Publié par Guy Jovelin le 06 juin 2022
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En ce 6 juin, la Normandie fête comme chaque année sa destruction par les bombes démocratiques.
En ce 6 juin, la Normandie fête comme chaque année sa destruction par les bombes démocratiques. L’anniversaire de l’invasion de la Normandie (ce sont les termes utilisés par les Étasuniens eux-mêmes) devrait plutôt être un jour de deuil : destructions, viols, meurtres et massacres ont ravagé notre région comme jamais elle ne l’avait été à l’époque contemporaine. Honneur à tous les héros et à tous les anonymes traumatisés et tombés sous les bombes, les chenilles, les balles et les coups de nos « alliés »… -
Accords du 25 mars : Les Américains pourront accéder à toutes les données personnelles des Européens
Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2022
Eric Denécé commence par rappeler qu’un premier échange sur le transfert des données personnelles des citoyens en Europe vers les États-Unis avait été invalidé par la Cour de justice de l’Union européenne en juillet 2020. Celle-ci avait estimé que les garanties de sécurité en matière de traitement des données n’étaient pas respectées aux États-Unis en vertu, notamment, de la loi américaine sur le Foreign Intelligence Surveillance Act. Par ce texte, « les Américains peuvent piocher dans les données que nous leur transmettons comme ils le veulent en utilisant l’argument de la sécurité nationale, ce qui ouvre la porte à tous les abus », alerte le politologue qui juge qu’Ursula von der Leyen a profité de la crise ukrainienne pour adopter cet accord, pourtant inéquitable. Il le rappelle : « Il n’y a pas de réciprocité des données avec les Américains. » Et d’insister sur le bénéfice que ces derniers pourront en tirer : « On sait que toutes les écoutes de la NSA faites depuis 2002 au titre de la lutte contre le terrorisme ont servi à la guerre économique et non pas à la lutte contre les attentats. »
L’ancien officier de renseignement durant la guerre froide est aussi revenu sur le discours partial de la presse grand public à propos du conflit russo-ukrainien : « On est aujourd’hui dans le management de la perception, ce n’est plus la vérité qui compte », estime-t-il. Le docteur en science politiques ajoute que les autorités ont tendance, avec l’appui des chaines de télévision, à empirer artificiellement les crises, à l’instar de celle du Covid-19, « de façon à atteindre des objectifs précis ». S’il se demande si ces manipulations sont faites dans le sens d’intérêts européens ou américains, pour lui, sur le dossier ukrainien, il ne fait nul doute que les États européens agissent dans le sens des seuls intérêts des seconds au détriment des leurs.
Eric Denécé évoque aussi le jeu diplomatique des Européens et des Turcs. Si la voix des premiers a été complètement mise de côté, Sergueï Lavrov jugeant que l’Union européenne ne peut plus être considérée comme « État garant de confiance », les seconds ont su tirer leur épingle du jeu. En effet, la Russie voue maintenant un mépris à l’encontre de l’Europe, qu’elle pense totalement alignée sur les intérêts américains, et ce, sur tous les sujets. Pour eux, « non seulement nous sommes devenus des auxiliaires des Américains, mais nous avons aussi pris tous les travers de la société américaine avec cinq ou dix ans de retard : le wokisme, le politiquement correct, les médias qui sont mainstream… », explique-t-il.
En outre, le politologue rappelle que non seulement l’UE n’a pas fait pression sur le président Zelensky, élu pour appliquer les accords de Minsk, dont la France et l’Allemagne étaient censés assurer le respect ayant pris part aux négociations, mais elle donne des armes aux Ukrainiens de façon affichée, « une forme de co-belligérance absolument scandaleuse », estime-t-il. Par ailleurs, leur livraison de manière indiscriminée fait peser le risque qu’elles finissent dans les mains de groupes terroristes et criminels.
Enfin, Eric Denécé mettra l’accent sur l’irrespect de l’État américain pour l’État de droit : « En 30 ans, les Américains ont rétabli la torture (ils l’ont fait à Guantanamo), ils ont fait valider la torture par leurs juristes du département de justice, ils imposent des sanctions extraterritoriales à tous leurs partenaires, ils ont violé le droit international aussi bien au Kosovo en déclarant la guerre à un pays qui ne leur avait rien fait, ils ont envahi l’Irak en 2003, leurs forces sont déployées dans 177 pays du monde, ils ont un budget de la défense neuf fois et demi au budget russe… » Et de préciser qu’ils agissent systématiquement dans le sens de leurs seuls intérêts au mépris de ceux de leurs alliés : « Est-ce qu’on peut faire confiance à une nation qui du jour au lendemain décide que Cuba devient un pays avec qui on peut faire des affaires alors que des entreprises françaises ont été sanctionnées pour faire des affaires avec Cuba quelques temps après. Ou l’Iran, ou le Vénézuela, ou l’Arabie Saoudite ». « Ils sont imprévisibles », conclue-t-il.
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Les alternatives américaines au gaz russe à destination des Européens
Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2022
By rfi.fr 2 min View Original
De notre correspondant à Washington,
C’était il y a plusieurs semaines, en dévoilant un arsenal de possibles sanctions contre la Russie en cas d’invasion de l’Ukraine, un haut responsable américain annonçait, sans pouvoir apporter plus de précisions, qu’un travail avait été lancé avec des entreprises et des pays concernés pour compenser une réduction possible des exportations de gaz russe vers l’Europe.
Quelques heures plus tard, la Maison Blanche annonçait que l’émir du Qatar, l’un des plus gros producteurs, détenteur des plus importantes réserves du monde, serait reçu à la Maison Blanche. Sauf qu’à son arrivée dans le bureau ovale, le Cheikh al-Thani n’a strictement rien dit sur des exportations à destination de l’Europe. Et pour cause, le Qatar est déjà pratiquement à sa capacité maximale de production et il doit honorer des contrats anciens avec des clients asiatiques.
