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américains - Page 2

  • Les alternatives américaines au gaz russe à destination des Européens

    Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2022

    By rfi.fr 2 min View Original

    Une installation de gaz naturel liquéfié. La part du gaz américain dans les importations européennes est en augmentation constante depuis quelques mois. © Getty Images/Philipp Berezhnoy
    Une installation de gaz naturel liquéfié. La part du gaz américain dans les importations européennes est en augmentation constante depuis quelques mois. © Getty Images/Philipp Berezhnoy

     

    De notre correspondant à Washington,

    C’était il y a plusieurs semaines, en dévoilant un arsenal de possibles sanctions contre la Russie en cas d’invasion de l’Ukraine, un haut responsable américain annonçait, sans pouvoir apporter plus de précisions, qu’un travail avait été lancé avec des entreprises et des pays concernés pour compenser une réduction possible des exportations de gaz russe vers l’Europe.

    Quelques heures plus tard, la Maison Blanche annonçait que l’émir du Qatar, l’un des plus gros producteurs, détenteur des plus importantes réserves du monde, serait reçu à la Maison Blanche. Sauf qu’à son arrivée dans le bureau ovale, le Cheikh al-Thani n’a strictement rien dit sur des exportations à destination de l’Europe. Et pour cause, le Qatar est déjà pratiquement à sa capacité maximale de production et il doit honorer des contrats anciens avec des clients asiatiques.

    Le Qatar n’a donc pas beaucoup de marges de manœuvre pour fournir les Européens, en manque de gaz pour la deuxième partie de l’hiver. Et pourtant, il arrive que dans ce secteur, des méthaniers changent de destination au milieu de l’océan pour se dérouter vers des acheteurs plus offrants. C’est ce qui est arrivé quelques jours plus tard quand le Japon, un pays qui n’est pourtant pas producteur de gaz a annoncé qu’il revendait en Europe certaines de ses importations prévues. Précision, il s’agit d’une revente au prix du marché d’un gaz naturel liquéfié acheté avant la flambée des prix, autrement dit avec un bénéfice à la clé.

    Cette flambée des prix, un pays compte aussi en profiter. Il s’agit des États-Unis, plus important producteur de gaz au monde. Avec les menaces sur le robinet russe, on parle beaucoup moins en Europe, des dégâts causés à l’environnement par le mode de production américain, la fracturation hydraulique. La part du gaz naturel liquéfié américain dans les importations européennes est en augmentation constante depuis quelques mois et la tendance ne devrait pas s’inverser si l’arme gazière est utilisée dans le conflit russo-ukrainien.

    source

  • Un heureux : l’État profond américain !

    Publié par Guy Jovelin le25 févrir 2022

    D'accord avec Yves Pozzo di Borgo (sur tweeter) :

    Yves Pozzo di Borgo
    "Un heureux : l’État profond américain ! La chance d’une possible guerre en Europe qui va lui permettre de faire tourner son complexe militaro-industriel à plein ! La chance de pouvoir bloquer le gaz russe et remplir les cuisines et usines de l’Europe de gaz de schiste américain !

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  • Poutine ironise : « A quelle heure débute la guerre ? »

    Publié par Guy Jovelin le 17 février 2022

    Auteur : 

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    A quelle heure est la fin du monde ? Vladimir Poutine plaisante sur la prédiction américaine selon laquelle la Russie devrait débuter l’invasion de l’Ukraine ce mercredi 16 février, demandant s’ils connaissent même l’heure exacte.

    « Parfois, le président Poutine plaisante sur les alarmes des États-Unis et de ses alliés occidentaux au sujet d’une invasion russe de l’Ukraine » et « nous demande de vérifier s’ils ont publié l’heure exacte à laquelle la guerre commencera », a déclaré hier le porte-parole du Kremlin à la presse, Dmitri Peskov. « Il nous est impossible de comprendre la folie de cette information maniaque » des Etats-Unis.

