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  • Trump joue-t-il double jeu ?

    Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2025

    Si le journaliste et humoriste Pierre Desproges disait dans une de ses chroniques que les vrais amis sont ceux qui nous ont déçus au moins une fois, Trump a largement gagné ses galons d’ami politique.

    Le président des États-Unis a confirmé qu’il avait été informé au préalable des frappes contre l’Iran. Au surplus, jamais de telles frappes n’auraient été possibles sans le concours et sans les armements des États-Unis. Car si ceux qui reçoivent des F-35 payés au prix fort à l’oncle Sam n’ont pas le droit de les utiliser comme ils l’entendent, l’État d’Israël, lui, fait absolument ce qu’il veut. Je ne sais plus quel Premier ministre du Likoud avait dit :

    « Ce ne sont pas les États-Unis qui décident de la politique étrangère d’Israël, mais c’est Israël qui décide de la politique étrangère des États-Unis ».

    Nombreux sont ceux, dans le monde, à avoir été réjouis à juste titre de la victoire de Trump qui sont déçus voire amers de la complaisance de Trump à l’égard de l’État hébreu qui vient de commettre un énième crime contre la paix sur l’Iran. Nous rappellerons que la notion de « crime contre la paix » définie à Nuremberg implique toute action militaire contre un État étranger qui ne vous a rien fait.

    Pourtant, qu’il me soit permis ici d’être un peu compréhensif vis-à-vis de Donald Trump.

    En effet, on peut constater, sans risque d’être accusé d’antisémitisme que les groupes de pression pro-Israël ont une influence non négligeable aux États-Unis. En d’autres termes, un candidat à la présidence des États-Unis n’a absolument aucune chance de réussite s’il s’insurge contre Israël. De ce fait, la marge de manœuvre de Trump est extrêmement faible. Dès lors, il devient extrêmement difficile de déterminer si la complaisance de Trump envers Tel Aviv est une démarche de conviction ou un passage obligé. Sans répondre de façon péremptoire à cette question, on peut dégager certaines réflexions.

    Trump a commis un exploit historique en rebondissant après son échec à sa réélection en 2020.

    C’est d’autant plus remarquable que la victoire de Joe Biden est, à tout le moins, entachée de sérieuses suspicions de fraude. Or le retour de Trump aux affaires, alors qu’on croyait s’en être débarrassé, a été vécu comme un véritable cauchemar par l’écrasante majorité de la classe politique américaine. Parmi tous ceux qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire obstacle à la réélection du magnat de l’immobilier, on compte bon nombre de politiciens proches d’Israël. Si l’on ajoute qu’il est notoire que les relations entre Trump et Netanyahou sont exécrables, au point même que le Premier ministre Israélien apporte son linge sale à laver à la Maison Blanche lors de ses voyages, il n’est pas déraisonnable de croire que Trump n’a pas beaucoup de moyens d’agir pour imposer à Israël son agenda d’apaisement des conflits dans le monde. Si au surplus on tient compte de l’action de l’État profond, force est de constater que dès lors qu’il s’agit d’Israël, la maîtrise de Trump est bien faible.

    Ne pas oublier non plus que voilà presque une année, Donald Trump alors en campagne échappait miraculeusement à un attentat.

    Loin de moi l’idée que la main d’Israël serait derrière cet acte odieux… Franchement, ce n’est pas le genre de la maison, et puis, ce serait complotiste. Cependant, j’ai un peu de peine à accepter la thèse du cinglé isolé qui aurait monté ça tout seul comme un grand. D’autant que lors de sa première visite au nouveau président triomphalement réélu à la Maison Blanche, Netanyahou a cru intelligent d’offrir à Trump deux beepers en or, copie conforme de ceux qui ont été piégés à l’explosif pour éliminer un certain nombre de cadres du Hezbollah. Convenez avec moi qu’il s’agit là d’un cadeau pour le moins douteux, non ? À moins qu’il ne s’agisse — on ne peut l’exclure — d’un avertissement sans frais. Vous savez un de ces avertissements dignes des parrains de la mafia dont Netanyahou fait incontestablement partie.

    Voilà pourquoi je pense qu’il est raisonnable de penser que Trump n’a pas beaucoup le choix que de soutenir, ou à tout le moins de ne pas s’opposer aux options de Netanyahou, y compris les plus criminelles.

    Certes, c’est malheureux mais Trump n’est pas le premier dans cette situation et j’ai bien peur qu’il ne soit pas le dernier.