Le Qatar n’a donc pas beaucoup de marges de manœuvre pour fournir les Européens, en manque de gaz pour la deuxième partie de l’hiver. Et pourtant, il arrive que dans ce secteur, des méthaniers changent de destination au milieu de l’océan pour se dérouter vers des acheteurs plus offrants. C’est ce qui est arrivé quelques jours plus tard quand le Japon, un pays qui n’est pourtant pas producteur de gaz a annoncé qu’il revendait en Europe certaines de ses importations prévues. Précision, il s’agit d’une revente au prix du marché d’un gaz naturel liquéfié acheté avant la flambée des prix, autrement dit avec un bénéfice à la clé.
Cette flambée des prix, un pays compte aussi en profiter. Il s’agit des États-Unis, plus important producteur de gaz au monde. Avec les menaces sur le robinet russe, on parle beaucoup moins en Europe, des dégâts causés à l’environnement par le mode de production américain, la fracturation hydraulique. La part du gaz naturel liquéfié américain dans les importations européennes est en augmentation constante depuis quelques mois et la tendance ne devrait pas s’inverser si l’arme gazière est utilisée dans le conflit russo-ukrainien.
source
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Un heureux : l’État profond américain !
Publié par Guy Jovelin le25 févrir 2022
D'accord avec Yves Pozzo di Borgo (sur tweeter) :
Yves Pozzo di Borgo"Un heureux : l’État profond américain ! La chance d’une possible guerre en Europe qui va lui permettre de faire tourner son complexe militaro-industriel à plein ! La chance de pouvoir bloquer le gaz russe et remplir les cuisines et usines de l’Europe de gaz de schiste américain !Source : lafautearousseau -
Poutine ironise : « A quelle heure débute la guerre ? »
Publié par Guy Jovelin le 17 février 2022
Auteur : Francesca de Villasmundo
A quelle heure est la fin du monde ? Vladimir Poutine plaisante sur la prédiction américaine selon laquelle la Russie devrait débuter l’invasion de l’Ukraine ce mercredi 16 février, demandant s’ils connaissent même l’heure exacte.
« Parfois, le président Poutine plaisante sur les alarmes des États-Unis et de ses alliés occidentaux au sujet d’une invasion russe de l’Ukraine » et « nous demande de vérifier s’ils ont publié l’heure exacte à laquelle la guerre commencera », a déclaré hier le porte-parole du Kremlin à la presse, Dmitri Peskov. « Il nous est impossible de comprendre la folie de cette information maniaque » des Etats-Unis.
Bref, la Russie continue de nier vouloir attaquer l’Ukraine et déprécie la lecture américaine. Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Moscou, a également parlé de « folie » dans une interview exclusive au média italien Quarta Repubblica lundi 14 février. Les États-Unis et le Royaume-Uni sont « fous, sans morale et falsificateurs », a déclaré Zakharova.
« Quand on entend des déclarations de la Maison Blanche et de Downing Street que la Russie a l’intention d’attaquer, on se rend compte que seules les personnes qui sont folles, qui sont folles, qui n’ont aucune morale et qui font des falsifications peuvent le déclarer. »
Et encore :
« Ils ne comprennent pas notre mentalité : nous sommes des Slaves, nous sommes des gens qui se considèrent comme un peuple unique, car nous avons une histoire commune de plusieurs siècles. »
Ironie et accusations mises à part, le bras de fer continue. En fait, l’OTAN continue d’exiger un retrait substantiel des troupes russes de la zone frontalière avec l’Ukraine. « Jusqu’à présent, nous n’avons vu aucun signe de désescalade », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avant d’ajouter une évidente contradiction avec son propos précédent : « il y a des signes de la volonté de Moscou de négocier, qui justifient un optimisme prudent ».
Le fait est que l’OTAN ne veut pas refuser à l’Ukraine la possibilité d’adhérer, c’est-à-dire qu’elle n’a pas l’intention de « faire des compromis sur les principes de base », car chaque nation à cet égard a le droit de choisir. A l’inverse, Poutine a redit que le Kremlin n’acceptera « jamais l’élargissement de l’Otan à nos frontières, c’est une menace que nous percevons clairement ».
Cependant pour montrer sa bonne foi, Vladimir Poutine a retiré ses troupes russes de la frontière ukrainienne hier mardi 15 février et déclaré ce même jour, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand Olaf Scholz, qu’il ne souhaitait pas la survenue d’un conflit : « Voulons-nous (d’une guerre) ou pas ? Bien sûr que non », a-t-il ainsi affirmé.
« C’est pour cela qu’on a avancé nos propositions pour un processus de négociations ».
De son côté, Olaf Scholz avait auparavant indiqué que la sécurité durable en Europe n’était « possible qu’avec la Russie » et qu’elle ne peut être obtenue contre elle. « Il devrait donc être possible de trouver une solution » à la crise actuelle, a-t-il ajouté car « aussi difficile et grave que puisse paraître la situation actuelle », elle n’est, selon lui, « pas désespérée ».
Si la tension persiste, la fameuse invasion prédite au jour près, le 16 février, c’est-à-dire aujourd’hui, par les Etats-Unis n’a pas eu lieu, faisant mentir une nouvelle fois le camp du Bien et ses médias serviles, -peut-être ceux qui veulent cette guerre pour des raisons de domination mondiale-, et donnant raison aux dénégations maintes fois répétées de la Russie.
Francesca de Villasmundo
Source : medias-presse.info