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américains - Page 4

  • Rachetée par des Américains, une usine bretonne de fabrication de masques a été fermée en 2018 et ses machines détruites

    Publié par Guy Jovelin le 04 avril 2020

    MPI vous a signalé ce matin que le mensonge d’Etat est officiel. Les masques de protection avaient bien une utilité pour la population mais le gouvernement, les autorités sanitaires et les médias du système ont affirmé le contraire puisqu’il n’y avait déjà pas assez de masques en France pour équiper le personnel soignant durant l’épidémie de coronavirus.

    Cette situation est d’autant plus scandaleuse qu’une entreprise française, installée en Bretagne, pouvait fabriquer jusqu’à 200 millions de masques de protection par an ! Mais elle a fermé en 2018 après avoir été rachetée par un groupe américain. Bien qu’alerté, l’Etat a laissé faire.

    Et qu’on ne vienne pas parler de complotisme. C’est la cellule investigation de la très mainstream Radio France qui a mené l’enquête, relayée ensuite par France Télévisions.

    L’usine de Plaintel, dans les Côtes-d’Armor, était spécialisée dans la fabrication des masques respiratoires, notamment les fameux masques FFP2 indispensables au personnel médical.

    L’entreprise avait connu son plus grand essor en 2009, lorsque les médias nous affolaient avec la grippe H1N1. L’usine fonctionnait alors 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 avec huit machines et 300 employés pour fabriquer des masques pour la France entière.

    Roland Fangeat, ancien président de la division respiratoire du groupe Bacou-Dalloz, propriétaire de l’usine de Plaintel à l’époque, explique à Radio France :

    “En 2005, j’avais signé un protocole d’accord avec le ministre de la Santé, Xavier Bertrand. Nous nous engagions à garantir une production d’au moins 180 millions de masques par an. Le groupe a investi plus de près de neuf millions d’euros sur le site de Plaintel pour financer notamment une extension. Nous avions une capacité de production de 220 millions de masques par an, quatre millions par semaine, en cas de crise.”

    Selon ce protocole d’accord, l’État s’engageait à commander à l’entreprise plusieurs millions de masques chaque année.

    Ainsi, l’article 11 de ce protocole d’accord stipule que

    “L’État assurera le renouvellement de son stock arrivé à péremption”.

    Le 14 juin 2006, Dominique de Villepin, Premier ministre, écrit :

    “Je tiens à vous assurer que l’État continuera à respecter ses engagements, en termes de quantité comme de calendrier”.

    Roland Fangeat, ancien propriétaire de l’usine de Plaintel, déclare
    à France Info :

    “De janvier 2009 à septembre 2010, nous avons livré 160 millions de masques FFP2 à l’État. Et puis il y a eu un désengagement de l’État. La chute des commandes a été catastrophique pour l’usine de Plaintel.”

    Mondialisation et rachat américain pour faire mourir l’usine bretonne
    En 2010, le groupe Sperian (nouveau nom de Bacou-Dalloz), propriétaire de l’usine de Plaintel qui compte encore 140 salariés, est racheté par le géant américain Honeywell. C’est le début de la fin. Tout est implicitement fait pour liquider le site breton. Les commerciaux sont même empêchés d’aller prospecter le secteur médical.

    La production de masques est délocalisée en Tunisie et l’usine de Plaintel ferme ses portes en septembre 2018.

    On pousse même le vice jusqu’à détruire les chaînes de production de masques de l’usine bretonne. Un ancien salarié explique aux journalistes que les machines sont parties chez un ferrailleur pour être détruites.

    L’Etat, alerté, a laissé faire

    Pourtant, à l’été 2018, des délégués des salariés de l’usine bretonne ont tenté d’alerter le président de la République, soulignant que l’usine de Plaintel est “une entreprise d’utilité publique” dont l’actionnaire américain a tout fait pour la rendre “largement déficitaire” tout en “absorbant massivement les deniers publics”.

    Radio France et France Télévisions relatent que, le 24 juillet 2018, le chef de cabinet de l’Élysée répond qu’il prend “bonne note” de ce courrier qu’il transmet au ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Mais cela finira aux oubliettes.

    Un conseiller au ministère de l’Economie avoue à France Info :

    “Ce n’est pas l’entreprise qui est en cause mais plutôt l’État qui a arrêté de stocker des masques. Sans commande du ministère de la Santé entre 2010 et 2017, le site a été utilisé très en dessous de sa capacité. Si Honeywell avait eu une commande régulière de masques pour le compte de l’État, l’usine n’aurait pas fermé.”

