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Le Parti de la France - Page 309

  • Le bac se meurt, le bac est mort ! Comme leur République !

    Publié par Guy de Laferrière le 17 juin 2023

    17 Juin 2023, 09:34am | Publié par Thomas Joly

    Il n'y a pas si longtemps, avant la réforme, l'épreuve de philosophie, qui se passait quelques jours avant les autres disciplines, constituait l'ouverture solennelle du baccalauréat. Certes, on savait que 90 % des candidats l'obtiendraient, mais les élèves s'y présentaient avec quelque appréhension. Mercredi dernier, cette épreuve est passée presque inaperçue. Depuis longtemps, le baccalauréat n'avait plus guère de valeur, mais il restait une sorte de rite initiatique pour passer du statut d'élève au statut d'étudiant, de la jeunesse à l'âge adulte. Aujourd'hui, il ne signifie plus rien.

    Le souhait de conduire 80 % d'une classe d'âge au baccalauréat a été comblé au-delà des espérances : en 1995, le taux de réussite était de 75 %, en 2019, il dépasse les 90 %. Par démagogie et par laxisme, les politiciens qui nous gouvernent ont bradé ce diplôme. Incapables de conduire les élèves au niveau du baccalauréat, ils l'ont adapté au niveau des élèves. Il existe encore de bons élèves, mais ils sont perdus dans la masse. Quand ils ont la chance d'échapper à la médiocrité générale, c'est tout juste si on ne les montre pas du doigt ou on les exhibe comme des phénomènes de foire.

    La réforme du baccalauréat, qui prétendait redonner du sens à cet examen et permettre une meilleure orientation dans l'enseignement supérieur, a aggravé la situation. Le poids du contrôle continu, facteur d'inégalités et de pressions de toutes sortes, le passage en mars des épreuves de spécialité et le calendrier de Parcoursup ont eu des effets délétères. Dès le mois d'avril, les jeux sont faits, les élèves connaissent leurs résultats, les absences se multiplient. Dans ces conditions, l'épreuve de philosophie, autrefois si importante, est devenue bien secondaire. Reste le « grand oral », qui n'a de grand que son nom et n'est qu'une formalité.

    Pire : dès le début juin, avant l'annonce des résultats, la plupart des élèves savent quelle sera leur affectation dans l'enseignement supérieur. On aurait voulu priver cet examen de toute signification qu'on ne s'y serait pas pris autrement. Il ne sert plus à rien, il n'est plus qu'un diplôme sans valeur, qu'on distribue à qui le demande. Pierre Mathiot, l'inspirateur de la réforme, reconnaît, dans un entretien au Figaro, qu'« il n'est pas satisfaisant de se dire qu'on a perdu une partie des élèves avant juin » et envisage de « garder les notes secrètes jusqu'au mois de juin ». Il est peu probable qu'une telle mesure suffise à remédier aux maux qu'il a semés.

    Pour redonner du sens au baccalauréat, ne faudrait-il pas plutôt revenir à ce qui a bien fonctionné dans le passé, un baccalauréat sélectif, passé au mois de juin, avec des épreuves exigeantes, un examen qui soit un véritable diplôme d'accès à l'enseignement supérieur, non un passeport pour nulle part ? Sinon, il faut que chaque université, chaque grande école organise sa propre sélection. On imagine aisément quelle contestation un tel système provoquerait : le bac pour tous est un acquis. Quand on a pris de mauvaises habitudes, il est difficile de s'en défaire, la moindre sélection serait considérée comme discriminatoire.

    On croyait que, dans la nuit du 4 août 1789, on avait aboli les privilèges, mais les gouvernements de la République, en renonçant progressivement à récompenser le mérite et le talent, les ont rétablis. La médiocratie des petits chefs a remplacé la méritocratie. Dans ce domaine comme dans d'autres, le bilan de la Macronie s'alourdit. Le bac se meurt, le bac est mort ! La République se meurt aussi !

    Philippe Kerlouan

    Source : http://bvoltaire.fr

  • Contre les interdictions : manifestation Place Beauvau à Paris samedi 24 juin à 14 h

    Publié par Guy de Laferrière le 17 juin 2023

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  • Changements climatiques: l’agriculture explose au Sahel depuis plus de 20 ans. Et le retour de la pluie au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Tchad va se pérenniser

    Publié par Guy de Laferrière le 16 juin 2023

    Le 10 mai 2023, le ministère malien de l’Agriculture a mis en ligne un communiqué très positif sur la récolte de céréales en 2023-2024. Cette saison encore, elle devrait battre celle de l’année précédente (de 6 % exactement), « sous l’effet d’une expansion des superficies plantées, d’une météorologie favorable et d’une distribution améliorée des engrais aux producteurs ». Le Mali exporte désormais 10 à 15 % de ses céréales vers les pays voisins. En décembre 2022, le gouvernement a même décidé de les bloquer dans l’espoir de ralentir la hausse des prix en interne !

