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castaner - Page 4

  • Castaner censuré, il découvre le problème des migrants…

    Publié par Guy Jovelin le 06 avril 2019

    Rédigé par notre équipe le 05 avril 2019

    A la veille du 21e samedi de mobilisation des gilets jaunes, Christophe Castaner est un ministre groggy. Sa loi anti-gilets jaunes surnommée injustement « loi anti-casseurs » a vu son article le plus cynique être censuré par le Conseil constitutionnel. Un coup dur pour la Macronie qui pensait ainsi vider les rues en obligeant les mécontents à rester chez eux. La pilule est amère, alors pour se refaire la cerise, Castaner fait mine de découvrir que les migrants sont escortés par des ONG qui fricotent avec les passeurs…

    Les semaines se suivent et se ressemblent pour le ministre de l’Intérieur. Incompétent à maintenir l’ordre dans les rues, il est également incapable d’écrire une loi de quelques articles seulement qui ne soit pas censurée par le Conseil constitutionnel. Après avoir fait la tournée des médias pendant des semaines pour assurer que grâce à cette loi, la France allait être sauvée des casseurs, la Macronie fait grise mine. L’article 3 qui permet aux préfets d’interdire à certains individus de se rendre à des manifestations a été logiquement censuré par le Conseil constitutionnel.

    Catastrophique Castaner

    Ce n’est pas faute d’avoir prévenu Christophe Castaner. Dans un Etat de droit, on ne peut pas interdire administrativement à un individu de se rendre à des manifestations sur la simple crainte de débordements. Si des individus doivent être extraits de la société, qu’ils soient envoyés en prison, mais pour cela il faudrait que la police reçoive l’ordre d’arrêter les casseurs et que les juges commencent par faire leur travail. Si on reprend le fil conducteur de « la pensée » macroniste, avec le principal article de la loi censurée, il est impossible de maintenir l’ordre dans les rues. Ça promet de « belles » scènes de débordements dans les semaines qui viennent à commencer par le samedi 20 avril…

    Condamné par le Conseil constitutionnel à prier pour que les choses ne dégénèrent pas trop, Castaner doit trouver un autre moyen de jouer au ministre implacable avec l’illégalité. Après s’être creusé la tête, notre Ca(s)ta national(e) s’est dit qu’il fallait bien faire quelque chose de la conférence des ministres de l’Intérieur du G7. Là, le socialiste devenu macroniste revêt enfin ses lunettes et s’aperçoit que les vagues migratoires déferlant depuis le sud de la Méditerranée n’ont pas grand-chose de naturel. Le ministre observe enfin que « certaines ONG étaient en contact téléphonique avec des passeurs (…) les ONG, dans ce cas-là, ont pu se faire complices des passeurs ». Il était temps de le noter !

    Castaner-Salvini même combat ? Que les progressistes se rassurent. Castaner ne fait que brasser de l’air dans le cadre de la campagne des européennes. La Macronie va bientôt proposer aux Français d’être aussi stricte qu’humaniste par rapport aux migrants. Il faudra comprendre que le discours est ferme, mais que les actes sont d’une affligeante mollesse. Rien de nouveau sous le soleil jupitérien. Toujours de l’esbroufe, jamais aucun résultat. Les gauchô vont s’exciter quelques jours et tout reviendra à la normale. Castaner continuera d’être aussi peu crédible, à tel point que le Point se permet de publier un article intitulé Le guide Castaner des sorties parisiennes. Voilà enfin un domaine dans lequel le ministre performe !

     

    Source : 24heuresactu

     
     
  • Guérini et Castaner : haros sur les successions

    Publié par Guy Jovelin le 22 mars 2019

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    Il existe deux serpents de mer en politique fiscale qui font régulièrement leur réapparition dans les eaux de l’actualité : d’abord le rétablissement de l’ISF, sujet amplement utilisé pour recadrer les gilets jaunes loin des tentations identitaires, et ensuite la taxation des successions.

    Pour celle-ci, l’offensive avait d’abord été lancée par Castaner, dans le même but que le premier serpent agité, mais l’Élysée avait dit « niet ». Nouvelle offensive cette fois du député Stanislas Guérini, également délégué de LaRem. « Guérini et Castaner », ce pourrait être un duo de joueurs de Stens à Marseille dans les années 30, mais non ; ce sont certes des porte-flingues de Macron, mais spécialisés dans la mise à l’épreuve médiatique des lubies jupitériennes. Car, vous l’avez compris, il ne s’agit pas de réformer le Droit successoral dans un sens favorable aux familles. Il y a un pilier fondamental du Pays qui est très largement sacrifié sur l’autel de Jupiter, c’est la Famille française dans son ensemble. En cela, il ne dénote pas des politiques de ses prédécesseurs. Le retour des successions à l’ordre du jour doit nous alerter car les porte-flingues n’agissent jamais sans ordres. Ensuite, n’allez surtout pas penser que la hausse des taxations ne concernerait que les gros héritages. Cela ne suffirait pas à rassasier Bercy. Le Mariage pour tous peut devenir demain un prétexte majeur pour aligner notre législation fiscale et successorale sur celles des pays qui ont relégué le mariage au catalogue des caprices minoritaires.