    Bref, la Russie continue de nier vouloir attaquer l’Ukraine et déprécie la lecture américaine. Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Moscou, a également parlé de « folie » dans une interview exclusive au média italien Quarta Repubblica lundi 14 février. Les États-Unis et le Royaume-Uni sont « fous, sans morale et falsificateurs », a déclaré Zakharova.

    « Quand on entend des déclarations de la Maison Blanche et de Downing Street que la Russie a l’intention d’attaquer, on se rend compte que seules les personnes qui sont folles, qui sont folles, qui n’ont aucune morale et qui font des falsifications peuvent le déclarer. »

    Et encore :

    « Ils ne comprennent pas notre mentalité : nous sommes des Slaves, nous sommes des gens qui se considèrent comme un peuple unique, car nous avons une histoire commune de plusieurs siècles. »

    Ironie et accusations mises à part, le bras de fer continue. En fait, l’OTAN continue d’exiger un retrait substantiel des troupes russes de la zone frontalière avec l’Ukraine. « Jusqu’à présent, nous n’avons vu aucun signe de désescalade », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avant d’ajouter une évidente contradiction avec son propos précédent : « il y a des signes de la volonté de Moscou de négocier, qui justifient un optimisme prudent ».

    Le fait est que l’OTAN ne veut pas refuser à l’Ukraine la possibilité d’adhérer, c’est-à-dire qu’elle n’a pas l’intention de « faire des compromis sur les principes de base », car chaque nation à cet égard a le droit de choisir. A l’inverse, Poutine a redit que le Kremlin n’acceptera « jamais l’élargissement de l’Otan à nos frontières, c’est une menace que nous percevons clairement ».

    Cependant pour montrer sa bonne foi, Vladimir Poutine a retiré ses troupes russes de la frontière ukrainienne hier mardi 15 février et déclaré ce même jour, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand Olaf Scholz, qu’il ne souhaitait pas la survenue d’un conflit : « Voulons-nous (d’une guerre) ou pas ? Bien sûr que non », a-t-il ainsi affirmé.

    « C’est pour cela qu’on a avancé nos propositions pour un processus de négociations ».

    De son côté, Olaf Scholz avait auparavant indiqué que la sécurité durable en Europe n’était « possible qu’avec la Russie » et qu’elle ne peut être obtenue contre elle. « Il devrait donc être possible de trouver une solution » à la crise actuelle, a-t-il ajouté car « aussi difficile et grave que puisse paraître la situation actuelle », elle n’est, selon lui, « pas désespérée ».

     

    Si la tension persiste, la fameuse invasion prédite au jour près, le 16 février, c’est-à-dire aujourd’hui, par les Etats-Unis n’a pas eu lieu, faisant mentir une nouvelle fois le camp du Bien et ses médias serviles, -peut-être ceux qui veulent cette guerre pour des raisons de domination mondiale-,  et donnant raison aux dénégations maintes fois répétées de la Russie.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • La Chine surprend les Américains avec le test d’un missile hypersonique de capacité nucléaire mis en orbite

    Publié par Guy Jovelin le 18 octobre 2021

     

    En août, la Chine a testé un missile hypersonique à capacité nucléaire qui a fait le tour du globe avant de se diriger à toute vitesse vers sa cible, démontrant ainsi une capacité spatiale avancée qui a surpris les services de renseignement américains.

    Cinq personnes ayant connaissance de l’essai ont déclaré que l’armée chinoise avait lancé une fusée transportant un missile hypersonique qui a volé dans l’espace en orbite basse avant de se diriger vers sa cible.

    Le missile a manqué sa cible d’environ deux douzaines de miles, selon trois personnes informées des renseignements. Mais deux d’entre elles ont déclaré que l’essai montrait que la Chine avait fait des progrès stupéfiants en matière d’armes hypersoniques et qu’elle était bien plus avancée que ne le pensaient les responsables américains.

    L’essai a soulevé de nouvelles questions sur les raisons pour lesquelles les États-Unis ont souvent sous-estimé la modernisation militaire de la Chine.

    “Nous n’avons aucune idée de la façon dont ils ont fait cela”, a déclaré une quatrième personne.