    Les disettes subsistent au Sahel, mais beaucoup moins désormais à cause du climat qu’en raison de l’insécurité, qui gêne le travail des agriculteurs. C’est le cas au Niger. Dans ce pays, classé parmi les plus pauvres d’Afrique, les récoltes battent des records : + 69 % pour les céréales en 2022 par rapport à l’année précédente, avec une hausse d’un tiers de la superficie totale des cultures emblavées. L’insécurité alimentaire est causée par les islamistes et le manque d’engrais, bien plus que par la sécheresse.

    […]

    Bonne nouvelle supplémentaire, le retour de la pluie au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Tchad va se pérenniser, sous l’effet du changement climatique. « Les terres se réchauffent plus vite que l’eau dans le golfe de Guinée, explique Luc Descroix. Cela rend la mousson plus puissante. »

    […]

    Luc Descroix fait beaucoup de terrain. Il se trouvait en Guinée lorsque Le Point l’a interrogé. Il explore sur place un autre phénomène, encore plus contre-intuitif qu’un reverdissement lié au réchauffement climatique. Le recul de la famine serait parfois la conséquence, et pas seulement la cause, de la hausse de la population au Sahel. « On observe un reverdissement accéléré dans les régions les plus peuplées », relève l’hydrologue.

    Il a une hypothèse, assise sur ses observations, à confirmer : « Les paysans, plus nombreux, ont les moyens de passer d’une agriculture extensive à une agriculture intensive réfléchie. […]

    En deux décennies, dans de nombreuses zones rurales du Sahel, la population a doublé et les rendements ont triplé, amorçant une boucle vertueuse. […]

    Le Point via fdesouche

  • La Pologne va soumettre l’accord européen sur les migrants à référendum : “Les Polonais doivent s’exprimer sur cette question.”

    Publié par Guy de Laferrière le 16 juin 2023

    Un accord de l’Union européenne sur la répartition de la responsabilité de la prise en charge des migrants et des réfugiés devrait faire l’objet d’un référendum en Pologne, a déclaré jeudi le chef du parti au pouvoir en soulignant l’opposition de Varsovie à l’accord.

    Dans le cadre de l’accord, chaque pays serait responsable d’un nombre défini de personnes, mais n’aurait pas nécessairement à les accueillir.

    Les pays qui ne souhaitent pas accueillir les migrants irréguliers et les réfugiés arrivant ad hoc dans l’UE aideraient leurs homologues hôtes en espèces – environ 20 000 euros par personne – en équipement ou en personnel.

     

    La Pologne s’oppose à l’accord, affirmant qu’elle a déjà accueilli plus d’un million de personnes fuyant la guerre en Ukraine et qu’elle ne paiera pas si elle refuse d’accueillir des réfugiés d’Afrique et du Moyen-Orient.

    “Cette question doit faire l’objet d’un référendum et nous organiserons ce référendum”, a déclaré Jaroslaw Kaczynski à la chambre basse du parlement polonais, le Sejm. “Les Polonais doivent s’exprimer sur cette question.”

    Reuters via fdesouche

  • Pagnol viré du Château de ma mère : la dernière idée de la gauche marseillaise

    Publié par Guy de Laferrière le 16 juin 2023

    Pagnol viré du Château de ma mère : la dernière idée de la gauche marseillaise

    Le petit-fils de l’écrivain, Nicolas Pagnol, et son équipe sont sommés de quitter le château de la Buzine. Benoît Payan, maire de Marseille, souhaite confier ce lieu à une association ouvrière dont le cœur de métier est la gestion de centres sociaux.

    Mercredi 14 juin, Jean-Marc Coppola adjoint à la Culture (PC) de la mairie de Marseille lui a annoncé que le comité en charge de la délégation de Service Public du château de la Buzine a décidé ne pas lui renouveler son contrat.

    «La mairie de Marseille nous vire pour nous remplacer par une association ouvrière dont le cœur de métier est la gestion de centres sociaux et n’a aucune expérience en équipements culturels. Ils vont transformer ce lieu mythique du patrimoine de Provence en Maison de Quartier. Ce château ce n’est pas juste quatre murs et un toit. C’est l’histoire de mon grand-père. J’y suis extrêmement attaché. Au-delà de mon cas personnel, c’est un lieu phare pour tous les Provençaux. Ce château symbolise leur langue, leur culture, leur patrimoine.

     

    Source : lesalonbeige