    Les arguments du duo diffèrent peu des litanies de Mélenchon sur le sujet : « l’héritage est un principe injuste », « il faut davantage taxer les grosses successions », « la France a besoin d’argent », « il faut lutter contre les bas de laine et l’immobilisme » etc. On connaît le refrain.

    Dans les faits, ce sont toutes les familles, et surtout les plus nombreuses (pas forcément les plus riches et de loin) qui sont visées et qui sont déjà confrontées aujourd’hui, lors d’un deuil, à un véritable parcours d’obstacles administratifs, bancaires et fiscaux. Sans compter les déboires dus au laxisme effarant de l’État qui, pourtant, exige sa récompense : généalogistes escrocs, squatters inamovibles, agents immobiliers manipulateurs, notaires négligents, banques arrogantes, pompes funèbres rapaces, brocanteurs voleurs, captations d’héritage ou d’assurances-vie par des réseaux ancillaires d’étrangers, sans oublier La Poste qui ne manque pas une occasion de refourguer des PEL à des vieillards ! Et malgré tout cela, ce sont les familles qui sont encore visées par les profiteurs de l’État ! Actuellement, la fiscalité des successions empêche quasiment les héritiers de conserver le bien familial, et ce, autant à cause de la dîme perçue (dans des délais qui obligent à emprunter avec %) qu’à cause des impôts et charges qui seront majorés ensuite pour eux. Autant dire qu’il est devenu impossible d’entretenir un patrimoine dans ces conditions malgré les gesticulations de Stéphane Bern, le commis d’office aux illusions. Cette braderie, génératrice de conflits familiaux, incite à remettre en cause toute la politique de l’épargne : chacun est invité aujourd’hui à faire preuve d’un égoïsme farouche pour investir son argent dans l’État nouveau ; les enfants n’ont qu’à se débrouiller ! Or, cette folie qui désunit les familles aboutit à l’impossibilité des nouvelles générations à investir dans leurs projets, à être aidés par leurs aînés ! Que devient la fraternité quand l’égalité nivelle à ce point ? L’immédiateté doit régner, de concert avec la volatilité de l'argent roi. Les salariés ne sont plus des clients pour les banques ; les retraités sont accusés de trop toucher et de ne pas assez dépenser, les gens en précarité d’être sources de passifs récurrents, les propriétaires de thésauriser des valeurs dont l’État aurait besoin et les classes moyennes de ne pas embaucher assez !!! Devant autant de contradictions et de cynisme, il faut se poser les bonnes questions :

    • Toujours plus d’impôts mais pour faire quoi et à quel titre ? L’État a-t-il donné l’exemple et tenu ses promesses depuis 50 ans ? Les Français ont-ils des raisons d’être satisfaits du bilan des 7 derniers Présidents toutes tendances confondues ? Ont-ils seulement été consultés sur les grands enjeux du Pays : immigration, sécurité, fiscalités, souveraineté ? Et quand ils l’ont été qu’a-t-on fait de leur vote comme en 2005 ?
    • Il n’est question que de droits et d’égalité mais face aux successions comment un simple chômeur ou un petit retraité peut-il faire pour s’en sortir ?
    • Sur deux générations, combien de fois paye-t-on en France sa voiture, sa maison ? Les droits des consommateurs, en dehors de celui d’être plumés, sont-ils vraiment pris en compte par les Banques et les assurances comme par les politiques ?
    • Cette politique qui consiste à brader les propriétés familiales, à fissurer la cohésion des générations, à ignorer leur importance vitale pour le Pays, ne peut que favoriser le brassage, la dilution des patrimoines et des biens, le départ des Français de zones devenues propices à l’enclavement communautariste, la désédentarisation du Pays, l’appauvrissement de la France profonde. Quand les artifices du grand débat de Macron auront cessé d’agir, il faudra faire les comptes : les cortèges des nouveaux précarisés les demanderont.

    La France est devenue à présent un pays profondément divisé dans tous les domaines mais quoi qu’il arrive, il apparaît désormais probable que Macron sera le dernier Président de cette funeste Ve République.

    Que cette bonne perspective ne nous fasse pas oublier de préparer la salvatrice relève.