    Le syndicaliste Serge Le Quéau commente aux journalistes :

    “C’est la logique du marché qui a prévalu. Fabriquer des masques à un moindre coût en Chine ou en Tunisie paraissait sensé pour nos responsables politiques et économiques. On voit bien aujourd’hui que c’est totalement absurde !”

     

    Source : medias-presse.info

  • Chine : Des masques commandés par la France rachetés au pied des avions par les Américains

    Publié par Guy Jovelin le 02 avril 2020

    Par  le 01/04/2020

    Des élus français rapportent que des cargaisons de masques qu’ils avaient commandées, ont été raflées à coups de dollars à l’aéroport de Shangaï.

    Au plus offrant. Des masques commandés en Chine par la région Grand Est ont été rachetés directement par les Américains sur le tarmac des aéroports chinois, notamment celui de Shanghai, d’où doivent partir les avions de livraison. Ces derniers changent donc leurs plans de vol pour se diriger vers les Etats-Unis au lieu de la France. (…) D’autres régions ont suivi. Et le président de la région Paca, Renaud Muselier, s’était également plaint mardi d’une telle pratique de la part d’acheteurs américains.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • Le numéro un de la vision nocturne en France va-t-il passer sous pavillon américain ?

    Publié par Guy Jovelin le 04 mars 2020

    Rédigé par notre équipe le 04 mars 2020.

    La société américaine Teledyne est entrée en négociations afin de racheter l’entreprise française Photonis pour environ 500 millions d’euros. Photonis est actuellement la propriété de la société Ardian. Photonis possède des usines en France, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis et au Mexique, pour un total d’un peu plus de mille salariés.

    Les Français Safran et Thalès n’ont pas souhaité concourir au rachat de l’entreprise, et ceci malgré les sollicitations de la DGA (Direction générale de l’armement).

    Ce risque de rachat américain d’une entreprise de pointe du secteur de la Défense française, qui connait de malheureux précédents, advient alors même qu’un fonds d’investissement a été récemment créé afin de promouvoir l’innovation de la Défense. Ce fonds a été créé, selon ses promoteurs, spécifiquement afin de « garantir l’autonomie stratégique en gardant françaises des […] jeunes pousses qui peinent à trouver le capital nécessaire à leur croissance ». Ceci en y associant les grands groupes de l’industrie française de Défense.

    A nouveau, les groupes français semblent sur le point de laisser s’échapper une technologie de pointe, dont l’avance sur ses concurrents attise les acteurs américains, qui ont le mérite de savoir, eux, ce qui importe au maintien de leur propre puissance.

    En effet, Photonis a mis en place le modèle de caméra nocturne CMOS Kameleon, qui permet de filmer en couleurs en pleine nuit. Cette innovation avait été primée, en 2015, par l’Association de l’Armement Terrestre (AAT). L’entreprise maîtrise de même le laser mégajoule, qui permet d’imiter les conditions matérielles de l’utilisation d’armes nucléaires. Cette technologie est d’une grande importance afin de mener des expériences de Défense impliquant des armes nucléaires.

    Dix-sept députés français ont d’ores et déjà lancé un appel afin de garder Photonis dans le giron de la France, déclarant : « Notre autonomie stratégique repose sur notre aptitude à maîtriser des compétences scientifiques, technologiques et industrielles clés ».

    En février, Bruno le Maire avait déclaré que l’Etat allait être « très attentif » quant au respect de la souveraineté de la France dans cette affaire. Bien que son ministère tente, depuis plusieurs mois, de trouver une solution française au rachat de Photonis, les résultats sont maigres. En outre, PAI Parterns, un fonds d’investissement français, a indiqué pouvoir être intéressé. Enfin, l’Agence de l’innovation de défense (AID), souhaiterais pouvoir constituer un fonds d’investissement de 500 millions d’euros afin de pouvoir racheter l’entreprise. Toutefois, le temps joue contre ces solutions, qui risquent de ne pas être suffisantes pour éviter le rachat américain.

    L’option de nationaliser l’entreprise, dans l’attente d’un rachat français ultérieur, pourrait de même être envisagée. Cette décision serait sans doute la plus sage au vu de sa situation actuelle. Mais l’Etat libéral et mondialiste de Macron prendra-t-il ce chemin ? Les souvenirs amers de l’affaire Alstom nous murmurent tout autre chose… Reste à espérer un revirement de Thalès ou de Safran.