    Jacques Frantz

     

    Source : medias-presse.info

  • Zelensky, petit télégraphiste cocaïné de l’OTAN

    Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2025

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    Thomas Joly

    Zelensky, petit télégraphiste cocaïné de l’OTAN, joue les matamores face à Trump. Résultat : l’Ukraine est au bord du gouffre, son peuple est sacrifié sur l’autel de son ego survolté. Sniffe moins, Volodymyr, et pense plus à tes moujiks !

  • « Trump Gaza », le clip vidéo de mauvais goût de Donald Trump

    Publié par Guy Jovelin le 27 février 2025

    Auteur : 

    « Trump Gaza », le clip vidéo de mauvais goût de Donald Trump

    Donald Trump a publié sur sa plateforme Truth Social un clip vidéo réalisé par Intelligence Artificielle illustrant l’avenir doré du nouveau « Trump Gaza ». Le clip vidéo semble être une vision de ce à quoi la bande de Gaza est censée ressembler lorsque les États-Unis auront pris le contrôle du territoire et expulsé tous les Palestiniens qui y vivent.

    Pluie de dollars et Netanyahou, Trump et Musk se dorant au soleil

    La vidéo montre une ville luxueuse du Moyen-Orient, des danseuses du ventre barbues sur la plage, une statue géante en or de Trump et Elon Musk dansant sous une pluie d’argent. Netanyahou et Trump sont montrés en maillot de bain allongés au bord de la piscine.

    Les paroles de la chanson jouée en arrière-plan disent : « Donald Trump vous libérera, apportant la lumière pour que tous la voient, plus de tunnels, plus de peur, Trump Gaza est enfin là. »

    « L’un des projets immobiliers les plus grands et les plus spectaculaires de son genre sur Terre »

    Trump a déjà annoncé que les États-Unis prendraient le contrôle de la bande de Gaza sous sa direction, réinstalleraient de force tous les Palestiniens et transformeraient la ville en « l’un des projets immobiliers les plus grands et les plus spectaculaires de son genre sur Terre ».

    Le plan de Trump a été condamné dans le monde entier. Le journaliste britannique David Hearst, ancien correspondant à l’étranger du Guardian et cofondateur du média Middle East Eye, a qualifié cette initiative de « nettoyage ethnique par décret présidentiel » et de « recette pour une guerre régionale ».

    Le journaliste juif et expert du Moyen-Orient Max Blumenthal a déclaré que les propos de Trump « offraient une rare occasion d’entendre un président américain articuler la logique du sionisme dans sa forme la plus brute et la plus essentielle. L’histoire d’Israël est définie par un processus continu de contrôle et d’expulsion de la population palestinienne par la force. »

    Les pays arabes, la Russie et la Chine ont également rejeté l’idée, exigeant une solution à deux États.

    L’évêque auxiliaire catholique de Jérusalem, Mgr William Shomali, a critiqué le plan de Trump pour Gaza, déclarant : « L’idée de déplacer un peuple contre sa volonté et de forcer un autre État à l’absorber est inacceptable. »

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info

  • Un responsable saoudien suggère à Trump de déplacer les Israéliens en Alaska et au Groenland

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2025

    Trump ne cesse de suggérer le déplacement des Palestiniens de la Bande de Gaza, affirmant qu’il va mettre en œuvre un plan de réaménagement extraordinaire pour transformer l’enclave en «Riviera du Moyen-Orient».

    Dans la foulée des déclarations de Trump, rejetées par un large pan de la communauté internationale, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a suggéré, jeudi, que les Palestiniens devraient établir leur État en Arabie saoudite plutôt que dans leur propre patrie, rejetant ainsi toute notion de souveraineté palestinienne.

    «Les Saoudiens peuvent créer un État palestinien en Arabie saoudite, ils ont beaucoup de terres là-bas», a-t-il déclaré.

    «S’il (Trump) veut vraiment être un héros de la paix et parvenir à la stabilité et à la prospérité au Moyen-Orient, il devrait transférer ses Israéliens bien-aimés dans l’État d’Alaska, puis au Groenland – après l’avoir annexé», a déclaré, Yousef bin Trad Al-Saadoun, membre du Conseil de la Shura, dans un article paru ,vendredi, dans le journal saoudien Okaz.

    Al-Saadoun a exhorté les Palestiniens à rester unis, car «le pire reste à venir».

    La proposition de Trump a été largement condamnée par les Palestiniens, les pays arabes et de nombreuses autres nations à travers le monde, dont le Canada, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

    Al-Saadoun a également rejeté l’appel de Netanyahu à la création d’un État palestinien sur le territoire saoudien.