    Franck Timmermans - Membre du Bureau Politique du Parti de la France

     

  • Castaner – Macron ou la République des fusibles

    Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2019

    Rédigé par notre équipe le 21 mars 2019.

     

    Le limogeage du Préfet de police de Paris, de son directeur de cabinet et du patron de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne a été l’ultime carte jouée par la Macronie pour se dédouaner de son incapacité (ou volonté ?) à faire régner l’ordre dans les rues de la capitale une fois le samedi venu. Ces limogeages de simples exécutants quel que soit le prestige de leurs titres a permis à Castaner de sauver sa tête, mais la question de la démission ne pourra guère être évitée bien longtemps. La Macronie espère une sortie en douceur, mais c’est bien tout l’édifice qui s’effrite et annonce un écroulement spectaculaire.

    Ce qui est bien avec les hommes politiques, c’est qu’ils profèrent tout et son contraire sans sourciller. Le nouveau monde promis par Macron n’est pas si nouveau ou alors il a fortement tendance à se confondre avec l’ancien. Dans son fameux discours de juillet 2018 où Macron défiait les Français de « venir le chercher », il avait aussi assuré qu’il n’était pas à la tête d’une « République des fusibles ». De belles paroles qu’il est bon de se rappeler à l’heure où Castaner procède à un grand ménage de printemps au sein de la préfecture de police de Paris. Si ménage il y a, c’est qu’il est urgent de trouver des bouc-émissaires susceptibles de prendre les coups à la place de l’adepte de la vodka, de chair fraiche et de piste de danse…

    Virer les exécutants pour rester en place !

    En ce jeudi, 21 mars, le ton de la voix de Castaner est grave. Il vient d’introniser le tout nouveau préfet de police à Paris. L’ancien n’était-il pas assez bon ? Il faut croire que non, car après dix-huit samedi de manifestations et parfois de casse, il a été remercié par son ministre en sursis. Entre un préfet de police et sa peau, Castaner n’a pas mis longtemps à choisir. Un choix évident même pour un homme potentiellement rongé par les boissons les plus fortes. Au revoir Michel Delpuech, bonjour Didier Lallement ! Un flic nouveau pour mater les black blocks ou les gilets jaunes ?

    A en croire les éléments de langage dispersés aux quatre vents par Beauvau, le nouveau préfet de police est un dur à cuir, un type qui fera régner l’ordre. Vraiment ? Pourtant l’homme nouveau a sévi à Bordeaux où tous les samedis. Une ville où les policiers se retranchent derrières des murs et des canons à eau en attendant que la nuit tombe pour rentrer chez eux la tête basse et les vêtements souillés par des « cacatov » ? Les policiers bordelais ou parisiens reçoivent les mêmes consignes – on tape, on disperse, mais les gilets jaunes en premier lieu. Les black blocks, eux, servent les desseins de certains…

    Lallement doit faire dans le maintien de l’ordre le plus strict. Tour de vis sécuritaire qui va se traduire notamment par l’utilisation des militaires samedi. Des militaires chargés normalement de répondre à la menace terroriste… Là encore, qui sont les terroristes ? Les gilets jaunes, les black blocks ou les djihadistes ? Le Gouvernement voit flou et continue ainsi de criminaliser un mouvement qui n’a toujours pas abandonné la lutte pacifique en faveur d’un avenir et d’une vie digne. Ce samedi fera figure de test, mais le prochain et le suivant aussi. Bref, la carrière ministérielle de Castaner ne tient qu’à un fil et Macron trouvera peut-être une fenêtre d’opportunité pour l’éjecter. Après le grand ménage au sein de la préfecture de police, il y aura une grande lessive dans les tous premiers cercles de la Macronie, scandale Benalla-Macron oblige ! Ah quelle est belle la République des fusibles !

     

    Source : 24heuresactu

  • Emeutes à Grenoble : on entend moins Christophe Castaner

    Publié par Guy Jovelin le 05 mars 2019

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    Emeutes à Grenoble : on entend moins Christophe Castaner

    Cela fait trois jours que Grenoble connaît l’émeute des racailles et cela provoque moins de réaction que les manifestations des gilets jaunes. Les affrontements se poursuivent entre des dizaines de voyous et les gendarmes et policiers. Des parpaings tombent depuis le haut des immeubles. Des boules de pétanque et des cocktails Molotov ont été jetés depuis les toits ou les étages du quartier Mistral. Un homme d’environ 25 ans a été interpellé.

    Des habitants ont aussi monté ou tenté de monter des barricades par petits groupes très mobiles d’une quinzaine de personnes. Vers 22 heures, un feu d’artifice a été tiré au milieu des bâtiments.

     

    Source : lesalonbeige