     

    Source : 24heuresactu

  • Communiqué du Parti de la France. L'OTAN, il faut en sortir. Et vite!

    Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2019

    L’image contient peut-être : nuit et ciel

    Au moment où, afin de célébrer les 70 ans du Traité atlantique, débute à Londres un sommet de l'OTAN sous haute surveillance américaine et dans la discorde européenne, le Parti de la France rappelle son opposition totale, absolue et définitive à la persistance d'une alliance militaire intégrée dont l'objet n'a plus aucune raison d'être depuis la fin de la guerre froide et la dissolution des forces du Pacte de Varsovie.

    L'organisation atlantique qui ne répond à aucune des nécessités de défense civilisationnelle de notre Europe n'est qu'un outil dont use Washington pour appuyer sa politique de domination mondiale, stratégique, économique et moralisatrice tout en écartant un rapprochement partenarial entre l'Union européenne et la Russie que sa position géographique, son Histoire, ses intérêts et sa dimension spirituelle désignent comme notre alliée naturel

    L'exercice "Europe Defender" qui mobilisera au printemps prochain près de 40 000 soldats dont plus de la moitié américains sera pour nous l'occasion de rappeler que l'Europe ne peut attendre son Salut que d'elle même.


    Jean-François Touzé
    Délégué général du Parti de la France.

     
  • Comment les Américains confisquent le pétrole syrien

    Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2019

    Comment les Américains confisquent le pétrole syrien

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    Une fois de plus, entre les annonces américaines et la réalité, il y a un gouffre. Après avoir déclaré, le 6 octobre dernier, que les forces américaines quittaient la Syrie, le président Trump a ensuite nuancé son propos. Certes, le nord de la Syrie a été abandonné, permettant à la Turquie de lancer l’offensive anti-kurde dont elle rêvait. Mais dans le même temps, des blindés américains venus d’Irak pénétraient dans l’est de la Syrie afin de prendre possession des puits de pétrole qui représentent l’essentiel de la production du pays. Cerise sur le gâteau : les Kurdes sont associés à l’opération et donc pas si abandonnés que cela par Trump.

    La raison avancée est de « sécuriser » les puits de pétrole afin d’empêcher Daech de remettre la main dessus. Ce n’est évidemment qu’un prétexte car l’armée syrienne s’apprêtait à le faire sous couverture aérienne russe. On voit mal comment les débris de Daech encore présents au-delà de l’Euphrate pouvaient s’opposer à cela.

    Trump n’y a pas été par quatre chemins, le 27 octobre, pour justifier cette confiscation : « Nous gardons le pétrole, nous protégeons le pétrole », avec à la clé un argumentaire confondant :

    « Le pétrole peut nous être utile, parce qu’on pourrait en prendre nous-mêmes aussi. Et ce que j’ai l’intention de faire est, peut-être, de passer un accord avec Exxon Mobil ou l’une de nos grandes compagnies pour aller là-bas et faire les choses comme il faut. »

    Les bonnes vieilles traditions américaines ne se perdent pas…

    Les Russes ont évidemment réagi, et de façon assez peu diplomatique : « Ce que fait Washington aujourd’hui, la prise de contrôle par les armes des champs pétroliers de l’est de la Syrie, est, pour dire les choses simplement, du banditisme international d’État », a déclaré un membre du ministère de la Défense.

    En réalité, ces puits de pétrole, dont beaucoup ne sont plus opérationnels, sont une goutte d’eau pour les États-Unis, devenus largement autosuffisants en pétrole. D’ailleurs, un porte-parole du Pentagone, Jonathan Hoffman, a récemment affirmé au cours d’une conférence de presse que ce sont les Kurdes qui bénéficieront des retombées financières. Il a dû préciser cela car la question inévitable posée par un journaliste avait fusé : « Les États-Unis sont-ils en train de voler le pétrole ? »

    Quelle est donc la vraie raison de ce redéploiement qui vient en contradiction des déclarations solennelles de Trump sur le retrait américain de Syrie ? On peut avancer deux hypothèses : empêcher la Syrie d’opérer son redressement économique, qui passe nécessairement par sa production de pétrole et de gaz, et surveiller l’Iran, dont l’implantation dans la région reste une source d’inquiétude, notamment pour Israël.

    En tout état de cause, le Pentagone a encore réussi à convaincre Trump de ne pas quitter la Syrie. Jusqu’à quand ?

     

    Source : lesalonbeige