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  • Et pour Israël des sanctions ?

    Publié par Guy Jovelin le 16 juin 2025

    « Je m’étonne de la mansuétude des États et de leurs médias à la suite des frappes d’Israël contre l’Iran. »

    Souvenez-vous ! C’était le 24 février 2022. La Russie débutait ce qu’elle appelait son « opération militaire spéciale ».

    Les pays occidentaux n’ont pas hésité à surenchérir tant dans le verbe que dans le geste. Dans le verbe, on a immédiatement parlé d’agression.

    Dans le geste, des sanctions sans précédent ont été prises contre la Russie.

    Enfin, quand je dis « sanctions », il faut tout de même nuancer. Parce qu’aucune instance judiciaire ou d’arbitrage international seuls habilités à prononcer des « sanctions » n’ont statué. Pour le cas où d’aucuns l’auraient oublié, rappelons que la Russie est intervenue pour mettre fin aux exactions perpétrées contre des populations aux seuls motifs qu’elles étaient russophones et qu’elles étaient attachées à l’Église orthodoxe liée à Moscou, ce qui est leur droit et, partant, ne justifie pas une telle répression.

    À cela, il convient d’ajouter que la Russie avait fixé des conditions claires et raisonnables qui auraient évité son intervention. Pour faire bonne mesure, on rappellera également que tout a été fait pour faire capoter un accord de paix pratiquement conclu.

    C’est pourquoi, je m’étonne de la mansuétude des États et de leurs médias à la suite des frappes d’Israël contre l’Iran.

    Tout ce beau monde serait-il devenu raisonnable ? Serait-on tout d’un coup devenu nuancé ? En effet, pourquoi lorsque la Russie envoie des soldats en Ukraine c’est une agression, alors que quand Netanyahou envoie des bombes sur un pays qui ne lui a strictement rien fait on parle de « frappes préventives ». Qu’en termes choisis ces choses-là sont dites. Les bombes des Hébreux seraient-elles plus douces que celles de Poutine ?

    Certains m’objecteront que, quand même, l’Iran était sur le point d’avoir l’arme nucléaire (dixit entre autres les Israéliens et les Américains qui ont l’arme nucléaire). J’ai envie de dire « et alors » ? L’Iran est un État souverain qui a le droit de s’armer comme il l’entend et de se procurer les outils de dissuasion qui bons lui semblent. Y aurait-il des États moins souverains que d’autres ? C’est que… l’Iran est une république islamique (des deux vocables je ne sais d’ailleurs pas lequel est le pire). Par conséquent, il serait dangereux que l’Iran possède une bombinette atomique.

    J’entends bien que les mollahs à la tête de l’Iran ne sont pas des saints.

    Je n’ai pas oublié non plus les tentatives odieuses de déstabilisation au Liban et en Europe. On peut citer de mémoire les attentats à Paris en 1986, l’assassinat de Chapour Bakhtiar, les méfaits d’Anis Naccache, j’en passe et des meilleures. À cela il faut répondre que d’une part c’était il y a 40 ans et qu’à l’époque les Français ont été très mesurés dans les sanctions pénales au nom de la raison d’État.

    Rappelons aussi que sans la CIA et sans la France (c’est peu ou prou la même chose), il n’y aurait pas de république islamique.

    Bref, tout ça pour dire qu’avant de donner des leçons et, le cas échéant, de punir, il convient de se regarder dans une glace.

    Par conséquent, on attend avec impatience que les mêmes sanctions soient appliquées à Israël avec la même rigueur qu’elles l’ont été à la Russie.

    On attend donc avec impatience et gourmandise la déconnexion du système bancaire israélien afin d’empêcher toute transaction internationale en provenance et à destination de ce pays ; l’interdiction de survol de l’espace aérien américain et européen par l’aviation civile et bien sûr militaire de l’État d’Israël ; le gel des avoirs à l’étranger de tous les investisseurs détenteurs de la nationalité israélienne ; la confiscation desdits avoirs pour financer la reconstruction et les réparations des dommages causés en Iran agressé…

    La liste n’est pas exhaustive mais je suis certains que l’imagination d’Ursula, de Macron et des autres complètera la liste mieux que je n’aurais pu le faire.

