner nos propres plats ? Les chiffres de l’Ifop invitent au doute. « Quand vous avez grandi dans un pays avec une couche yankee, que vous aimez la pizza et le kebab, que vous êtes attirés par la mode asiatique, il reste moins de place pour la blanquette, le bourguignon et la quiche lorraine », note Jérôme Fourquet, qui estime que cet appétit pour la cuisine étrangère devraient suivre ces jeunes générations « toute leur vie ».
S’éloigner de la cuisine française, c’est délaisser des pratiques alimentaires spécifiques, d’ailleurs classées au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco, comme c’est le cas du « repas gastronomique à la française ». (…)