    «Les sionistes et leurs alliés doivent comprendre qu’ils ne parviendront pas à entraîner les dirigeants saoudiens dans des pièges médiatiques et de fausses pressions politiques», a-t-il déclaré.

    Le responsable saoudien a en outre critiqué le mode de prise de décision de Donald Trump, affirmant que les mauvais choix sont le fait de ceux qui «ne tiennent pas compte des connaissances et de l’expertise accumulées» et qui refusent de consulter des spécialistes.

    Il a également accusé Washington d’adopter les méthodes d’Israël de manière aveugle.

    «La politique étrangère officielle des États-Unis visera l’occupation illégale d’une terre souveraine et le nettoyage ethnique de sa population – deux méthodes d’Israël qui constituent des crimes contre l’humanité», a-t-il déploré.

    Dimanche, Riyad a fermement condamné les propos de Netanyahu sur la création d’un État palestinien en Arabie saoudite et a souligné le droit du peuple palestinien à sa terre.

    Le Conseil de la Choura saoudien, dont les membres sont nommés par le roi, donne des conseils en matière de politique et de législation, mais n’a pas de pouvoir législatif, se concentrant sur les lois, les plans économiques et les politiques sociales.

    Traduit de l’anglais par Mourad Belhaj

    source : Agence Anadolu

  • Gaza : la proposition de Donald Trump arrange beaucoup de monde

    Publié par Guy Jovelin le 09 février 2025

    Gaza : la proposition de Donald Trump arrange beaucoup de monde

    Lu dans la lettre hebdomadaire de la revue de géopolitique Conflits :

    La diplomatie façon Trump vient de prendre tout le monde de court. Sa dernière proposition de déplacer les Gazaouis et de faire de la bande de Gaza une Côte d’Azur du Moyen-Orient a suscité une vive réaction.

    Le sujet des Gazaouis gêne tout le monde, surtout les pays arabes qui leur rappellent pourtant sans arrêt leur « indéfectible soutien ». Mais ils craignent tous – surtout les voisins – la bombe démographique plus ou moins à retardement de Gaza. En 1950, ils étaient 200 000. Aujourd’hui ils sont 2 millions (+ 1 000% en 70 ans) pour 45 km2. La situation n’est pas tenable et que D. Trump aborde le sujet arrange beaucoup de monde.

    Outre l’alimentation de la guerre, l’explosion démographique pourrait provoquer une marche du retour de centaines de milliers de femmes et d’enfants (avec parmi eux des combattants) qu’Israël serait incapable de repousser. Mais ils peuvent aussi partir à l’est, en Jordanie, ou au sud, en Égypte. Et ces deux pays redoutent l’arrivée de Gazaouis pétris d’idées du Hamas qui renverseraient leur fragile stabilité.

    L’Égypte a déjà fait l’expérience des Frères musulmans, dont le Hamas est une émanation. Ils sont arrivés au pouvoir (2012-2013) avec les Printemps arabes puis ont été rejetés par la rue après un virage autoritaire et des résultats économiques catastrophiques. Pour rien au monde les Égyptiens ne voudraient les revoir.

    Mais pour Fabrice Balanche, l’un des meilleurs spécialistes du Moyen-Orient, on ne peut exclure l’hypothèse égyptienne. Le clan d’al-Sissi tire des profits considérables de l’économie clandestine dans le Sinaï. Les passages d’hommes et de matériels entre Gaza et l’Égypte alimentent un circuit court entre les tribus locales et le gouvernement. L’Égypte est en crise économique ; il faut faire rentrer de l’argent.

    « Le Caire pourrait accepter d’accueillir une partie des Palestiniens, pense-t-il. Sûrement pas dans le Sinaï, au risque de déclencher une guerre avec Israël, mais peut-être pour les installer à l’ouest, à El-Alamein. Le gouvernement égyptien ne refuserait pas de capter les fonds américains. Alors bien sûr il faudrait tout construire, mais les Égyptiens sont des bétonneurs, ça ne leur fait pas peur. »

    La cause palestinienne, et surtout gazaouie, ne rassemble plus personne au Moyen-Orient. Alors que la plupart des pays sont ruinés par des décennies de conflit, la priorité est de se nourrir puis de se reconstruire. Il n’y a guère plus qu’en Occident qu’on s’en soucie. Provocateurs, les Israéliens ont proposé d’envoyer des Gazaouis en Espagne et Irlande, ce que l’UE ne pourra refuser au nom du droit des réfugiés… Les Européens ferment toute porte à la discussion.

     

    Source : lesalonbeige