    Quand nous en serons là, alors, on pourra commencer à prendre au sérieux les donneurs de leçons.

    J’ajoute pour conclure que la possession de l’arme nucléaire est hélas devenu le seul gage de paix et de stabilité pour un pays.

    J’en veux pour preuve la Corée du Nord certes inlassablement vilipendée par les pharisiens de la démocratie, mais à qui on fout une paix royale au seul motif qu’elle dispose d’une arme de dissuasion.

    Qu’on se le dise !

    Jacques Frantz

     

    Source : medias-presse.info

  • En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France

    Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2025

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  • LA NOUVELLE CALÉDONIE EST DEVENUE FRANÇAISE, C'EST UN FAIT PRODUIT PAR L'HISTOIRE : ELLE DOIT LE RESTER !

    Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2025

    Très intéressant article sur la Nouvelle Calédonie, dans Boulevard Voltaire !  "Rendre le Canada aux Hurons et aux Algonquins, restituer les États-Unis aux Sioux et aux Cheyennes, le Mexique aux Aztèques, le Pérou aux Incas… Et pourquoi pas l’Antarctique aux pingouins ?..."

    https://www.bvoltaire.fr/strictement-personnel-les-desaccords-de-noumea/?fsp_sid=1074

    LA NOUVELLE CALÉDONIE EST DEVENUE FRANÇAISE,

    C'EST UN FAIT PRODUIT PAR L'HISTOIRE :

    ELLE DOIT LE RESTER !

     

    Source : lafautearousseau

  • Trump joue-t-il double jeu ?

    Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2025

    Si le journaliste et humoriste Pierre Desproges disait dans une de ses chroniques que les vrais amis sont ceux qui nous ont déçus au moins une fois, Trump a largement gagné ses galons d’ami politique.

    Le président des États-Unis a confirmé qu’il avait été informé au préalable des frappes contre l’Iran. Au surplus, jamais de telles frappes n’auraient été possibles sans le concours et sans les armements des États-Unis. Car si ceux qui reçoivent des F-35 payés au prix fort à l’oncle Sam n’ont pas le droit de les utiliser comme ils l’entendent, l’État d’Israël, lui, fait absolument ce qu’il veut. Je ne sais plus quel Premier ministre du Likoud avait dit :

    « Ce ne sont pas les États-Unis qui décident de la politique étrangère d’Israël, mais c’est Israël qui décide de la politique étrangère des États-Unis ».

    Nombreux sont ceux, dans le monde, à avoir été réjouis à juste titre de la victoire de Trump qui sont déçus voire amers de la complaisance de Trump à l’égard de l’État hébreu qui vient de commettre un énième crime contre la paix sur l’Iran. Nous rappellerons que la notion de « crime contre la paix » définie à Nuremberg implique toute action militaire contre un État étranger qui ne vous a rien fait.

    Pourtant, qu’il me soit permis ici d’être un peu compréhensif vis-à-vis de Donald Trump.

    En effet, on peut constater, sans risque d’être accusé d’antisémitisme que les groupes de pression pro-Israël ont une influence non négligeable aux États-Unis. En d’autres termes, un candidat à la présidence des États-Unis n’a absolument aucune chance de réussite s’il s’insurge contre Israël. De ce fait, la marge de manœuvre de Trump est extrêmement faible. Dès lors, il devient extrêmement difficile de déterminer si la complaisance de Trump envers Tel Aviv est une démarche de conviction ou un passage obligé. Sans répondre de façon péremptoire à cette question, on peut dégager certaines réflexions.

    Trump a commis un exploit historique en rebondissant après son échec à sa réélection en 2020.