    Les États-Unis, la Russie et la Chine développent tous des armes hypersoniques, notamment des engins planeurs qui sont lancés dans l’espace par une fusée mais qui tournent autour de la terre sous l’effet de leur propre élan. Ils volent à cinq fois la vitesse du son, plus lentement qu’un missile balistique. Mais ils ne suivent pas la trajectoire parabolique fixe d’un missile balistique et sont manœuvrables, ce qui les rend plus difficiles à suivre.

    Taylor Fravel, un expert de la politique chinoise en matière d’armes nucléaires qui n’était pas au courant de l’essai, a déclaré qu’un véhicule hypersonique armé d’une ogive nucléaire pourrait aider la Chine à “neutraliser” les systèmes de défense antimissile américains qui sont conçus pour détruire les missiles balistiques entrants.

    “Les véhicules hypersoniques. … volent sur des trajectoires plus basses et peuvent manœuvrer en vol, ce qui les rend difficiles à suivre et à détruire”, a déclaré Fravel, professeur au Massachusetts Institute of Technology.

    M. Fravel a ajouté qu’il serait “déstabilisant” que la Chine développe et déploie entièrement une telle arme, mais il a précisé qu’un essai ne signifiait pas nécessairement que Pékin allait déployer cette capacité.

    Les inquiétudes croissantes concernant les capacités nucléaires de la Chine surviennent alors que Pékin continue de renforcer ses forces militaires conventionnelles et s’engage dans des activités militaires de plus en plus affirmées près de Taïwan.

    Les tensions entre les États-Unis et la Chine se sont accrues depuis que l’administration Biden a adopté une attitude ferme à l’égard de Pékin, qui a accusé Washington d’être trop hostile.

     
     
  • Afghanistan : ce qu'il ne fallait pas faire ...mais que les Américains ont fait, comme chaque fois.

    Publié par Guy Jovelin le 01 septembre 2021

    Sans doute fatigués d’être experts en maladies infectieuses, les accros des réseaux sociaux jouent maintenant aux experts de l’Afghanistan... pour dire à peu près tous la même chose. Mais il y a deux points essentiels dont on ne parle guère :

    ► l’échec américain en Afghanistan, au bout de vingt ans de guerre, a la même cause que tous les échecs américains depuis 1953 (Vietnam, Irak etc) : les Américains ne comprennent pas le monde extérieur mais veulent l’américaniser. Ce n’est pas moi qui le dis mais le général américain McChrystal, qui fut le chef des forces de l’OTAN en Afghanistan. Je le cite : “Nous ne connaissions pas l’Afghanistan… La plupart d’entre nous, moi compris, avions à un degré effrayant une vision simpliste de ce pays et de son histoire.” D’où l’erreur tragique, répétée chaque fois depuis soixante ans : s’imaginer qu’on peut “construire une démocratie” dans un pays étranger, qui plus est en l’envahissant et en l’occupant. On voit le résultat une fois de plus…

    ► Autre erreur, dont nos commentateurs télé ne parlent pas du tout : croire que si le jihadisme existe quelque part, c’est qu’il aurait été apporté là par des terroristes internationaux – et qu’il suffit d’éliminer ces terroristes internationaux pour supprimer le jihadisme… C’est une illusion. On ne supprime pas le terrorisme à coups de drones (surtout quand ils se trompent de cible comme le 28 août en Afghanistan). Et si une population soutient des terroristes, c’est toujours pour des raisons locales : raisons qu’il faudrait discerner si l’on voulait avoir la moindre chance d’améliorer la situation. Au lieu de comprendre ce qu’est la société afghane, ou la société irakienne, ou la société vietnamienne, etc, Washington – suivi de ses supplétifs – projette sur ces sociétés une idéologie “effrayante de simplisme” comme dit le général McChrystal. Plutôt que de trouver des réponses locales à des problèmes locaux, on essaie d’américaniser des pays étrangers : quitte à les confier à des gouvernements fantoches et corrompus, faussement élus, qui s’enfuient dès que l’ambassadeur US fait ses bagages.

    afghanistan,américains

    Source : http://plunkett.hautetfort.com/