    C’est d’autant plus remarquable que la victoire de Joe Biden est, à tout le moins, entachée de sérieuses suspicions de fraude. Or le retour de Trump aux affaires, alors qu’on croyait s’en être débarrassé, a été vécu comme un véritable cauchemar par l’écrasante majorité de la classe politique américaine. Parmi tous ceux qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire obstacle à la réélection du magnat de l’immobilier, on compte bon nombre de politiciens proches d’Israël. Si l’on ajoute qu’il est notoire que les relations entre Trump et Netanyahou sont exécrables, au point même que le Premier ministre Israélien apporte son linge sale à laver à la Maison Blanche lors de ses voyages, il n’est pas déraisonnable de croire que Trump n’a pas beaucoup de moyens d’agir pour imposer à Israël son agenda d’apaisement des conflits dans le monde. Si au surplus on tient compte de l’action de l’État profond, force est de constater que dès lors qu’il s’agit d’Israël, la maîtrise de Trump est bien faible.

    Ne pas oublier non plus que voilà presque une année, Donald Trump alors en campagne échappait miraculeusement à un attentat.

    Loin de moi l’idée que la main d’Israël serait derrière cet acte odieux… Franchement, ce n’est pas le genre de la maison, et puis, ce serait complotiste. Cependant, j’ai un peu de peine à accepter la thèse du cinglé isolé qui aurait monté ça tout seul comme un grand. D’autant que lors de sa première visite au nouveau président triomphalement réélu à la Maison Blanche, Netanyahou a cru intelligent d’offrir à Trump deux beepers en or, copie conforme de ceux qui ont été piégés à l’explosif pour éliminer un certain nombre de cadres du Hezbollah. Convenez avec moi qu’il s’agit là d’un cadeau pour le moins douteux, non ? À moins qu’il ne s’agisse — on ne peut l’exclure — d’un avertissement sans frais. Vous savez un de ces avertissements dignes des parrains de la mafia dont Netanyahou fait incontestablement partie.

    Voilà pourquoi je pense qu’il est raisonnable de penser que Trump n’a pas beaucoup le choix que de soutenir, ou à tout le moins de ne pas s’opposer aux options de Netanyahou, y compris les plus criminelles.

    Certes, c’est malheureux mais Trump n’est pas le premier dans cette situation et j’ai bien peur qu’il ne soit pas le dernier.

    Jacques Frantz

     

    Source : medias-presse.info

  • 14 juin 1830 : les troupes françaises débarquent dans la partie occidentale de l’Empire ottoman (l’Algérie)

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2025

     

    En deux mille ans d’histoire, l’Algérie fut romaine, arabe, turque ou morcelée en une poussière de tribus guerrières, mais indépendante, elle ne le fut jamais ! En 1830, elle ne constituait pas un État, encore moins une nation. Les Français n’ont donc jamais réellement débarqué dans une « Algérie» qui n’existait pas encore.

    La ville et le territoire de l’Algérie actuelle sont alors sous la suzeraineté théorique du sultan d’Istanbul depuis trois siècles sous le nom de « Régence d’Alger ». Dans les faits, l’intérieur du pays est livré à l’abandon, insoumis et réticent à l’islamisation. Le territoire compte environ trois millions d’habitants (contre 36 millions pour la France de la même époque).

    Les Français n’ont donc jamais réellement débarqué dans une « Algérie» qui n’existait pas encore.

    Le corps expéditionnaire français

    En 1798, le gouvernement du Directoire avait acheté du blé à la Régence d’Alger pour les besoins de l’expédition du général Bonaparte en Égypte. Le blé était financé par un emprunt de la France auprès de familles juives d’Alger. Celles-ci demandent une garantie du dey qui gouverne la ville. En 1827, le dey d’Alger, Hussein, frappe « du manche de son chasse-mouches » le consul de France Deval, un affairiste qui refuse non sans insolence de s’engager sur le remboursement du prêt. Le président du ministère français, Villèle, demande réparation au dey pour l’offense faite à son consul mais n’obtient aucun semblant d’excuse.

    Le 3 mars 1830, dans le discours du trône, Charles X évoque pour la première fois l’idée d’une expédition punitive destinée à obtenir réparation de la dette ainsi qu’à détruire le repaire de corsaires installé dans la régence d’Alger et mettre fin à l’esclavage ! Le comte Louis de Bourmont, ministre de la Guerre dans le gouvernement Polignac, est nommé « Commandant en chef de l’expédition en Afrique »

    Le 14 juin 1830, les troupes de Charles X, arborant le drapeau blanc de la monarchie absolue, prennent donc pied dans la partie occidentale de l’Empire ottoman  pour libérer le Maghreb du joug des colons, pour mettre fin à la piraterie maritime des tribus barbaresques et à la mise en esclavage des Européens capturés.

    Les troupes françaises débarquent sur la plage de Sidi Ferruch, à 25 km d’Alger. Pendant ce temps, la flotte bombarde les défenses de la ville, en particulier la citadelle de Fort-l’Empereur, ainsi nommée en souvenir de Charles Quint ! 

    Après plusieurs batailles, alors que l’ordre est donné de mettre à bas Fort l’Empereur, une énorme explosion pulvérise la grosse tour au centre du fort : les Turcs, abandonnant le fort, avaient mis le feu aux poudres. Les Français s’emparent du fort et tiennent désormais à leur merci la kasbah et la ville d’Alger. Devant la Kasbah, les troupes françaises découvriront une pyramide de têtes de soldats coupées, conformément aux instructions du Dey qui payait une somme à qui en rapportait une. Le dey capitule le 5 juillet, après plusieurs jours de difficiles combats contre les troupes turques qui ont fait 415 tués et 2160 blessés dans le corps expéditionnaire.

    Cantonnés d’abord sur le littoral, les Français eurent à faire face à une révolte en 1839 fomentée par Abd el-Kader. Entraînés à l’intérieur des terres, les Français durent mener une lutte terrible pour soumettre le pays. Une fois l’Algérie conquise, les choses furent plus faciles pour le Maroc et la Tunisie qui acceptèrent aisément un protectorat français.

    L’administration coloniale

    L’énorme majorité de la population autochtone était analphabète et croupissait dans la misère et l’anarchie. La colonisation française apporta non seulement une relative prospérité mais une administration, une scolarisation, une médecine, une technique.

    Elle a pacifié le territoire en établissant l’ordre et la sécurité. En cent trente ans, elle lui a donné les structures d’un État moderne : facultés, lycées franco-musulmans, collèges, écoles, seize grands hôpitaux, une centaine de cliniques, des dispensaires, des centres sociaux, des équipements de sport et de jeux (stades, piscines) ; 14 000 kilomètres de routes nationales et 23 000 de routes secondaires ; 4 300 kilomètres de voies ferrées ; l’exploitation des ressources minérales (fer, zinc, plomb, uranium, phosphates …) ; 820 millions de mètres cube d’eau dans les barrages ; vingt-sept centrales hydroélectriques ; vingt-cinq centrales thermiques ; 250 000 véhicules ; vingt et un ports bien équipés ; trois aérodromes internationaux, trente commerciaux et cent cinquante locaux ; un réseau de communication téléphonique, de radio, de télévision ; un domaine immobilier considérable qui a donné aux grandes villes l’aspect de métropoles modernes et fait d’Alger la plus belle ville du bassin méditerranéen.

    C’est la colonisation qui a mis en place une législation sociale et du travail avec l’extension à l’Algérie du fonds national de solidarité, des assurances sociales et des allocations familiales. Elle est venue à bout des grandes endémies (choléra, peste, typhus, malaria, paludisme).

    Et on n’oubliera pas que l’engagement de respecter l’art et l’artisanat, les coutumes et la religion a constitué un dogme pour tous les gouvernements qui se sont succédé. L’apport de la France ne s’est pas fait au détriment de la culture islamique et de la personnalité algérienne puisque, et on peut le regretter, mais, bien au contraire, les Français favorisèrent la diffusion de l’islam dans les provinces berbères, construisirent des mosquées et substituèrent la langue arabe et le droit coranique aux divers dialectes et coutumes locales, contribuant ainsi à créer une unité religieuse et linguistique que l’Algérie n’avait jamais connue auparavant.

    Que la colonisation ait été faite au profit du colonisateur, personne n’en doute, mais elle constituait, au regard de ce qu’était la société traditionnelle ottomane, un véritable progrès !

    Finalement, on peut l’affirmer tranquillement : la seule période positive et heureuse de l’histoire de l’Algérie, c’est son passé français !